Rues inondées à Kherson, le 6 juin 2023, après la destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine.
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Guerre en Ukraine : la destruction du barrage de Kakhovka n’affecte pas les plans de contre-offensive de Kiev, estime Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien n’a pas changé les plans de la contre-offensive préparée depuis des mois. « L’état de préparation [des troupes] est maximal », a-t-il ajouté.

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Le 07/06 à 06:08

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Le 07/06 à 02:04

Le danger des mines après la montée des eaux

Interrogé par CNN, Oleksandr Prokudin, chef de l’administration militaire de la région de Kherson, a alerté sur les risques liés à la montée des eaux après la destruction du barrage de Kakhovka.

« Il s’agit à la fois d’un élément aquatique et d’un danger de mines, car les mines flottent ici et cette zone est constamment sous le feu de l’ennemi », a-t-il dit à la chaîne américaine, expliquant que les opérations de sauvetage et d’évacuation des habitants étaient de plus en plus difficiles.

« Si le matin nous pouvions le faire avec des voitures, puis avec des camions, nous voyons maintenant que les grosses voitures ne peuvent plus passer », décrit-il. « L’eau a tellement monté que nous utilisons maintenant des bateaux », a-t-il ajouté.

Le 07/06 à 01:58

La destruction du barrage de Kakhovka, une « bombe environnementale », dénonce Zelenky

« Cette destruction délibérée du barrage et d’autres installations de production d’électricité par les occupants russes est une bombe environnementale de destruction massive » , a déclaré dans sa vidéo de soirée le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

« Dans l’intérêt de sa propre sécurité, le monde doit maintenant montrer que la Russie ne s’en sortira pas avec une telle terreur », ajoute-t-il.

« Seule la libération complète du territoire ukrainien des occupants russes garantira que de tels actes de terrorisme ne se reproduiront plus », annonce également M. Zelensky.

Le 07/06 à 01:44

Un gazoduc servant à transporter de l’ammoniac bombardé

Les forces russes ont bombardé à plusieurs reprises un gazoduc servant à acheminer de l’ammoniac, a dénoncé, ce mardi soir, Oleh Synehoubov, le gouverneur de la région de Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine.

Ce gazoduc est au cœur des négociations sur l’extension de l’accord sur les exportations de céréales depuis les ports de la mer Noire. La Russie a accepté le mois dernier de prolonger l’accord pour une durée de deux mois, précisant toutefois qu’elle y mettrait fin si les obstacles à ses propres exportations de céréales et d’engrais n’étaient pas levés.

Le gazoduc, conçu pour transporter jusqu’à 2,5 millions de tonnes d’ammoniac par an de la région russe de la Volga jusqu’au port ukrainien de Pivdennyi, près d’Odessa sur la mer Noire, est à l’arrêt depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022.

Aucune fuite n’avait été rapportée mardi soir, a déclaré le gouverneur, qui a précisé qu’« il n’y a aucune menace pour la vie et la santé des gens. »

Le 07/06 à 01:32

Au sud-est de Kherson, avant et après les inondations

Un tweet de l’un des analystes du think-tank américain Institute for the Study of War, George Barros, montre l’étendue des inondations dans le sud-est de la ville de Kherson, après la destruction du barrage de Kakhovka.

Le 07/06 à 01:12

La joueuse de tennis biélorusse Sabalenka prend position contre la guerre

« Je ne soutiens pas la guerre, ce qui veut dire que je ne soutiens pas [le président biélorusse] Loukachenko en ce moment », a affirmé la joueuse de tennis biélorusse, Aryna Sabalenka, pour la première fois, mardi en conférence de presse après sa qualification pour les demi-finales de Roland-Garros, face à l’Ukrainienne Elina Svitolina qui a refusé de lui serrer la main.

La numéro 2 mondiale, dont le pays est allié de la Russie dans l’invasion de l’Ukraine, n’a pas évité les questions politiques, et y a répondu.

« Je ne soutiens pas la guerre. Je ne veux pas que mon pays soit impliqué dans un conflit. Vous savez quelle est ma position (…) Je ne soutiens pas cette guerre », a-t-elle encore déclaré. Mais « je ne veux pas que le sport soit mêlé à la politique car je ne suis qu’une joueuse de tennis de 25 ans. Je veux juste être une joueuse de tennis. »

La Biélorusse, qui pourrait devenir numéro 1 mondiale à l’issue de la quinzaine parisienne, s’était soustraite à l’exercice normalement obligatoire de la conférence de presse après ses deux matches précédents, avec l’accord du tournoi parisien au motif de préserver sa « propre santé mentale » et son « bien être », faisait suite à son passage devant la presse après son deuxième tour. Dans un échange tendu, une journaliste ukrainienne l’avait sommée de s’expliquer sur ses liens avec Alexander Loukachenko.

Jusque-là, Sabalenka ne s’était jamais véritablement exprimée en son nom propre, mais de manière plus générale. « Aucun athlète russe ou biélorusse ne soutient la guerre. Pourquoi faut-il dire haut et fort ce genre de choses ? C’est évident, comme 1 + 1 = 2 », avait-elle par exemple déclaré après son match du premier tour face à une autre Ukrainienne, Marta Kostyuk.

L’Ukrainienne Elina Svitolina (à gauche) va directement serrer la main de l’arbitre sans saluer son adversaire biélorusse, Aryna Sabalenka, après sa défaite à Roland-Garros, le 6 juin 2023.
Le 07/06 à 00:20

Barrage de Nova Kakhovka | Un représentant américain aux Nations unies vise indirectement la Russie

Interrogé par des journalistes avant la réunion du conseil de sécurité des Nations unies, Robert Wood, l’ambassadeur adjoint des États-Unis, a déclaré ne pas avoir encore d’informations sur la raison de la rupture du barrage de Kakhovka, mais a insinué que la Russie en portait probablement la responsabilité.

« Pourquoi l’Ukraine ferait-elle cela à son propre territoire et à son propre peuple, inonderait-elle ses terres, forcerait-elle des dizaines de milliers de personnes à quitter leurs maisons ? Cela n’a pas de sens », a déclaré M. Wood.

« Nous espérons avoir plus d’informations dans les jours à venir », a-t-il ajouté.

Le 07/06 à 00:03

Russes et Ukrainiens se rejettent de nouveau la responsabilité de la destruction du barrage de Kakhovka, devant les Nations unies

Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies ce mardi après la destruction du barrage de Kakhovka, les représentants russe et ukrainien se sont mutuellement accusés de cette destruction, comme l’ont fait leurs capitales.

« Le sabotage délibéré mené par Kiev contre une infrastructure essentielle est très dangereux et peut fondamentalement être classifié comme crime de guerre ou acte de terrorisme », a déclaré l’ambassadeur russe Vassily Nebenzia, accusant Kiev et « ses parrains occidentaux » de « porter la pleine responsabilité de la tragédie en cours ».

« Nous avons déjà observé la technique de blâmer la victime pour vos propres crimes », a répondu l’ambassadeur ukrainien Sergiy Kyslytsya, décrivant un acte de « terrorisme écologique et technologique » contre ce barrage situé dans une zone occupée par les Russes. « En recourant à la tactique de la terre brûlée, ou dans ce cas de la terre inondée, les occupants russes reconnaissent en réalité que les territoires capturés ne leur appartiennent pas et qu’ils ne sont pas en mesure de garder ces terres », a-t-il ajouté.

Lors de cette réunion d’urgence, le responsable des Nations unies pour les affaires humanitaires, Martin Griffiths, a décrit une catastrophe dont « l’ampleur ne pourra être pleinement évaluée que dans les prochains jours » mais dont les conséquences seront « graves et de portée importante » des deux côtés de la ligne de front.

« Les dommages provoqués par la destruction du barrage signifient que la vie va devenir intolérablement plus dure pour ceux qui souffrent déjà du conflit. Les conséquences de ne pas être en capacité de fournir d’aide à des millions de personnes touchées par les inondations dans ces zones sont potentiellement catastrophiques », a-t-il insisté.

Il s’est particulièrement inquiété du « coup porté à la production agricole » et des « risques de contamination par les mines et engins explosifs » qui pourraient être emportés par les eaux « dans des zones évaluées sûres récemment ».

L’ambassadeur chinois Zhang Jun s’est de son côté inquiété d’un risque de « prolongation ou même d’escalade de la crise en Ukraine ».

« Ce qui vient de se passer nous rappelle encore une fois que tout peut se produire lors d’un conflit », a-t-il ajouté, appelant les parties « à faire preuve de bon sens, de retenue et à reprendre des négociations de paix dès que possible ».

Le 06/06 à 23:26

Le patron de l’AIEA annonce se rendre prochainement à la centrale de Zaporijia

« Après les développements préoccupants suite à la destruction du barrage de la centrale de Kakhovka, je dirigerai la prochaine rotation de notre mission de support et d’assistance à la centrale de Zaporijia la semaine prochaine avec une équipe renforcée », a tweeté, ce mardi soir, Rafael Grossi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Il faut rappeler que la centrale de Zaporijia, occupée par l’armée russe, se retrouve en première ligne après la destruction partielle du barrage de Kakhovka, dont l’eau est utilisée pour refroidir le combustible et éviter un accident nucléaire.

« Un moment crucial pour la sûreté nucléaire », ajoute M. Grossi dans son message.

Depuis plusieurs mois, l’AIEA a établi une présence permanente sur le site de la centrale de Zaporojia, occupée par les forces russes, en raison de craintes sur la sécurité de la centrale près de laquelle des bombardements ont parfois lieu.

Le 06/06 à 22:41

La CIA avait été avertie d’un projet ukrainien de sabotage du gazoduc Nord Stream, selon le Washington Post

Une agence de renseignement d’un pays européen avait prévenu la CIA en juin 2022 que des forces spéciales ukrainiennes comptaient saboter le gazoduc Nord Stream, rapporte mardi le Washington Post.

Le quotidien cite des informations issues des nombreux documents confidentiels publiés en ligne par le jeune militaire américain Jack Teixeira avant que la fuite ne soit découverte et le suspect appréhendé à la mi-avril.

Ces documents indiquaient qu’une agence de renseignement d’un pays européen non spécifié avait informé la CIA, quatre mois après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, que des plongeurs militaires répondant directement au commandant en chef des forces armées ukrainiennes prévoyaient de saboter le gazoduc.

Nord Stream 1 et 2, qui transportaient du gaz naturel de la Russie vers l’Allemagne, ont été endommagés par des explosions sous-marines le 26 septembre, ce qui les a rendus inopérants, privant potentiellement Moscou de milliards de dollars de revenus. Plusieurs pays, dont la Russie, l’Ukraine et les Etats-Unis, avaient été accusés d’en porter la responsabilité, mais tous s’en étaient défendus.

Selon le Washington Post, les Etats-Unis, après avoir été prévenus du supposé projet d’attaque, en avaient averti des alliés, dont l’Allemagne. Pour l’agence européenne de renseignement à l’origine de ces informations, l’opération supervisée par le général Valeri Zaloujny, a été menée à l’insu du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Les révélations du Washington Post sont cohérentes avec les conclusions d’enquêteurs allemands selon lesquelles une équipe de six personnes munies de faux passeports aurait loué un voilier à Rostock, en Allemagne, pour mener l’opération. La société polonaise de location serait en fait détenue par des Ukrainiens. Des médias danois ont toutefois récemment rapporté qu’un navire de la marine russe spécialisé dans les opérations sous-marines avait été photographié près de la zone du sabotage peu avant les explosions.

Le 06/06 à 21:55

L’Australie envisagerait de fournir à l’Ukraine ses 41 F/A-18 Hornet retirés du service

L’Australie pourrait fournir à l’Ukraine ses 41 avions de combat F/A-18 Hornet retirés du service, rapporte mardi l’Australian Financial Review (AFR), citant des sources non identifiées. Canberra a entamé des discussions à ce sujet avec Kiev et les Etats-Unis, qui y seraient « favorablement disposés », poursuit l’AFR.
Robert Potter, un expert australien qui conseille le gouvernement ukrainien, a confirmé au journal que des négociations étaient en cours, mais qu’aucun accord n’avait encore été conclu. Les Hornet de la Royal Australian Air Force doivent être remplacés par 72 avions de combat F-35 de cinquième génération.

Le 06/06 à 21:43

Le pic des inondations dues à la destruction du barrage de Kakhovka attendu mercredi matin

Les inondations dues à la destruction du barrage de Kakhovka atteindront leur niveau le plus haut mercredi matin et la situation devrait se stabiliser dans quatre à cinq jours, annonce Ihor Syrota, directeur la compagnie publique d’hydroélectricité Ukrhydroenergo, sur Telegram.

Selon Serhii Lysak, gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk, le niveau de l’eau de la retenue avait baissé de près de 1,5 mètre à la mi-journée.

Le 06/06 à 21:23

L’Ukraine va recevoir un nombre significatif de F-16, selon Volodymyr Zelensky

L’Ukraine va recevoir un « nombre significatif » d’avions de combat F-16, a promis mardi le président Volodymyr Zelenski. « Je suis très heureux de recevoir cette information, j’ai eu de la chance. D’habitude, nous devons négocier pour un ou deux avions à la fois, mais cette fois, nous avons reçu une offre importante », a-t-il déclaré à la presse, sans préciser sa provenance. L’accord doit encore être approuvé par les Etats-Unis, où les F-16 sont fabriqués, a-t-il ajouté.
Le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont promis à la mi-mai de former une « coalition internationale » pour livrer des F-16 à l’Ukraine et de former des pilotes ukrainiens. A ce jour, l’initiative regroupe huit pays européens et les Etats-Unis.

Le 06/06 à 21:13

L’UE a promis à l’Ukraine « l’aide nécessaire » après l’explosion du barrage de Kakhovka

L’UE apportera « l’aide nécessaire » à l’Ukraine après la destruction partielle du barrage hydroélectrique de Kakhovka, dans le sud du pays, a annoncé mardi le chef de la diplomatie ukrainienne après une conversation téléphonique avec son homologue européen, Josep Borrell.

« L’UE est prête à fournir l’assistance et l’aide humanitaire nécessaires pour atténuer les conséquences de cette catastrophe provoquée par la Russie », a écrit Dmytro Kuleba sur Twitter.

Le 06/06 à 20:50

Barrage de Nova Kakhovka | Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité programmée ce soir

A la demande de l’Ukraine et de la Russie, selon des sources diplomatiques, une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies sur la destruction partielle du barrage de Nova Kakhovka a été programmée mardi à 22 heures (heure à Paris).

Le 06/06 à 20:43

« 23 localités sont inondées » à la suite de la destruction partielle du barrage de Kakhovka, selon la police nationale ukrainienne

« A l’heure actuelle, 23 localités sont inondées », a annoncé la police nationale ukrainienne, mardi soir sur Telegram, à la suite de la destruction partielle du barrage de Kakhovka. Sur la rivière Dnipro, au niveau de Kherson, « le niveau de l’eau a augmenté de 3,24 mètres depuis l’explosion ».

En raison de la montée du niveau de l’eau, « les citoyens qui s’attendaient à ce que les conséquences soient moins graves pendant la journée commencent à évacuer », a précisé le communiqué. A 21 heures (20 heures à Paris), « 1 366 personnes ont été évacuées » de Kherson, a-t-il ajouté.

Le 06/06 à 20:27

La Russie proteste officiellement contre l’utilisation présumée d’armes belges lors d’incursions sur son sol

La Russie a convoqué mardi l’ambassadeur de Belgique à Moscou pour protester contre l’utilisation présumée d’armes belges par des Russes combattant aux côtés de l’Ukraine « qui ont mené des attaques terroristes dans la région de Belgorod ».

« La Russie avait à plusieurs reprises mis en garde contre le danger que les forces armées ukrainiennes soient approvisionnées en armes et équipements occidentaux et que ceux-ci se répandent de manière incontrôlée », a ajouté le ministère des affaires étrangères russe. Moscou a appelé la Belgique à « ne pas fermer les yeux sur les preuves de plus en plus nombreuses du soutien apporté » par Kiev à ces groupes armés qui « s’en prennent aux civils et aux infrastructures civiles en Russie ».

Le 06/06 à 20:14

La destruction du barrage de Kakhovka n’affectera pas les plans de contre-offensive de Kiev, estime Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien a assuré mardi que la destruction partielle du barrage hydroélectrique de Kakhovka dans le sud du pays n’a pas changé les plans de la contre-offensive préparée depuis des mois par Kiev.

« L’état de préparation [des troupes] est maximal », a ajouté Volodymyr Zelensky, mardi sur Telegram, après une réunion avec son état-major.

Le 06/06 à 20:00

La Maison Blanche met en garde contre un impact « dévastateur » pour l’approvisionnement en énergie de l’Ukraine de la destruction partielle du barrage de Kakhovka

La destruction partielle d’un barrage en Ukraine a « certainement [fait] de nombreux morts », selon John Kirby, un porte-parole de la Maison Blanche. « Nous essayons toujours de comprendre ce qui s’est passé, mais les Russes avaient illégalement pris le contrôle de ce barrage et de ce réservoir il y a plusieurs mois et ils l’occupaient quand l’explosion s’est produite », a-t-il dit. « Il est très clair que la destruction délibérée d’infrastructures civiles n’est pas autorisée par le droit de la guerre », a ajouté John Kirby.

Il a par ailleurs mis en garde contre un impact « dévastateur » pour l’approvisionnement en énergie de l’Ukraine de la destruction partielle du barrage hydroélectrique de Kakhovka.

Le 06/06 à 19:50

Olechky est « presque totalement inondée », selon le chef du gouvernement de la région de Kherson, installé par Moscou

La ville d’Olechky, dans la partie occupée par la Russie de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, est « presque totalement inondée » à la suite de l’effondrement du barrage de Nova Kakhovka, a déclaré mardi sur Telegram Andrey Alekseenko, le chef du gouvernement de la région de Kherson, installé par Moscou.

« Au total, plus de 100 bus ont été rassemblés dans les zones côtières pour évacuer les personnes. Dans les campements sécurisés, 5 000 places sont en cours de préparation pour accueillir les personnes évacuées », a-t-il précisé.

Le contexte

Live animé par Charlotte Herzog et Solène L'Hénoret

Image de couverture : Rues inondées à Kherson, le 6 juin 2023, après la destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine. Evgeniy Maloletka / AP
  • L’Ukraine a annoncé évacuer « plus de 17 000 » civils des zones inondées autour du barrage de Kakhovka (sud), partiellement détruit tôt mardi matin dans une explosion pour laquelle les deux camps se rejettent la responsabilité. A Kherson, environ 1 300 personnes ont été évacuées à 15 heures (14 heures à Paris), a annoncé mardi la police nationale.
  • Pour le Kremlin, « toute la responsabilité repose sur le régime de Kiev ». « Il s’agit sans équivoque d’un acte de sabotage délibéré de la partie ukrainienne qui a été planifié et réalisé sur ordre de Kiev », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en disant rejeter « fermement » les accusations des autorités ukrainiennes qui en imputent la responsabilité à Moscou.
  • A la suite de la destruction partielle du barrage de Kakhovka, Kiev « réclame une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies », a fait savoir dans un communiqué le ministre des affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba, appelant l’Union européenne et le G7 « à imposer de nouvelles sanctions dévastatrices à la Russie ».
  • L’Ukraine a qualifié la Russie d’« Etat terroriste » devant la Cour internationale de justice, l’accusant d’avoir détruit le barrage de Kakhovka, dans ce qu’elle a dénoncé comme une campagne de violence lancée depuis plusieurs années.
  • La centrale hydroélectrique du barrage de Kakhovka « ne peut pas être restaurée, elle est complètement détruite. La structure hydraulique est en train d’être emportée », a affirmé, mardi à la télévision ukrainienne, Ihor Syrota, le chef de l’opérateur ukrainien Ukrhydroenergo,
  • « 150 tonnes d’huile moteur » se sont déversées dans le fleuve Dniepr à la suite de la destruction du barrage, selon les responsables ukrainiens, qui mettent en garde contre un risque environnemental. Sur Telegram, Andriy Yermak a lui dénoncé « un écocide » de la part de la Russie.
  • La destruction du barrage de Kakhovka est pour Londres « un acte odieux », « un crime de guerre ». Cette attaque, « c’est quelque chose qui a une nouvelle dimension, mais qui correspond aussi à la manière dont Poutine mène cette guerre », a dénoncé le chancelier allemand. Le secrétaire de l’OTAN s’est dit lui, « scandalisé » par cet acte « qui met en danger des milliers de civils et cause de graves dommages à l’environnement ». Charles Michel a affirmé de son côté que « la destruction d’une infrastructure civile est clairement un crime de guerre et nous demanderons des comptes à la Russie et à ses affiliés ».
  • L’armée russe a reconnu mardi que « 71 militaires ont été tués et 210 ont été blessés » dans les opérations destinées à repousser des attaques ukrainiennes sur tout le front ces trois derniers jours

Retrouvez notre direct d’hier en cliquant sur ce lien.

Décryptages. Le Dniepr, un fleuve devenu ligne de front entre Russes et Ukrainiens

Factuel. Après la destruction partielle du barrage Kakhovka, Zelensky dénonce un « crime de guerre »

Décryptages. La sûreté des centrales nucléaires ukrainiennes à l’épreuve de la guerre

Vidéo. Les images de la destruction de l’important barrage de Nova Kakhovka

Récit. Les rebelles russes qui ont traversé la frontière espèrent « rester en Russie »

Tribune. Jonathan Littell : « Des hommes comme Oleg Orlov se battent pour ce que la Russie devrait être »

Chronique. Jean-Pierre Filiu : « La campagne moyen-orientale de Volodymyr Zelensky »

Témoignages. Les lettres d’Olga et de Sasha : « En mai, il y a eu une dizaine de bombardements. La nuit, les gens se réfugient à nouveau dans des abris. C’est le mois de l’insomnie »

Reportage. En République tchèque, une usine fabrique des engins militaires gonflables pour tromper l’armée russe

Factuel. Les réponses du « Monde » à vos questions les plus fréquentes

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