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La consultation chez le médecin généraliste passe à 26,50 euros au 1ᵉʳ novembre

L’augmentation de 1,50 euro de plusieurs tarifs de consultation médicale, qui va entrer en vigueur ce mercredi, reste vécue comme une humiliation par les syndicats de praticiens libéraux.

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Publié le 01 novembre 2023 à 05h45

Temps de Lecture 3 min.

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Le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, à l’Elysée, le 18 octobre 2023.

A compter du 1er novembre, le montant de la consultation de base chez le généraliste va augmenter, passant de 25 euros à 26,50 euros. Dans les cabinets de spécialistes, cette revalorisation de 1,50 euro portera le tarif à 31,50 euros, pour la consultation coordonnée – lorsqu’un médecin traitant adresse un patient à un spécialiste – et celle de suivi. Ce changement devrait avoir un impact limité pour les patients : s’ils se verront bien facturer ces hausses qui toucheront un certain nombre d’actes, le reste à charge, après les remboursements de l’Assurance-maladie et de la complémentaire santé, demeurera inchangé.

Ces nouveaux tarifs sont issus du règlement arbitral pris au printemps par l’Etat, après l’échec des négociations conventionnelles entre l’Assurance-maladie et les syndicats de médecins libéraux. Ils ne constituent qu’une « étape », a d’ores et déjà promis le directeur de l’Assurance-maladie, Thomas Fatôme, alors que les syndicats de médecins appelaient, au minimum, à une augmentation sans condition à 30 euros pour la consultation chez le généraliste. L’engagement est le même du côté du ministre de la santé, Aurélien Rousseau, qui a donné le coup d’envoi de nouvelles discussions conventionnelles, mardi 17 octobre, en envoyant aux acteurs sa lettre de cadrage. La négociation doit débuter officiellement à la mi-novembre, selon l’Assurance-maladie.

Saluant cette reprise, les médecins libéraux, dont douze syndicats et organisations professionnelles avaient appelé à la grève, le 13 octobre, ont « suspendu » leur mouvement après quelques jours seulement. Mais le passage à 26,50 euros au 1er novembre constitue toujours une date sensible, cette somme de 1,50 euro restant vécue comme une « humiliation », souligne-t-on dans les rangs syndicaux.

« Les négociations reprennent »

« Le tarif va faire grincer des dents à chaque consultation, psychologiquement les médecins vont être très énervés », avance Agnès Giannotti, à la tête de MG France, le principal syndicat de médecins généralistes. Ce montant n’a pas bougé depuis 2017 ne manquent pas de rappeler les médecins. Fixé à 20 euros jusqu’en 2005, le tarif a ensuite progressivement augmenté jusqu’à 23 euros en 2010, avant de passer, sept ans plus tard, aux 25 euros pratiqués jusqu’à maintenant. « Heureusement que les négociations reprennent, mais il faudra très rapidement des résultats, on ne peut pas attendre un an », reprend la syndicaliste, qui appelle à ce que le ministre écarte la règle des stabilisateurs économiques, soit le délai de six mois après la signature d’une convention pour voir ses mesures tarifaires entrer en vigueur.

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