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Mon master : ouverture des candidatures sur la plate-forme pour les études postlicence avec un nouveau calendrier

Pour la première fois, la procédure proposera une phase complémentaire nationale pour offrir une seconde chance aux étudiants qui n’auront pas obtenu d’affectation.

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Publié le 26 février 2024 à 16h20 (republication de l’article du 29 janvier 2024 à 05h45)

Temps de Lecture 3 min.

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Université Paris-Panthéon-Assas, en 2017.

Deuxième année pour Mon master et déjà un certain nombre de nouveautés pour cette plate-forme, annoncée en 2022 et lancée au pas de course en 2023. Son objectif : centraliser et harmoniser les calendriers d’inscription pour les titulaires d’une licence souhaitant poursuivre leurs études. Après une première année de « rodage », le ministère de l’enseignement supérieur a annoncé, en décembre, une série d’améliorations pour cette deuxième édition : une ergonomie optimisée, une phase complémentaire nationale, un calendrier plus adapté pour l’alternance… A partir du lundi 29 janvier, les candidats ont pu découvrir l’ensemble des formations disponibles pour la rentrée. La phase de candidature s’est ouverte lundi 26 février.

Très attendue, la mise en place d’une phase complémentaire ouvrira fin juin, après la phase principale d’admission, selon le même modèle que Parcoursup, la plate-forme d’orientation postbac. Elle sera ouverte à tous les candidats qui n’auront pas accepté définitivement une proposition lors de la première étape. Les étudiants pourront y réaliser jusqu’à dix vœux en formation classique et dix dans des formations en alternance.

L’instauration d’une phase complémentaire était « nécessaire » après le constat, en 2023, d’une forte volatilité des candidatures, assure le coordinateur des vice-présidents de la commission de la formation et de la vie universitaire, David Leroy. Une partie des formations avaient épuisé trop rapidement leur liste d’attente, ce qui les a obligées à utiliser leur ancien système de recrutement interne.

« Logique du premier arrivé, premier servi »

Cette nouvelle étape devrait permettre de « fluidifier » la seconde partie des affectations, assure le ministère. Lors de la session précédente, sur les 173 000 candidats, 27 000 n’avaient toujours pas eu de proposition d’admission à l’issue de la phase principale, le 23 juin 2023. Les étudiants pouvaient alors saisir le recteur ou passer par les nouvelles phases d’admission des universités, qui s’étaient tenues tout l’été.

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Du côté de l’alternance, ce nouveau calendrier est aussi salué. Le dépôt des candidatures s’effectue un mois plus tôt – du 26 février au 24 mars –, ce qui permet aux étudiants d’anticiper les recherches d’apprentissage dès le début de l’année. En 2023, les universitaires s’étaient plaints d’un calendrier trop tardif, provoquant un manque de compétitivité de leurs étudiants par rapport aux apprentis des écoles privées.

Autre nouveauté : pour être acceptés dans ces formations en apprentissage, les étudiants doivent déposer un contrat ou une promesse d’embauche sur la plate-forme. Ce fonctionnement permet d’éviter que des candidats acceptés, mais sans contrat, ne rejoignent la formation, tandis que ceux qui sont sur liste d’attente, mais qui ont trouvé une alternance, s’en voient refuser l’accès. Un système qui ne convainc pas Arnaud Thauvron, vice-président formation et commission de la formation et de la vie universitaire de l’université Paris-Est-Créteil. « On retourne à la logique du premier arrivé, premier servi, regrette-t-il. Cela risque de créer de fortes inégalités. On sait à quel point les recherches d’entreprise se jouent sur le capital social et le réseau familial. »

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