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Elisabeth Borne maintenue au poste de première ministre, remaniement en vue

Le président de la République va prendre la parole sur les « cent jours » avant la fin de la semaine, a fait savoir l’Elysée. Des « ajustements » doivent être apportés à l’équipe gouvernementale.

Le Monde

Publié le 17 juillet 2023 à 19h42, modifié le 17 juillet 2023 à 21h13

Temps de Lecture 1 min.

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La première ministre, Elisabeth Borne, et le président de la République, Emmanuel Macron, le 13 juillet 2023 à Paris.

Leur relation connaît des hauts et des bas, au point qu’un changement de premier ministre était évoqué. Mais Emmanuel Macron a finalement choisi de maintenir Elisabeth Borne à Matignon, a fait savoir l’Elysée, lundi 17 juillet.

Confirmée, la première ministre est chargée de mener un remaniement du gouvernement dans les jours à venir. Son entourage évoque « des ajustements » qui seront proposés « cette semaine ». Selon nos informations, Mme Borne a commencé, lundi, à prendre contact avec certains ministres pour leur signifier leur maintien ou non au sein du gouvernement.

Le président de la République va prendre la parole « d’ici à la fin de la semaine » pour rappeler « le cap clair qui est le sien », a précisé l’Elysée au Monde. « L’objectif des cent jours a été tenu et le calme est revenu. Le 14-Juillet a été un succès. La loi de programmation pour la justice sera soumise au vote ce mardi soir à l’Assemblée nationale après le vote définitif de la loi de programmation militaire. Le pays avance. L’exécutif doit travailler et préparer la rentrée », a expliqué la présidence de la République.

Le chef de l’Etat, en déplacement jusqu’à mardi à Bruxelles, offre ainsi une première perspective sur l’issue qu’il compte donner à ses « cent jours », décrétés le 17 avril afin de trouver un débouché à la crise des retraites.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Elisabeth Borne, une première ministre fragilisée

Résiliente et sans réelle concurrence

Première ministre en sursis, Elisabeth Borne a déjà survécu à des législatives ratées il y a plus d’un an, puis au 49.3 utilisé pour faire passer la très contestée réforme des retraites au printemps, et à de multiples dissonances avec le président de la République. Mais, résiliente, sans concurrence capable de changer vraiment la donne, elle a finalement réussi à s’ancrer.

Elle assurait ainsi le 8 juillet au Parisien avoir « délivré » la feuille de route des « cent jours » du président sur le travail, l’ordre républicain, la transition écologique et les services publics de la santé et de l’éducation. Tout en convenant dans la foulée, avec les syndicats et le patronat, d’un nouvel agenda social qui la projette à l’automne sur son contenu.

Un peu plus tôt dans la journée, Mme Borne avait nommé un nouveau directeur de cabinet en la personne de Jean-Denis Combrexelle, spécialiste du code du travail qui occupait un poste équivalent auprès du ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti. Il remplace Aurélien Rousseau, qui aurait dû quitter ses fonctions le 1er juillet.

« Pour que rien ne change, il ne faut rien changer. Le maintien d’Elisabeth Borne à Matignon traduit la dramatique déconnexion du président de la République qui a perdu tout contact avec le peuple et condamne le pays à l’impuissance et à l’immobilisme », a réagi sur Twitter la cheffe de file des députés Rassemblement national, Marine Le Pen.

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