Covid - Chine : écoles fermées, appels au confinement... le rebond épidémique frappe Pékin de plein fouet

  • Ce dimanche, les autorités de Shijiazhuang ont annoncé qu'elles conduiraient des tests de dépistage massifs dans six des huit districts de la ville.
    Ce dimanche, les autorités de Shijiazhuang ont annoncé qu'elles conduiraient des tests de dépistage massifs dans six des huit districts de la ville. EPA - WU HAO
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Reuters

Les élèves de plusieurs districts de Pékin étaient contraints lundi de suivre l'école à la maison, les autorités ayant appelé les habitants à rester chez eux face à une nouvelle vague de contaminations au Covid-19 qui touche la capitale chinoise et d'autres villes du pays.

Le regain de contaminations s'étend de la ville de Zhengzhou, dans la province centrale de Henan jusqu'à Chongqing, située au sud-ouest de la Chine. Les autorités ont recensé dimanche 26.824 nouveaux cas locaux, soit un niveau proche du pic pandémique d'avril dernier.

Elles ont aussi annoncé deux décès à Pékin, contre un recensé samedi, qui était le premier annoncé depuis la fin mai.

Très touchée par le regain épidémique, la ville de Guangzhou, où résident près de 19 millions d'habitants, a instauré un confinement de cinq jours à Baiyun, son district le plus peuplé. Elle a aussi suspendu les services de restauration et fermé les boîtes de nuit et théâtre dans le principal quartier d'affaires.

À Pékin, 962 nouvelles infections ont été recensées dimanche, contre 621 la veille. Le district de Chaoyang, où résident 3,5 millions d'habitants, a exhorté ses résidents à rester à la maison et à suivre l'école à domicile.

Certaines écoles dans les districts de Haidian, Dongcheng et Xicheng ont également interrompu les cours en présentiel.

Assouplissement mis à mal

Cette dernière vague de contaminations au COVID-19 met à mal le récent assouplissement par la Chine de sa politique de "zéro-COVID", un ajustement qui permettait aux villes d'adopter des mesures plus ciblées et moins restrictives afin de moins pénaliser l'économie.

La semaine dernière, plusieurs villes chinoises ont ainsi commencé à supprimer les tests de routine du COVID-19, notamment la ville de Shijiazhuang, dans le nord du pays, considérée comme un possible modèle pour l'assouplissement de la politique de "zéro-COVID".

Tests de dépistage massifs

Mais dimanche soir, les autorités de Shijiazhuang ont annoncé qu'elles conduiraient des tests de dépistage massifs dans six des huit districts de la ville durant les cinq prochains jours après avoir recensé 641 nouveaux cas journaliers. Elles ont aussi encouragé les habitants à faire du commerce en ligne et ordonné à certaines écoles de suspendre les cours en présentiel.

Les efforts de la Chine pour mieux cibler sa réponse sanitaire au COVID-19 avaient fait espérer aux investisseurs un assouplissement plus important en dépit de l'approche de l'hiver.

Les marchés boursiers et les cours du pétrole étaient orientés à la baisse lundi, les opérateurs redoutant l'impact économique de cette dernière vague de COVID-19 en Chine.

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Les commentaires (2)
Cale_Tucker Il y a 1 année Le 21/11/2022 à 14:13

Le zero cobid pékinois est une honte sans aucun précédent , tout comme notre pass sanitaire .

Anonyme45102 Il y a 1 année Le 21/11/2022 à 12:45

Il y a plusieurs catégories d'individus qui vivent et se croisent à Pékin. Ceux des différentes classes aisées qui sont d'origine pékinoise vivant dans des conditions agréables et les très pauvres qui sont des migrants intérieurs venant de la campagne et qui vivent dans des conditions de promiscuité et d'hygiène épouvantables. la moindre contamination de l'un contamine tout le groupe et la première catégorie également car nous sommes tous égaux face à ces virus. Tant que les conditions de vie des uns ne s'améliorera pas, les contaminations de tous continueront. En France, lors des épisodes épidémiques, il a été possible aux contaminés d'aller dans des hôtels pour s'isoler et ne pas contaminer leur famille.