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Journal d'Haïti et des Amériques

Haïti devrait avoir un nouveau président en février 2026

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La transition politique progresse en Haïti. Le Conseil présidentiel se met en place laborieusement et la presse suit chaque étape. Gazette Haïti nous apprend qu'un accord a été envoyé hier, à l'organisation régionale Caricom pour transmission au Premier ministre démissionnaire Ariel Henry. Selon ce texte qu’a pu consulter l’agence Alterpresse, la transition s’achèvera, avec l'élection d'un nouveau président, dans deux ans. « Le mandat du Conseil présidentiel (...) prend fin le 7 février 2026 », date à laquelle le nouveau président entrera en fonctions, peut-on lire dans cet accord.

Dans une rue de Port-Au-Price, en Haïti, le 1ᵉʳ avril 2024.
Dans une rue de Port-Au-Price, en Haïti, le 1ᵉʳ avril 2024. AFP - CLARENS SIFFROY
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Outre cette élection, il y aura au menu de ces 22 mois de transition, de très nombreux chantiers. Alterpresse détaille « les grandes lignes de la feuille de route » : « rétablir la sécurité », assainir les institutions, lutter contre la corruption et l'impunité, préparer « un plan économique pour soutenir la relance humanitaire et économique ». Pour parvenir à tout cela, des « structures seront mises en places », explique l'agence de presse qui parle d'un Conseil national de sécurité, d'un Comité de pilotage, d'un Parquet national financier ou bien encore d'une commission de vérité, justice et réparation pour « faire la lumière » sur les crimes, notamment de sang, commis ces derniers temps.

Les zones rurales haïtiennes pas épargnées

Pendant ce temps-là, la situation continue de se dégrader en Haïti. C'est désormais tout le pays qui est touché par les conséquences de la crise, y compris les zones rurales. Le site Ayibopost consacre un long reportage à l'Artibonite, « cette zone agricole devenue vallée du crime ». Dans ce département du nord-ouest du pays, « les gangs volent le bétail, attaquent et pillent les paysans (...) Les abus sexuels deviennent monnaie courante (...) Les morts s’empilent. »

Dans ces conditions, « beaucoup de paysans abandonnent des terres cultivables », explique encore Ayibopost. Comme l’a raconté Paolo Silveri, directeur pour Haïti du Fonds international pour le développement agricole, à Achim Lippold, en 2023 en Haïti, « la production agricole a chuté de 39% pour le maïs, de 33% pour le riz et de 22% pour le sorgho. La situation est assez grave et elle continue de se détériorer. Le blocage des voies de communication empêche les denrées alimentaires d’être écoulées sur les marchés et empêche aussi les engrais et les semences d’arriver dans les champs. »

Le Mexique saisit la CIJ

Deux jours après un raid de la police équatorienne, pour arrêter au sein même de l'ambassade du Mexique à Quito, un ancien vice-président recherché par la justice, la polémique ne retombe pas. Les autorités mexicaines comptent saisir ce lundi la Cour internationale de justice. Le Brésil, le Chili, l’Argentine, l’Union européenne et même les Nations unies ont critiqué l’Équateur qui se retrouve très isolé sur la scène diplomatique. Comme l’explique notre correspondant à Quito, Éric Samson, le président Daniel Noboa était prêt à prendre ce risque.

Premier débat entre les candidats à la présidentielle mexicaine

Au Mexique, l’actualité, c’est aussi le premier débat présidentiel qui a eu lieu hier. Un débat « ennuyeux », juge le journal Milenio. Les trois candidats « ne se sont pas écoutés les uns les autres, se sont mal comportés et ont été les personnages d'une fresque déchirée ». Un pays polarisé dans lequel l'autre n'a pas sa place.

Au Pérou, une loi menace la forêt amazonienne

Notre dossier du jour nous emmène dans la forêt amazonienne, au Pérou où beaucoup d'ONG, de chercheurs et d'États étrangers s'inquiètent d'un retour en arrière concernant la protection de l'environnement avec l’entrée en vigueur d'une nouvelle loi. Soutenu par certains députés proches de grandes entreprises et d'intérêts économiques locaux, ce texte pourrait encourager la déforestation, comme nous le raconte notre correspondante Juliette Chaignon.

Aux États-Unis, des républicains comptent quitter le Congrès

Une vingtaine d'élus républicains ont l’intention de quitter le Congrès et à ce rythme-là, à compter du 19 avril, les républicains n'auront plus la majorité au Congrès que d'une voix, souligne le Washington Post. Si ces parlementaires font défection avant la fin de leur mandat, c’est parce que « comme le Congrès est devenu plus partisan, il est aujourd'hui plus difficile de faire voter une loi qui compte vraiment », explique le quotidien.

Autre facteur : les tensions internes au sein du parti dont le but, selon un élu, n’est plus de défendre les valeurs conservatrices, mais de « défendre Donald Trump et de marquer des points politiques ».

Le journal de la 1ère

En Guadeloupe, le syndicat Unsa se mobilise.

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