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La série des Nobel se poursuit. Mercredi 4 octobre, l'Académie suédoise des Sciences a décerné le prix Nobel de chimie à Moungi G. Bawendi, Louis E. Brus et Alexei I. Ekimov pour « pour la découverte et la synthèse de points quantiques ». Le comité a récompensé les travaux ayant permis « la découverte et le développement des points quantiques, des nanoparticules si petites que leur taille détermine leurs propriétés », selon le jury.
Les noms des lauréats avaient été dévoilés par erreur quelques heures avant la proclamation officielle, affirmaient plusieurs médias suédois. La fuite des noms des Nobel est rare, les Académies chargées de choisir les lauréats prenant le soin de garder leurs débats secrets. La liste des nominés est également secrète pendant cinquante ans. Le comité a indiqué, quelques instants après l'officialisation, qu'il « regrett[ait] profondément » cette fuite.
En 2022, le Nobel de chimie avait été attribué à Carolyn Bertozzi (États-Unis), Morten Meldal (Danemark) et Barry Sharpless (États-Unis) pour le développement de la chimie click et de la chimie bio-orthogonale.
Mardi, le Nobel de physique a consacré les travaux de la Franco-Suédoise Anne L'Huillier, du Français Pierre Agostini et de l'Austro-Hongrois Ferenc Krausz. Ils ont été récompensés pour leurs expériences sur les flashs lumineux ayant permis de comprendre les mouvements ultra-rapides des électrons dans les atomes et molécules.
Les très attendus prix Nobel de littérature et de la paix seront annoncés respectivement jeudi et vendredi. Le prix Nobel d'économie, décerné pour la première fois en 1969, sera, lui, dévoilé lundi 9 octobre.
Pour tous les lauréats du millésime 2023, le chèque accompagnant le prix est désormais de onze millions de couronnes (920 000 euros), soit la plus haute valeur nominale (dans la devise suédoise) dans l'histoire plus que centenaire des Nobel.
Les points quantiques, ça doit faire entre 20 et 30 ans que je les "suis"…
Ils ont commencé par faire des laser, mais avec des rendements (en fabrication) trop bas. Je me souviens d'une photo (au MEB) d'un unique laser "réussi" au milieu d'un paysage de "pyramides tronquées".
Pour obtenir un rendement "industriel", ils ont laissé tomber le coté "laser", mais le principe demeure (énergie des photons, donc couleur, définie par la seule dimension de la structure émettrice). En retrait par rapport à leurs ambitions initiales, mais, à défaut de faire un écran par juxtaposition de lasers à point quantique, ils ont au moins réussi à "percer" sur le marché du rétro-éclairage des écrans à cristaux liquides.
À coté de ça, ils parviennent à changer la couleur en appliquant une pression (par un matériau piézo).
Je dirais qu'il faudra encore une vingtaine d'années pour que cette technologie chamboule notre quotidien (avec un un mélange entre éclairage et écran, et 3 W pour éclairer une pièce). C'est au point que bien des gens, au fil des années, ne voudront plus de fenêtre, dans un appartement souterrain "tout écran" et facile à chauffer. Vous verrez ! (moi, pas…)
Mais ils faudra bien 10 ou 15 ans pour qu'un journaliste "littéraire" commence à comprendre. Le genre pour qui ce qui est "très attendu", c'est un prix de littérature qui sera oublié dans quelques mois. Futilité, quand tu nous tiens…
A la fois Français, Tunisien et Américain... Né à Paris... À suivre.
On a oublié BLM qui aurait aussi pu avoir le prix Nobel de chimie : en quoi transforme-t-il la crédibilité française ?