Bassirou Diomaye Faye a connu une ascension éclair pour devenir le plus jeune président du Sénégal, élu sur la promesse d’un changement radical et sous l’impulsion d’un mentor charismatique, Ousmane Sonko.
Celui que tout le monde appelle « Diomaye » (« l’honorable », en sérère), 44 ans, s’est présenté lors de son premier discours officiel comme l’homme du « changement systémique », mais aussi le garant d’une « démocratie renforcée » et d’une « justice indépendante » dans un pays « apaisé » et « d’espérance ».
Il a défendu un Sénégal « juste et prospère » dans une « Afrique en progrès », d’un ton assuré et formel devant un parterre de chefs d’Etat africains, mais aussi de ses deux épouses, une première dans le pays.
« Je garderai toujours à l’esprit les lourds sacrifices consentis afin de ne jamais vous décevoir », a déclaré le nouveau chef d’Etat, qui a eu une pensée « pour les martyrs de la démocratie sénégalaise, les amputés, les blessés et des anciens prisonniers » des trois années de crise qui ont précédé le scrutin présidentiel.
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