De Jean-Marie à Marine, les vieilles amitiés russes du clan Le Pen
Décryptage C’est un tropisme familial depuis cinquante ans : « Jean-Marie » entretient un lien profond avec les nationalistes antisémites russes, « Marine » soutient Poutine qui mise sur elle depuis dix ans, et « Marion » est reçue à Moscou avec tous les honneurs.
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C’était le 1er février 2017 sur CNN, la grande chaîne américaine d’information continue. Marine Le Pen, alors candidate à l’élection présidentielle, est interrogée sur ses liens avec la Russie de Vladimir Poutine. A propos de la Crimée annexée par Moscou trois ans auparavant, la patronne du Rassemblement national explose : « Mais il n’y a pas eu d’invasion de la Crimée. »
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Faisant sienne la rhétorique du Kremlin, elle ajoute : « La Crimée a toujours été russe. » Puis elle dénonce le mouvement pro-européen qui, à Kiev, a chassé le président prorusse. « Il y a eu un coup d’Etat en Ukraine », assure-t-elle. Vladimir Poutine, son « modèle », est ravi. Il l’adoubera officiellement en la recevant au Kremlin, quelques semaines plus tard, le 24 mars 2017. Une poignée de main bien encombrante aujourd’hui.
Les appartements p…
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