EN DIRECT - Guerre Israël-Hamas : 34 Français supplémentaires ont été évacués de la bande de Gaza

Publié le 3 novembre 2023 à 6h15, mis à jour le 3 novembre 2023 à 23h56

Alors que les combats se poursuivent dans la bande de Gaza, 34 ressortissants français supplémentaires ont pu être évacués, affirme vendredi la ministre des Affaires étrangères.
Emmanuel Macron a de son côté annoncé la tenue d'une conférence humanitaire à Paris le 9 novembre prochain.
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LUTTE CONTRE LA HAINE EN LIGNE

Le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) a été saisi d'au moins 160 messages soupçonnés d'être antisémites ou de soutenir le Hamas ou des actions terroristes, a indiqué ce vendredi le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.


"Le nombre total de procédures dont est avisé le PLNH à caractère antisémite ou au soutien explicite du Hamas ou d'actions terroristes est, au 2 novembre, de 160 messages", d'après le ministère public. "Parmi ceux-ci, 32 ont été laissés ou réorientés vers les parquets de domicile des mis en cause après leur identification."

L'INSTITUT FRANÇAIS ET L'AFP À GAZA BOMBARDÉS : L'ARMÉE ISRAÉLIENNE S'EXPLIQUE SUR LCI

Un bureau de l'AFP à Gaza ainsi que l'Institut français ont été touchés par des frappes israéliennes. Sur LCI, le Colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de Tsahal, affirme qu'Israël "n'avait pas la volonté de viser" ces bâtiments. "Il se peut que dans le souffle d'un tir vers un objectif du Hamas, il y ait eu quelques dégâts", explique-t-il.

Institut français de Gaza bombardé : l'armée israélienne s'expliqueSource : TF1 Info

AMBULANCE BOMBARDÉE À GAZA : L'ARMÉE ISRAÉLIENNE S'EXPLIQUE SUR LCI

L'armée israélienne a bombardé ce vendredi une ambulance devant un hôpital de Gaza, faisant "des dizaines de morts", selon le Hamas. "Il s'agit d'une ambulance utilisée par le Hamas pour transporter des terroristes", explique sur LCI le Colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l'armée israélienne. "Nous avons éliminé dans cette ambulance plusieurs terroristes."

Ambulance bombardée à Gaza : les explications du porte-parole de l'armée israélienne sur LCISource : TF1 Info

Urgent

24 MORTS DANS L'ARMÉE ISRAÉLIENNE DEPUIS LE DÉBUT DE L'OPÉRATION

L'armée israélienne comptabilise "24 morts depuis le début de l'opération terrestre", annonce sur LCI le Colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de Tsahal. "C'est beaucoup. Une armée de terroristes du Hamas se cache, il y a un arsenal caché sur 800 kilomètres de tunnels creusés sous la bande de Gaza."

RÉUNION MINISTÉRIELLE SAMEDI

Les ministres des Affaires étrangères de Jordanie, d'Égypte, d'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du Qatar rencontreront le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, samedi à Amman, pour discuter des moyens d'"arrêter la guerre à Gaza", selon la diplomatie jordanienne.


Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères jordanien a précisé qu'un représentant de l'Autorité palestinienne participera à la réunion, qui se penchera également sur les "répercussions [...] de l'escalade dangereuse qui menace la sécurité dans toute la région".

CONFÉRENCE HUMANITAIRE

La France plaide pour une "trêve humanitaire", alors que le nord de la bande de Gaza est encerclé par l'armée israélienne. En ce sens, Emmanuel Macron annonce ce vendredi l'organisation d'une "conférence humanitaire" dans les prochains jours, à Paris.

ISRAËL CONFIRME AVOIR CIBLÉ UNE AMBULANCE

L'armée israélienne confirme avoir ciblé une ambulance, "utilisée par une cellule terroriste du Hamas", selon elle. Il y a quelques heures, le gouvernement du Hamas a annoncé qu'un bombardement israélien à l'entrée du principal hôpital de Gaza avait fait "des dizaines de morts et blessés".

TIR ISRAÉLIEN SUR L'INSTITUT FRANÇAIS DE GAZA : "ÉTONNEMENT" ET "INCOMPRÉHENSION" DE PARIS

Après le tir israélien sur l'Institut français de Gaza, la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna exprime "étonnement" et "incompréhension".

Urgent

34 RESSORTISSANTS FRANÇAIS ONT QUITTÉ LA BANDE DE GAZA

La ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna annonce que 34 ressortissants français supplémentaires, accompagnés de membres de leurs familles, ont pu quitter la bande de Gaza. "Si je compte les Français, nos agents de l'Institut culturel et leur famille, ça représente environ 170 personnes, seule une partie a pu passer", a-t-elle précisé.

SOUTIEN HUMANITAIRE FRANÇAIS

Le ministère des Affaires étrangères et le ministère des Armées annoncent que "la France affrètera deux nouveaux vols militaires coordonnés [...] afin d'acheminer du fret humanitaire d'urgence au profit des Palestiniens de la bande de Gaza". "Ces deux vols militaires, prévus dans les prochains jours, achemineront 37 tonnes de fret humanitaire supplémentaire", indiquent-ils.

 

"Ce fret humanitaire d'urgence sera remis au Croissant-Rouge égyptien", précise le gouvernement. "Cet envoi est une nouvelle contribution de la France à la réponse à l'urgence humanitaire à Gaza, au bénéfice des populations civiles. La France réitère son appel à une trêve humanitaire, afin que l'aide puisse répondre de manière durable aux besoins des populations civiles à Gaza."

STRATÉGIE ISRAÉLIENNE

L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir achevé l'encerclement de la ville de Gaza, au nord de l'enclave palestinienne, une semaine après ses premières incursions terrestres. Où en est la situation ? Quelle est désormais la stratégie de l'État hébreu ?

Urgent

E. MACRON : "LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME NE JUSTIFIE PAS DE SACRIFIER DES CIVILS"

"La France est engagée dans ce conflit pour éviter toute escalade, appeler à la paix et à la protection de toutes les populations civiles", déclare Emmanuel Macron depuis le Finistère. "Tous les propos excessifs prennent une responsabilité très grave dans cette période."


"Nous sommes en train d'organiser l'évacuation de nos ressortissants et ceux qui contribuent au fonctionnement de l'institut français" à Gaza, touché par une frappe israélienne, poursuit le chef de l'État. "La lutte contre le terrorisme ne justifie pas de sacrifier des civils, en aucun cas. La lutte contre le terrorisme, ce n'est pas l'attaque indiscriminée contre les populations civiles. Donc pas de bombardement contre les populations civiles et permettre un accès humanitaire."


En ce sens, le président de la République organisera "le 9 novembre une conférence humanitaire" à Paris. "Et puis, nous devons donner un débouché politique à la revendication légitime du peuple palestinien", conclut-il.

QU'A DIT LE CHEF DU HEZBOLLAH ?

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a tenu son premier discours depuis le déclenchement de la guerre du Hamas contre Israël le 7 octobre. Le dirigeant du mouvement armé pro-iranien s'en est violemment pris aux États-Unis. "Nous sommes prêts (à faire) face à votre flotte, avec laquelle vous nous menacez", a-t-il assuré. Il a accusé les États-Unis d'être "entièrement responsables de la guerre en cours à Gaza", estimant qu'"Israël n'est qu'un instrument". "L'Amérique empêche le cessez-le-feu et l'arrêt de l'agression" à Gaza.


Sur le front libanais, Hassan Nasrallah a affirmé que "nous sommes entrés dans la bataille depuis le 8 octobre". Il a estimé que "toutes les options" étaient sur la table et que l'éventualité "d'une guerre totale" était "réaliste". "Nous disons à l'ennemi qui peut songer à attaquer le Liban ou à mener une opération préventive que ce serait la plus grande bêtise de son existence."

Guerre Israël-Hamas : le discours menaçant du chef du HezbollahSource : TF1 Info

L'INSTITUT FRANÇAIS DE GAZA TOUCHÉ

L'Institut français de Gaza a été visé par une frappe israélienne, a annoncé ce vendredi le ministère des Affaires étrangères. Aucun agent de l'institut ni ressortissant français ne s'y trouvait, selon le Quai d'Orsay. Paris a demandé des explications à Israël.

LES ÉTATS-UNIS RÉAGISSENT AUX DÉCLARATIONS DU HEZBOLLAH

"Ni le Hezbollah ni aucun autre acteur, étatique ou non, ne doit chercher à profiter du conflit entre Israël et le Hamas", a averti un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche vendredi, en réaction au discours du chef de l'Organisation pro-iranienne, Hassan Nasrallah.


"Nous n'entrerons pas dans une guerre des mots. Les États-Unis ne cherchent ni l'escalade ni l'élargissement du conflit que le Hamas a déclenché contre Israël", a ajouté ce porte-parole.

ROYAUME-UNI

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a jugé ce vendredi "provocateur et irrespectueux" de prévoir de manifester le jour de l'Armistice, lançant un vif avertissement avant une nouvelle mobilisation le 11 novembre d'organisations de soutien aux Palestiniens. "Prévoir des manifestations le jour de l'Armistice est provocateur et irrespectueux", a déclaré dans un communiqué le chef du gouvernement conservateur, invoquant un "risque clair que le Cénotaphe (mémorial pour les victimes de guerre), et d'autres monuments commémorant la guerre soient profanés."


Les mouvements Palestine Solidarity Campaign et Friends of Al-Aqsa, qui ont appelé aux manifestations qui ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes tous les samedis depuis le début de la guerre, ont tous deux indiqué que le parcours du samedi 11 novembre éviterait le Cénotaphe.

DES DRONES À LA RECHERCHE DES OTAGES

Les États-Unis effectuent des vols de drones non armés au-dessus de Gaza pour contribuer aux efforts de localisation et de libération des otages aux mains du Hamas, a déclaré ce vendredi le Pentagone.


"En soutien aux efforts de libération des otages, les États-Unis effectuent des vols de drones non armés au-dessus de Gaza, et fournissent des conseils et une assistance à notre partenaire israélien", a déclaré le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder, dans un communiqué.

LE HAMAS ANNONCE "DES DIZAINES DE MORTS" DANS UN BOMBARDEMENT DEVANT UN HÔPITAL

Le gouvernement du Hamas a annoncé qu'un bombardement israélien à l'entrée du principal hôpital de Gaza avait fait ce vendredi "des dizaines de morts et blessés". Selon le chef du service de presse du gouvernement du Hamas, la frappe a visé "un convoi d'ambulances qui s'apprêtait à transporter des blessés de l'hôpital al-Shifa" vers la frontière avec l'Égypte. "Ce massacre a fait des dizaines de morts et blessés."


Sur une vidéo de l'AFPTV, on peut voir plusieurs corps et des blessés à côté d'une ambulance endommagée.

ANTONY BLINKEN : "LA SEULE VOIE EST CELLE DE DEUX ÉTATS"

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken affirme depuis Tel-Aviv que "le seul moyen d'assurer" la sécurité d'Israël est de créer un État palestinien. "La meilleure voie, peut-être même la seule, est celle de deux États pour deux peuples", a déclaré le chef de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse.


"C'est le seul moyen d'assurer une sécurité durable" à Israël et "la seule façon de garantir que les Palestiniens réalisent leurs aspirations légitimes à un État qui leur soit propre", a-t-il ajouté.

Urgent

NÉTANYAHOU : PAS DE "TRÊVE TEMPORAIRE" SANS "LIBÉRATION DES OTAGES"

Israël refuse toute "trêve temporaire" à Gaza sans "la libération des otages", affirme le Premier ministre Benyamin Nétanyahou. Peu avant, le secrétaire d'État américain Antony Blinken avait affirmé avoir discuté avec Nétanyahou de la possibilité de "pauses humanitaires" afin de protéger les civils palestiniens et d'augmenter la distribution de l'aide.

HEZBOLLAH : LES ÉTATS-UNIS "ENTIÈREMENT RESPONSABLES"

Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nassrallah, estime que les États-Unis sont "entièrement responsables" de la guerre à Gaza.


"L'Amérique est entièrement responsable de la guerre en cours à Gaza et Israël n'est qu'un instrument", a déclaré Hassan Nasrallah. "Elle empêche le cessez-le-feu et l'arrêt de l'agression". Selon lui, "la bataille de Gaza est décisive".

Discours de Nasrallah au Liban : la colère mais pas la guerreSource : TF1 Info

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HEZBOLLAH : LA PERSPECTIVE D'UNE "GUERRE TOTALE EST RÉALISTE"

Pour le chef du Hezbollah, la perspective d'une "guerre totale est réaliste". "Nous sommes prêts à faire face à votre flotte", lance Hassan Nassrallah à destination des États-Unis, qui doivent arrêter "l'agression à Gaza" s'ils veulent empêcher une guerre régionale. "Toutes les options sur notre front sont ouvertes et examinées et nous pourrons y recourir à tout moment."

ISRAËL EXHORTE SES RESSORTISSANTS À NE PAS SE RENDRE À L'ÉTRANGER

Israël recommande à ses ressortissants de ne pas voyager à l'étranger, évoquant "une augmentation significative de l'antisémitisme" dans le monde depuis le début de la guerre avec le Hamas le 7 octobre.


Les autorités israéliennes "voient une augmentation significative de l'antisémitisme" et une "incitation" à celui-ci, ainsi que "des attaques qui peuvent mettre en danger la vie des Israéliens et de juifs à travers le monde", a affirmé le Conseil israélien de la sécurité nationale à l'appui de sa recommandation.

Urgent

FRAPPE SUR L'INSTITUT FRANÇAIS DE GAZA

Le ministère des Affaires étrangères annonce une frappe sur l'institut français de Gaza. "Nous avons été informés par les autorités israéliennes que l'institut français de Gaza avait été visé par une frappe israélienne", indique le Quai d'Orsay dans un communiqué. "Nous avons demandé aux autorités israéliennes de nous communiquer sans délai [...] les éléments tangibles ayant motivé cette décision."


"Aucun agent de l'Institut, ni aucun ressortissant français ne se trouvait dans l'enceinte de l'Institut", précise la diplomatie française.

RAID ISRAÉLIEN EN CISJORDANIE

En début d'après-midi, le ministère de la Santé a annoncé qu'un Palestinien de 33 ans avait été "tué par des balles de l'occupant" israélien à Boudros, un village proche de Ramallah. Cela porte à huit le nombre de Palestiniens tués en Cisjordanie à la suite de raids israéliens, pour cette seule journée de vendredi. Le territoire palestinien, séparé de la bande de Gaza par le territoire israélien, est en proie à une intensification des violences depuis le début de la guerre

CONFÉRENCE DE PRESSE DE BLINKEN

Suite à ses entretiens avec le Premier ministre Benyamin Nétanyahou et le président Isaac Herzog, le chef de la diplomatie américain, Anthony Blinken, en visite en Israël donne une conférence de presse. À cette occasion, il a réaffirmé le soutien des États-Unis. "Israël ne sera jamais seul", a-t-il ainsi déclaré.


Il a néanmoins dit qu'il fallait "faire plus" pour protéger les civils palestiniens, affirmant avoir discuté de "pauses humanitaires" à Gaza avec le Premier ministre israélien, alors que le territoire est incessamment bombardé depuis l'attaque du Hamas, le 7 octobre dernier. Il a par ailleurs rappelé que les journalistes à Gaza doivent être "protégés".

MISE EN GARDE AU KIRGHIZSTAN

Le Kirghizstan, république laïque d'Asie centrale où l'islam est majoritaire, a mis en garde ses citoyens contre leur participation dans des conflits à l'étranger, sur fond d'appels à "rejoindre le djihad en Palestine" sur les réseaux sociaux. "Dans le contexte du conflit armé palestino-israélien, des messages, publications et commentaires provocateurs sur la nécessité de rejoindre le djihad en Palestine sont partagés activement sur les réseaux sociaux", a indiqué dans un communiqué le GKNB, les services secrets de ce pays de quelque sept millions d'habitants.


"Un citoyen kirghiz participant à des conflits à l'étranger ou à un entraînement terroriste encourt des poursuites pénales", prévient le GKNB, un avertissement émis par le passé au sujet de la guerre en Ukraine. Le Kirghizstan, qui reconnaît l'indépendance d'un État palestinien, a autorisé des manifestations de soutien. Des députés ont aussi versé symboliquement l'équivalent d'un jour de salaire "pour aider le peuple palestinien".

LE BUREAU DE L'AFP À GAZA BOMBARDÉ

Le bureau de l'AFP dans la bande de Gaza a été gravement endommagé jeudi par une frappe, a constaté vendredi un collaborateur de l'AFP sur place. L'AFP est la seule des trois grandes agences de presse internationales à disposer d'un "live vidéo" transmettant des images en direct à Gaza-ville qui n'a pas été interrompu malgré les dégâts.


Selon le collaborateur de l'AFP qui a pu se rendre sur place ce matin, un projectile explosif semble être entré d'est en ouest, à l'horizontale, dans le bureau du technicien situé au dernier étage de l'immeuble de 11 étages, détruisant le mur opposé à la fenêtre et causant d'importants dégâts dans les deux pièces adjacentes. Aucun des huit membres du personnel ou collaborateurs permanents de l'AFP basés normalement à Gaza ne se trouvait sur place au moment de l'impact.

14 MORTS SUITE À UNE FRAPPE ISRAÉLIENNE

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé qu'au moins 14 Palestiniens avaient été tués dans un bombardement israélien alors qu'ils fuyaient le nord de la bande de Gaza en direction du sud du territoire. "L'occupation (Israël, NDLR) commet un nouveau massacre contre les civils déplacés. Quatorze personnes dont des femmes et des enfants sont tombés en martyrs", a indiqué le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qidreh, dans un message à la presse. Selon des témoins, la frappe a eu lieu sur la route côtière reliant le nord au sud de la bande de Gaza.

DES PROCHES DU PREMIER MINISTRE ÉCOSSAIS ONT QUITTÉ GAZA

Le Premier ministre écossais Humza Yousaf a annoncé que ses beaux-parents ont pu quitter Gaza, où ils se trouvaient bloqués depuis l'attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre, vers l'Égypte. "Nous sommes absolument ravis de confirmer que les parents de Nadia ont pu quitter Gaza via le passage de Rafah ce matin", ont déclaré dans un communiqué le chef du gouvernement écossais et son épouse Nadia El-Nakla, d'origine palestinienne.


Les parents de Nadia El-Nakla, qui vivent en Écosse, étaient en visite à Gaza pour voir sa grand-mère paternelle âgée de 92 ans quand le Hamas a lancé son offensive contre Israël. Humza Yousaf avait précédemment indiqué que d'autres membres de la famille se trouvent toujours dans la région.

CE QU'EST LE HEZBOLLAH

Alors que le chef du Hezbollah doit s'exprimer dans quelques minutes, retouvez tout ce qu'il faut savoir sur cette milice chiite, allié du Hamas.

DÉBUT DE RASSEMBLEMENTS

Peu de temps avant le discours de Hassan Nasrallah, prévu à 13h00 GMT (14h00 à Paris), ses partisans ont commencé à se rassembler dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, agitant le fanion jaune de la formation, mais également des drapeaux libanais, palestiniens et iraniens, selon un photographe de l'AFP.

ISRAËL MET EN GARDE LE HEZBOLLAH

Alors que le chef du Hezbollah doit prendre la parole, vendredi après-midi, pour acter ou non l'entrée de son organisation pro-Iran et alliée du Hamas dans la guerre en cours, un porte-parole de l'armée israélienne, Richard Hecht, a averti Hassan Nasrallah qu'il "ne serait pas dans son intérêt de procéder à une escalade dans le nord (...). Mais si cela se produit, notre riposte sera très très sévère".

DES TAGS ANTISÉMITES SUR DES ÉCOLES À STRASBOURG

Des tags à caractère antisémite ont été découverts sur les murs de plusieurs établissements scolaires à Strasbourg, a appris l'AFP vendredi de source policière. "Plusieurs croix gammées ainsi qu'une étoile juive" ont été apposées sur un mur d'une école élémentaire du quartier de l'Esplanade, a indiqué une source policière. Une autre croix gammée a également été constatée sur un collège du même secteur. 


Jeudi, un autre tag indiquant "Free Palestine" avait été découvert sur un lycée de ce quartier, a-t-on ajouté, confirmant des informations du quotidien régional Les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA). Des enquêtes sont en cours, a-t-on indiqué. Des constatations ont été effectuées par la police technique et scientifique et l'étude des caméras de vidéosurveillance est en cours, selon la même source policière.

ISRAËL A "LE DROIT" ET "L'OBLIGATION" DE "SE DÉFENDRE"

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a redit vendredi, lors d'une nouvelle visite à Tel-Aviv, qu'Israël avait "le droit" et "l'obligation" de se "défendre". "Nous restons convaincus qu'Israël a non seulement le droit mais aussi l'obligation de se défendre et de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que le 7 octobre ne se reproduise plus jamais", a-t-il dit en allusion à l'attaque sans précédent du Hamas mené sur le territoire israélien, après une rencontre avec le président israélien Isaac Herzog. 

UNE AIDE ALIMENTAIRE EXTERIEURE NECESSAIRE POUR LES TERRITOIRES PALESTINIENS

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a ajouté les Territoires palestiniens à la liste des pays et territoires nécessitant une aide alimentaire extérieure. "En Palestine, selon l'Aperçu des besoins humanitaires pour 2023, 1,5 million de personnes (28% de la population) étaient estimées en situation d'insécurité alimentaire aiguë et nécessitant une assistance immédiate entre mai et juillet 2022 (période de la collecte des données, ndlr) : 1,2 million de personnes dans la bande de Gaza et 353.000 personnes en Cisjordanie", rappelle l'agence.


L'agence estime que l'attaque du 7 octobre et ses répercussions "est susceptible d'accroître les besoins d'aide humanitaire et d'assistance d'urgence, alors que l'accès aux zones touchées reste une préoccupation."

"PROCHE DE LA VENGEANCE"

Le chef du gouvernement irlandais Leo Varadkar a estimé que la réponse israélienne aux attaques du Hamas le 7 octobre ressemble à "quelque chose qui est proche de la vengeance". Le Premier ministre centriste s'exprimait auprès des médias irlandais lors d'un déplacement dans la capitale sud-coréenne Séoul.


"Je crois qu'il est très important de ne jamais oublier comment ça a commencé. Cette phase du conflit a commencé avec une attaque sur Israël, où 1400 civils ont été tués", a-t-il rappelé. Parmi les victimes, figure une jeune femme à la double nationalité israélo-irlandaise.

NOUVEAU BILAN HUMAIN

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que 9227 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël. Selon le ministère, figurent parmi ces morts recensés depuis le 7 octobre, 2405 femmes et 3826 enfants. Le dernier bilan, publié hier, faisait état de 9061 morts.

"PAS DE PAUSE"

L'ancien ambassadeur français en Israël, Eric Danon, a estimé qu'Israël comme le Hamas, souhaitent poursuivre la guerre, alors que des dispositifs humanitaires pour les civils sont demandés partout dans le monde. 

RECOURS À LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE

L'avocat français François Zimeray a annoncé à Paris déposer une plainte pour crime de guerre, crimes contre l'humanité et génocide auprès de la Cour pénale internationale au nom de neuf familles de victimes israéliennes de l'attaque du Hamas du 7 octobre. Me Zimeray demande également au procureur de la CPI de "considérer l'opportunité d'émettre un mandat d'arrêt international à l'encontre des dirigeants du Hamas", selon un communiqué.

CISJORDANIE : UNE SITUATION "ALARMANTE", SELON L'ONU

La situation en Cisjordanie occupée est "alarmante et urgente", a déclaré Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat lors du briefing régulier de l'ONU à Genève, insistant notamment sur les violences de colons israéliens à l'encontre de la population palestinienne.


Depuis le 7 octobre, plus de 140 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des tirs de soldats ou de colons israéliens selon le ministère palestinien de la Santé. Et depuis cette date, environ 1.900 Palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie par les services de sécurité israéliens, selon le Club des Prisonniers, une association qui défend les droits des détenus.

L'ONU, "PROFONDÉMENT INQUIÈTE" DU SORT DES TRAVAILLEURS PALESTINIENS

L'ONU s'est dit "profondément inquiète" du renvoi de travailleurs palestiniens d'Israël dans Gaza. Ces milliers de travailleurs, qui se trouvaient en Israël au moment des attaques du Hamas le 7 octobre, "sont renvoyés malgré la gravité de la situation" dans la bande de Gaza, qui fait l'objet d'intenses bombardements israéliens, a souligné Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat, lors du briefing régulier de l'ONU à Genève.

RÉUNION ENTRE ANTHONY BLINKEN ET BENYAMIN NÉTANYAHOU

Le chef de la diplomatie américaine est arrivé ce matin en Israël et a débuté son entretien avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. Il doit notamment appeler à des "mesures concrètes" pour épargner les civils à Gaza.

TSAHAL, CONSEILLÉ PAR PLUSIEURS OFFICIERS AMÉRICAINS

L'administration Biden a envoyé plusieurs officiers américains en Israël. Parmi eux, le major-général des marines, James Glynn. L'homme est chargé de conseiller les militaires israéliens contre le Hamas, alors que l'armée israélienne encercle la ville de Gaza.

LA PROCHAINE PRISE DE PAROLE DU CHEF DU HEZBOLLAH

Le Liban retient son souffle avant la prise de parole du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Lors de ce discours, prévu dans l'après-midi, le chef du mouvement islamiste chiite, basé à Beyrouth, pourrait annoncer l'engagement de sa milice dans le conflit Israël-Hamas. Les enjeux de cette prise de parole dans l'article ci-dessous.

UN NOUVEL AMBASSADEUR AMÉRICAIN EN ISRAËL

Le nouvel ambassadeur des États-Unis en Israël, Jack Lew, est arrivé pour prendre ses fonctions à ce poste resté vacant pendant plusieurs mois. Après avoir prêté serment hier, il est arrivé dans le pays à bord de l'avion du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken en visite en Israël aujourd'hui.


Il doit présenter ses lettres de créance dans les prochains jours au président israélien Isaac Herzog. Les États-Unis n'avaient pas d'ambassadeur en Israël, pourtant un allié historique, depuis le mois de juillet et le départ de Thomas Nides.

Le nouvel ambassadeur américain en Israël, Jacob J. Lew.
Le nouvel ambassadeur américain en Israël, Jacob J. Lew. - JONATHAN ERNST / POOL / AFP

SIX PALESTINIENS TUÉS EN CISJORDANIE

Le ministère de la Santé de l'Autorité a annoncé que six Palestiniens ont été tués dans une série d'incursions de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée. Par ailleurs, un Palestinien blessé mercredi par des tirs israéliens dans la région de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, est décédé ce vendredi, a indiqué le ministère.


La Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, est en proie à une intensification des violences depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Depuis le 7 octobre, plus de 140 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des tirs de soldats ou de colons israéliens selon le ministère palestinien de la Santé. Et depuis cette date, environ 1.900 Palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie par les services de sécurité israéliens, selon le Club des Prisonniers, une association qui défend les droits des détenus.

1,2 MILLIARDS DE DOLLARS NÉCESSAIRES

L'ONU estime les besoins en aide pour la population de Gaza et la Cisjordanie à 1,2 milliard de dollars jusqu'à fin 2023, a indiqué l'agence chargée de la coordination humanitaire (OCHA), dans un communiqué. Cette somme représente selon l'agence au "coût pour répondre aux besoins de 2,7 millions de personnes – c'est-à-dire la totalité de la population de Gaza et 500.000 personnes en Cisjordanie occupée". Selon elle, l'appel à des fonds lancé initialement le 12 octobre est très insuffisant.

"DES MILLIERS" DE TRAVAILLEURS PALESTINIENS RENVOYÉS À GAZA

"Des milliers de travailleurs qui étaient bloqués en Israël depuis le 7 octobre", le jour de l'attaque menée par le Hamas sur le sol israélien qui a déclenché la guerre, "ont été ramenés" à Gaza, a indiqué à l'AFP Hicham Adwan, en charge des points de passage à Gaza, alors que le territoire est la cible de bombardements incessants de la part d'Israël. Quelque 18.500 Gazaouis bénéficiaient d'un permis de travail en Israël au moment du déclenchement de la guerre, selon les autorités israéliennes.

CONDAMNATION DE LA FRANCE

"La France condamne les attaques contre les sites des Nations unies et les personnels humanitaires dont le travail est indispensable aux populations civiles de Gaza", a indiqué le porte-parole du gouvernement Olivier Véran dans une déclaration transmise à l'AFP, après avoir fait état plus tôt sur BFMTV d'une condamnation "ferme" de Paris après "le bombardement de Jabaliya". 


L'ONU a effectivement annoncé que quatre de ses écoles dans la bande de Gaza abritant des déplacés de la guerre avaient été touchées jeudi par des bombardements, imputés par le gouvernement du mouvement palestinien Hamas à Israël. Parmi les sites impactés, l'un se trouvait dans le camp de Jabaliya, le plus grand camp de réfugiés de la bande de la Gaza.

NOUVELLES FRAPPES SUR GAZA

Israël a mené de nouvelles frappes contre le Hamas dans la bande de Gaza où ses opérations terrestres semblent se poursuivre, alors que l'armée a annoncé hier soir être parvenu à encercler la ville de Gaza, où des quartiers entiers sont transformés en champs de ruines. Suite à l'attaque du 7 octobre, Israël a promis "d'anéantir" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza et ne cesse depuis de bombarder l'enclave pour y détruire les "centres" du mouvement islamiste.

"LE HEZBOLLAH NE PEUT PAS RESTER DANS L'OMBRE DE CE QUI EST EN TRAIN DE SE PASSER"

Alors que le chef du Hezbollah doit prendre la parole à la mi-journée, le général Jean-Paul Paloméros a estimé que la milice chiite pourrait soutenir son allié palestinien, le Hamas. "Le Hezbollah ne peut pas reser dans l'ombre de ce qui est en train de se passer. La population palestinienne ne le comprendrait pas", a-t-il expliqué.

"LE PLUS GRAND OTAGE, C'EST LA POPULATION PALESTINIENNE"

Revenant sur la situation humanitaire de la population civile à Gaza, le général Jean-Paul Paloméros, ancien commandeur suprême de l'Otan sur LCI, a estimé que le Hamas prenait en otage la population palestinienne. "Le plus grand otage, c'est la population palestinienne", a-t-il estimé, tout en soulignant la nécessité pour Israël de penser à la suite. "Bien sûr qu'il faut frapper le Hamas, il faut frapper dur, mais (...) il faut aussi définir l'avenir des millions de personnes qui vivent sur ce territoire. C'est une bombe à retardement. Il faut regarder l'avenir en face", a appelé le général, alors que les bombardements incessants sur la bande de Gaza ont fait plus de 9000 morts, majoritairement des civils. 

"TARIR TOUT CE QUI PERMET AU HAMAS DE CONTINUER À ÊTRE ACTIF"

Le Général Jean-Paul Paloméros, ancien commandeur suprême de l'Otan, est revenu sur l'annonce par l'armée israélienne de l'encerclement de la ville de Gaza, une semaine après le début d'une opération terrestre dans l'enclave. Selon lui, ce terme, général, permet de décrire une situation bien précise. "Ils sont en train de fixer des priorités, ils sont présents autour et ils vont faire en sorte de tarir tout ce qui permet au Hamas de continuer à être actif et opérationnel", a décrit le général sur LCI, jugeant que cette avancée sur le terrain permettait à Israël de "gagner du renseignement très précieux". L'opération est menée pour "avancer" et ne "pas se laisser entrainer dans une guerre de masse", a-t-il jugé.

"NULLE PART OÙ ALLER"

Sur LCI, la commissaire générale adjointe de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, Nathalie Boucly, est revenu sur le bombardement par l'armée israélienne de quatre sites de l'ONU, dont trois écoles, ces derniers jours. Ces frappes auraient fait 23 morts selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). "Dans ces écoles, il y avait plus de 20.000 déplacés qui avaient pris refuge dans ces locaux des Nations unies", a souligné Nathalie Boucly.


Celle-ci a mis en avant la catastrophe humanitaire dans laquelle les Gazaoui sont plongés face aux incessants bombardements de l'armée israélienne sur l'enclave. "Ces personnes ne se trouvent en sécurité nulle part parce que même dans le sud, elles font face à des bombardements intenses et des frappes qui ont touché plus de 50 de locaux", a encore indiqué la représente de l'Unrwa, "la population n'a nulle part où aller".

UN DISCOURS ATTENDU

Annoncé et attendu, le puissant chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah doit prendre la parole, ce vendredi à 15 heures, pour indiquer si sa formation, alliée du Hamas palestinien et soutenue par l'Iran, entrera de plain-pied dans le conflit. Il s'agira de son premier discours depuis le début du conflit, sur fond de craintes d'un embrasement régional.

LE RECAP' DE SES DERNIERES 24 HEURES

Retrouvez toutes les événements majeures liés au conflit de ces dernières 24 heures dans le point de situation ci-dessous.

LA VILLE DE GAZA ENCERCLÉE

Depuis une semaine, Israël mène une opération terrestre dans la bande de Gaza, tout en poursuivant ses bombardements incessants sur l'enclave. Jeudi, l'armée a annoncé avoir encerclé la ville de Gaza.

VIDEO - L'armée israélienne affirme avoir encerclé la ville de GazaSource : TF1 Info

ANTHONY BLINKEN ARRIVÉ EN ISRAËL

Le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken est arrivé ce matin à Tel-Aviv. Il doit s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et participer à une réunion de son cabinet de sécurité. Cette visite doit permettre de faire pression sur Israël pour assurer la protection des civils palestiniens pris au piège de la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza. Elle marque par ailleurs le début de la deuxième tournée d'Anthony Blinken au Proche-Orient depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.

BIENVENUE

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré au conflit au Proche-Orient débuté suite à l'attaque du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre dernier. Retrouvez ici toutes les informations liées à cette actualité.

Une "pause" humanitaire dans la bande de Gaza mais pas de cessez-le-feu. C'est la position défendue par le président Joe Biden ces derniers jours. Celle-ci implique une cessation des hostilités "temporaire" et "localisée", a précisé ce jeudi la Maison Blanche. "Par pause humanitaire, nous entendons quelque chose de temporaire, de localisé, de concentré sur un objectif particulier, l'aide humanitaire entre et les gens sortent", a expliqué John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la présidence américaine. 

"Chaque pause devrait être négociée séparément mais l'idée est que dans un espace géographique donné, pendant une durée limitée, il y ait une cessation des hostilités suffisante" pour mener à bien un objectif précis, a ajouté John Kirby, ajoutant que les États-Unis "ne penchaient pas pour un cessez-le-feu général à ce stade". "Un cessez-le-feu général, c'est un arrêt des combats sur tous les fronts, partout, et tout le monde dépose les armes (...) C'est habituellement pour tenter de mettre fin aux hostilités, d'obtenir une trêve ou une sorte de fin à la guerre", a poursuivi le porte-parole américain, rejetant cette idée.

Mercredi, le président Biden, en campagne pour sa réélection, a été interpellé sur le conflit entre Israël et le Hamas lors d'une réunion politique de levée de fonds et s'était dit favorable à une "pause" afin de permettre aux "prisonniers" de quitter la bande de Gaza, en référence aux otages israéliens et étrangers que détient le mouvement islamiste palestinien. La personne qui l'a interpellé s'est présentée comme un "rabbin" et lui avait demandé "d'appeler à un cessez-le-feu immédiatement".

En représailles à l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre en Israël, l'armée israélienne bombarde sans relâche la bande de Gaza et y conduit désormais des opérations terrestres. Plus de 9000 personnes, dont 3760 enfants, ont été tuées dans ces bombardements, selon le Hamas, qui contrôle ce territoire palestinien.

Du côté israélien, au moins 1400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils tués le jour de l'attaque du Hamas.


La rédaction de TF1info

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