NOUVELLE TETEElisabeth Borne devient Première ministre

Elisabeth Borne est nommée Première ministre par Emmanuel Macron

NOUVELLE TETEL'ex-ministre du Travail prend la place de Jean Castex à Matignon
Elisabeth Borne et Emmanuel Macron, le 27 juin 2018. (archives)
Elisabeth Borne et Emmanuel Macron, le 27 juin 2018. (archives) - JULIEN DE ROSA / POOL / AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Emmanuel Macron a (enfin) pris sa décision. Elisabeth Borne devient Première ministre, a annoncé l’Elysée ce lundi. C’est la seconde fois seulement qu’une femme accède à ce poste, la première ayant été Edith Cresson de 1991 à 1992. Le chef d’Etat, réélu le 24 avril dernier face à son opposante d’extrême droite Marine Le Pen, a gardé le suspense jusqu’à la dernière minute. Emmanuel Macron avait toutefois assuré que la nouvelle tête de Matignon avait un profil « social », « écologique » et « productif ».

Après 20 mois à Matignon, Jean Castex a remis sa lettre de démission. C’est au tour du successeur d’Edouard Philippe de rendre sa casquette, alors qu’Emmanuel Macron entame un second mandat marqué par la division des Français. Le président a promis de tenir compte de la colère exprimée par de nombreux Français pendant la crise des « gilets jaunes » et lors de l’élection présidentielle, et de changer de méthode.

Technicienne et fidèle

Pour succéder à Jean Castex, la remplaçante idéale aurait, selon les mots d’Emmanuel Macron, un profil « social », « écologique » et « productif ». Elisabeth Borne est perçue comme une technicienne tenace, jugée loyale, et qui a fait ses preuves au gouvernement pendant tout le dernier quinquennat, des Transports au Travail en passant par l’Ecologie.

Outre l’avantage d’être une femme, cette ancienne directrice de cabinet de Ségolène Royal a également le mérite d’appartenir à l’aile gauche de la macronie, un atout à l’heure où s’annoncent de nouvelles réformes sociales, à commencer par « la mère des batailles » sur les retraites.

Plaçant « la justice sociale et l’égalité des chances » au cœur de ses combats, l’hypothèse de sa nomination était toutefois vue avec circonspection par certains lieutenants d’Emmanuel Macron, jugeant le profil de cette ingénieure devenue préfète « pas assez politique », alors qu’elle doit affronter pour la première fois le suffrage universel lors des législatives de juin dans le Calvados.

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