Le retour sur scène n’est pas passé inaperçu. Ce 21 janvier, “Beyoncé a donné son premier concert en plus de quatre ans, dans un hôtel de luxe à Dubaï, devant un public trié sur le volet, composé d’influenceurs et de journalistes”, écrit The Guardian.

Si l’audience a pu écouter 19 chansons de la superstar américaine, pas de trace de son dernier opus en date, Renaissance. “Cet album est censé être une lettre d’amour adressée aux pionniers des communautés LGBTQI et africaines-américaines”, souligne le quotidien britannique.

Le choix de Dubaï est justement présenté comme une “décision sujette à débat” par le journal, qui rappelle que l’homosexualité est un crime aux Émirats arabes unis. Pour l’instant, ni l’artiste ni ses représentants ne se sont exprimés sur cette question.

D’autres titres de la presse britannique, dont The Times ou The Telegraph, évoquent la somme astronomique qu’aurait perçue la star pour ce concert, et rapportent les critiques de militants LGBTQI américains.

Vidéos pirates

“Les spectateurs ont dû déposer leurs téléphones portables dans des pochettes verrouillées afin d’empêcher toute captation du concert”, rapporte encore le Guardian. Ce qui n’a pas empêché de voir circuler des vidéos pirates sur les réseaux sociaux, avant que des images plus officielles soient diffusées.

Outre-Atlantique, la teneur des premières réactions dans la presse est bien différente.

The Cut, site culturel du New York Magazine, salue la qualité du spectacle et estime au sujet des fuites des vidéos que “les fans du monde entier sont ravis”. Le magazine hollywoodien de référence Variety s’exclame : “Queen B est de retour.” Et s’étonne de n’avoir pas eu d’aperçu d’une version live de Renaissance : “Peut-être attend-elle la soirée des Grammy Awards, le 5 février ?” Aucun des deux titres ne mentionne de potentielle polémique.