Violences conjugalesTinder lance les « screenshots utiles » contre les violences sexuelles

Tinder : L'appli lance les « screenshots utiles » contre les violences sexistes et sexuelles

Violences conjugalesLe leader du dating s’associe au Gouvernement pour promouvoir les numéros d’aide dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles
Les "Screenshots utiles" de Tinder visent à rappeler les numéros qui peuvent sauver des vies dans le cadre de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes
Les "Screenshots utiles" de Tinder visent à rappeler les numéros qui peuvent sauver des vies dans le cadre de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes  - Tinder / Tinder
Pauline Ferrari

Pauline Ferrari

A compter du 25 novembre, journée de lutte contre les violences faites aux femmes, et pour un an, tous les utilisateurs de Tinder ne pourront plus ignorer ces numéros : avec sa campagne intituée « les Screenshots utiles », le géant du dating s’associe au gouvernement afin de promouvoir les numéros et ressources de lutte contre les violences de genre. À travers l’intermédiaire de « Swipe card », ces cartes qui apparaissent entre les profils, les utilisateurs seront appelés à prendre une capture d’écran des numéros et dispositifs d’aide qui accompagnent les victimes de violences sexistes et sexuelles.

Parmi ces numéros, le 3919, numéro national d’écoute et d’orientation, ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, le 17 par téléphone et le 114 par SMS, destiné aux personnes ayant des difficultés à parler ou à entendre. L’application permettra également de se rediriger vers le site arrêtonslesviolences.gouv.fr, plateforme mise en place par le gouvernement pour permettre de signaler des violences et de trouver des contacts du côté des associations. Une campagne pour rappeler que face aux violences, des ressources existent, « même si ces numéros sont souvent méconnus » explique Benjamin Puygrenier, chargé de la communication chez Tinder.

« Les violences ignorent les frontières géographiques, culturelles ou sociales » déclare Isabelle Rome

Un partenariat entre le gouvernement et Tinder, dans la lignée de la « Grande cause du quinquennat » voulu par Emmanuel Macron depuis son premier mandat. « Au-delà de la journée symbolique du 25 novembre, la lutte contre les violences faites aux femmes est un combat de chaque instant qui doit mobiliser toute notre société. Les violences ignorent les frontières géographiques, culturelles ou sociales et s’immiscent dans toutes les sphères de notre vie quotidienne. Dans ce contexte, je me réjouis du partenariat établi avec Tinder France visant à sensibiliser et orienter les victimes et témoins. C’est au travers de ce type d’actions concrètes que l’on protège mieux les filles et les femmes et que l’on fait évoluer les mentalités dans la durée » a déclaré Isabelle Rome, ministre déléguée auprès de la Première ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances.

Pour Benjamin Puygrenier, ce type d’initiative est dans la continuité d’autres fonctionnalités mises en place par Tinder, comme la vérification de profils ou encore les fonctions « Does This Bother You ?  » (Est-ce que cela te gêne ?), qui vise à prévenir les comportements inappropriés sur l’application de rencontre. « C’est un sujet qui nous tient à coeur : nous sommes convaincus que s’il n’y a pas un travail d’éducation de fond, personne ne va utiliser ces numéros » assure le chargé de communication de Tinder. Ces cartes visent à sensibiliser les potentielles victimes, mais surtout les témoins de violences sexistes et sexuelles, dont le rôle est essentiel pour faire cesser les violences. Les utilisateurs de Tinder croiseront ainsi plusieurs fois ces numéros, jusqu’à les connaître par coeur : l’opération durera un an.

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