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Campagne de vaccination anti-choléra dans des zones échappant au régime


Campagne de vaccination anti-choléra dans des zones échappant au régime

Un enfant se fait vacciner contre le choléra dans le camp de Maram, à Idleb, au nord-ouest de la Syrie, le 7 mars 2023. Photo OMAR HAJ KADOUR / AFP

Une première campagne de vaccination anti-choléra a été lancée dans des zones nord-ouest de la Syrie, qui échappent au contrôle du régime et où le séisme dévastateur du 6 février est venu aggraver une situation sanitaire déjà critique, a rapporté un correspondant de l'AFP.

Quelque 1,7 million de doses de vaccin contre le choléra envoyées par l'Unicef étaient arrivées dans le Nord-Ouest en janvier, pour la première fois depuis que l'épidémie est réapparue en Syrie en septembre.

La campagne a été lancée, selon un correspondant de l'AFP, à Maaret Masrine dans la province d'Idleb, où les équipes de santé ont arpenté les rues des camps de réfugiés et frappé aux portes des habitants pour les vacciner.

La campagne a ciblé "des zones à risque élevé" dans la province d'Idleb, ainsi qu'à Azaz dans le nord de la province d'Alep, a indiqué un responsable de santé à l'AFP.

Le choléra, une infection diarrhéique aiguë provoquée par l'absorption d'aliments ou d'eau contaminés par une bactérie, est l'une des maladies infectieuses les plus rapidement mortelles en l'absence de traitement.

Il se propage en Syrie depuis septembre et pour la première fois depuis 2009.

Environ deux tiers des usines de traitement d'eau, la moitié des stations de pompage et un tiers des châteaux d'eau ont été endommagés par douze ans de guerre en Syrie, selon l'ONU.

Le séisme du 6 février a encore aggravé la situation.

Un responsable régional de la communication de l'Unicef, Ammar Ammar, a ainsi prévenu auprès de l'AFP qu'après le séisme, "la hausse du taux de maladies hydriques tels que le choléra et des diarrhées sévères chez les enfants pourrait être catastrophique".

Après des catastrophes similaires et des situations de déplacement forcé, "le manque d'accès à l'eau propre et aux systèmes d'assainissement augmente le risque de propagation des maladies".

Plus de quatre millions de personnes vivent dans les zones sous contrôle des rebelles et des jihadistes dans le nord-ouest de la Syrie.

Depuis la propagation de l'épidémie et avant le séisme du 6 février, environ 85.000 cas suspects de choléra et 101 cas mortels ont été enregistrés dans toute la Syrie, selon l'ONU.

Le directeur de l'Autorité de santé d'Idleb, Zouhair al-Qarrat, a indiqué à l'AFP que 565 cas dont 26 décès ont été recensés dans les zones échappant au contrôle de Damas, dans les provinces d'Idleb et d'Alep.

Une première campagne de vaccination anti-choléra a été lancée dans des zones nord-ouest de la Syrie, qui échappent au contrôle du régime et où le séisme dévastateur du 6 février est venu aggraver une situation sanitaire déjà critique, a rapporté un correspondant de l'AFP.Quelque 1,7 million de doses de vaccin contre le choléra envoyées par l'Unicef étaient arrivées dans le...