Harcèlement scolaire : Gabriel Attal veut une réponse "implacable", les sanctions durcies dès la rentrée
En déplacement dans l'Hérault, le nouveau ministre de l'Education nationale Gabriel Attal estime que la réponse face au harcèlement scolaire doit être "implacable". Il prendra deux décrets avant la rentrée pour durcir les sanctions contre les harceleurs.
La réponse face au harcèlement scolaire doit être "intraitable", juge Gabriel Attal. Le nouveau ministre de l'Education nationale était en déplacement à Castelnau-le-Lez (Hérault) ce jeudi. Il annonce qu'il va prendre deux décrets avant la rentrée de septembre pour durcir les sanctions à l'encontre des harceleurs, alors que le sujet a été érigé en priorité nationale par le gouvernement après le suicide en mai dernier de Lindsay, une adolescente de 13 ans, dans le Pas-de-Calais.
A la rentrée, c'est le harceleur qui devra changer d'école
Gabriel Attal confirme une promesse faite par son prédécesseur Pap Ndiaye : à la rentrée, et dès le primaire, c'est le harceleur qui devra changer d'école, plutôt que la victime. Le premier décret pris par le nouveau ministre de l'Education nationale permettra "le changement d'école d'un élève responsable de harcèlement plutôt que d'imposer ce changement à celui qui en est victime". Une mesure "très attendue par les familles" selon Gabriel Attal.
La deuxième mesure prise par le ministre permettra de sanctionner un élève qui harcèle sur les réseaux sociaux un jeune d'un autre établissement. L'ancien ministre des Comptes publics prépare aussi un "plan interministériel de lutte contre le harcèlement scolaire", qui sera présenté "à la rentrée".
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