Une femme âgée et sa petite-fille victimes d'une agression « d'une rare violence » à Bordeaux

Le préfet de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde parle d’une agression « d’une rare violence ». Une septuagénaire et sa petite-fille ont été agressées en plein Bordeaux lundi après-midi cours de la Martinique, près du quartier des Chartrons, relaie l’AFP. La femme de 73 ans se trouvait à son domicile avec sa petite-fille, une mineure « de moins de 15 ans », a précisé le préfet. Ce dernier a dénoncé un « acte intolérable » dans un message publié sur Twitter.

Le préfet a ajouté que « l'exploitation vidéo par les forces de l'ordre et les déclarations d'un témoin ont permis une interpellation très rapide et la mise en garde à vue d'un suspect ». L’ancien maire de Bordeaux, Nicolas Florian, a diffusé une vidéo non vérifiée par l’AFP, mais dans laquelle on y verrait les images de l’agression. Selon France Bleu, la septuagénaire et sa petite-fille se trouvaient sur le pas de la porte avant de rentrer chez elle quand un homme a surgi.

Si elles ont eu le réflexe de rentrer à l’intérieur du bâtiment, l’homme les aurait tirées par le bras pour les jeter dehors, avant que leurs têtes ne heurtent le sol. Il aurait ensuite « jeté » la petite-fille un peu plus loin. Avant de quitter les lieux, il aurait récupéré quelque chose à terre. L’ancien maire évoque des « images insupportables et a appelé « à la plus grande sévérité dans la réponse pénale ». Selon une source de l’AFP, la septuagénaire a été hospitalisée, mais « son pronostic vital n'est pas engagé ».

Une source policière précise que le suspect « mis en cause est Français, né en France (à Bordeaux) en 1993 » et était surtout « très défavorablement connu des services de police, avec une vingtaine de mentions à son traitement d'antécédents judiciaires ». Selon la procureure de la République de Bordeaux, l’homme aurait indiqué « être suivi au plan psychiatrique et être en rupture de traitement ». En revanche, il « nie les faits ».

Il a été placé en garde à vue « des chefs de violation de domicile, tentative d'enlèvement et séquestration, violences sur personne vulnérable et mineure de 15 ans ». Lors d'une conférence de presse, le maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hurmic, s'est dit « extrêmement choqué par cette agression ».