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"Stigmatisation", "indigne" : les travaux d'intérêt général pour parents défaillants font bondir à gauche
information fournie par Boursorama avec Media Services 11/12/2023 à 11:59

La ministre Aurore Bergé a annoncé dimanche la mise en place de "travaux d’intérêt général pour les parents défaillants" et la création d'une commission qui fera des "propositions concrètes" pour "relever les défis de la parentalité". Manuel Bompard dénonce une mesure consistant à "pointer du doigt" plutôt qu'aider.

Manuel Bompard, le 15 septembre 2023, à Paris ( AFP / BERTRAND GUAY )

Manuel Bompard, le 15 septembre 2023, à Paris ( AFP / BERTRAND GUAY )

Plusieurs personnalités de gauche ont critiqué lundi la proposition de la ministre des Solidarités et des Familles Aurore Bergé de créer des travaux d'intérêt général pour les parents défaillants, réclamant pour ces derniers de l'"aide" et pas une "stigmatisation".

"C'est une idée indigne, qui vise à culpabiliser ou à rendre responsables des parents qui, je crois, pour l'immense majorité d'entre eux, veulent le meilleur pour leurs enfants", a déploré Manuel Bompard, le coordinateur politique de LFI, sur France 2.

Pour le député, "on renforcera l'autorité des parents quand on leur permettra aussi d'avoir des conditions de vie (...) acceptables, en leur permettant d'avoir un salaire qui leur permet de vivre de leur travail, qui leur permet aussi d'être un exemple pour leurs enfants". Pour les parents rencontrant des difficultés dans l'exercice de leur autorité, "je préfère qu'on ait des dispositifs pour les aider plutôt que pour les pointer du doigt" , a-t-il complété.

"Le vrai problème, c'est la pauvreté"

Même son de cloche chez l'eurodéputée écologiste Marie Toussaint pour qui "le vrai problème, c'est la pauvreté d'un certain nombre de familles". "Quand on constate le fait que la pauvreté explose, ce qu'on doit faire, c'est non pas pénaliser et réprimer encore un peu plus les parents, mais c'est venir à leur aide, à leur soutien", a-t-elle argumenté sur Sud Radio.

"Or, on a un gouvernement qui refuse de lutter contre la pauvreté", a-t-elle regretté, observant que "très souvent, on place les enfants des pauvres".

Par rapport à une suspension des allocations familiales, "on pense que c'est une mesure plus douce, plus sympathique", a nuancé le député PS Jérôme Guedj sur franceinfo , tout en relevant que "là aussi on fragilise les familles". "Tous les réseaux d'aide à la parentalité voient leurs moyens diminuer du fait de la suppression des emplois aidés", a-t-il noté, refusant également la "stigmatisation" de certaines familles.

28 commentaires

  • 12 décembre 08:30

    Depuis plus de 40 ans que la gauche ne sait que masquer les vrais enjeux pour la France
    en invoquant hypocritement les mots de solidarité et de stigmatisation, les Français commencent seulement à entrevoir que les graves maux qui touchent notre pays doivent trouver une solution au lieu de tomber dans un déni permanent des réalités.


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