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Le président américain Joe Biden, le Premier ministre britannique Rishi Sunak, le chancelier allemand Olaf Scholz, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte… Depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, Emmanuel Macron a assisté au défilé des principaux dirigeants occidentaux au chevet de l'État hébreu. Comme simple spectateur.
Le président français a d'abord temporisé, missionnant sa ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, avant de se décider à aller lui aussi à Tel-Aviv, où il doit rencontrer mardi le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
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La stratégie du « en même temps », si chère à notre Président, va montrer une nouvelle fois ses limites.
A vouloir constamment contenter les contraires, on finit généralement par froisser tout le monde sans satisfaire personne.
Le réveil brutal du conflit israélo-palestinien met la France dans une situation périlleuse.
Les bonnes âmes, essentiellement de gauche, qui prônaient une immigration sans limite sur le thème « enrichissons-nous de nos différences » sont aujourd’hui largement servies avec la juxtaposition sur notre sol de 2 très importantes communautés (la musulmane 6 à 9 millions de personnes) et la juive (500 000 à 650 000 personnes) entre lesquelles la moindre étincelle peut provoquer des explosions dramatiques.
Emmanuel Macron en a bien conscience mais ne peut faire de miracle. Il devra aussi compter sur la providence pour éviter que des incidents dégénèrent en conflits violents.
Aucune surprise à attendre de jupiter. Il va nous faire du en même temps qui plombe le pays depuis son élection en 2017. On constate le résultat §
Soyons réalistes. La France et l'Europe ne pèsent rien dans cette région, Hormis lorsqu'il s'agira de financer la reconstruction de Gaza avec des aides dont une partie sera détournée par les islamistes.
Laissons faire les américains qui, seuls, ont une influence. Concentrons-nous sur l'Ukraine et l'Arménie.