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Service national universel : une punition collective nocturne dans un lycée fait polémique à Strasbourg
Une centaine de jeunes, engagés dans le Service national universel à Strasbourg, ont été obligés d'effectuer une punition en pleine nuit.
Une casquette aux couleurs du Service national universel
Crédit : FRANCOIS GUILLOT / AFP
Des pompes nocturnes. Une centaine de jeunes, réunie à l'occasion du Service national universel, ont subi une punition collective en pleine nuit au début du mois, après que des filles ont été surprises dans les dortoirs des garçons. "Certains jeunes sont remontés en pleurs", indique une animatrice citée par Rue89. Le SNU a alors été remis en question. Notamment par la gauche.
La députée du Bas-Rhin Sandra Regol a pointé du doigt ce dispositif après cet incident. "Les budgets alloués sont très conséquents et pourraient être meilleurs dans des dotations pour permettre aux jeunes de s'émanciper. Le cadre ne me semble pas idéal", indique l'écologiste.
Le ministre de l'Éducation nationale a reconnu cette semaine dans l'organisation du Service national universel. La secrétaire d'État à la jeunesse Sarah El Haïry s'est aussi exprimée. "Je condamne absolument et fermement ce qui s'est passé à Strasbourg". Sarah El Haïry a souhaité souligner l'efficacité de ce dispositif. "Plus de 40,000 jeunes ont vécu cette période de cohésion sociale. Pour la majorité, c'est une réussite", indique-t-elle. Dans ses vœux adressés aux armées, Emmanuel Macron a aussi soutenu le Service national universel, mis en place en 2019.
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