La nouvelle ambition d'Elon Musk : révolutionner le domaine des neurosciences. Après avoir racheté le réseau social Twitter pour quelque 44 milliards de dollars, le milliardaire insatiable souhaite en effet guérir les personnes souffrant d'acouphènes grâce à une nouvelle technologie. Avec son entreprise Neuralink, le patron de Tesla et SpaceX souhaite implanter des puces dans le cerveau humain pour traiter les acouphènes d'ici cinq ans. Dans un tweet, publié le 24 avril dernier, et relayé par le site Journal du geek, le fantasque milliardaire a répondu à un internaute l'interpellant sur ce sujet.

Et à la question : "Y a-t-il un quelconque espoir de soigner les acouphènes ?", Elon Musk n'a pas hésité à affirmer : "Absolument". Et de préciser : "Nous pourrions en être à moins de cinq ans, dans la mesure où la version actuelle de Neuralink est un appareil de lecture et d’écriture généralisé avec environ 1.000 électrodes, et il en faut probablement beaucoup moins de 1.000 dans le cas des acouphènes." L'entrepreneur américain a conclu son message en rappelant que “les futures générations de Neuralink augmenteront le nombre d’électrodes par plusieurs ordres de grandeur”.

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Autorisation du régulateur fédérateur américain

La société Neuralink a développé une interface cerveau-machine, c’est-à-dire un implant cérébral connecté directement à la couche extérieure du cerveau. Grâce à celui-ci, son propriétaire serait capable de réaliser différentes tâches à la seule force de la pensée en traitant les signaux d’entrée et de sortie qui lui parviennent. Pathologie très commune qui génère des bruits parasites, les acouphènes sont liés à des dégâts du nerf qui connecte l’oreille interne au cerveau, le nerf vestibulocochléaire. Cependant, les puces d'Elon Musk vont devoir attendre l'autorisation de la FDA, le régulateur fédéral américain qui gère une partie des problématiques de santé publique. Cette dernière considère Neuralink comme un appareil médical de classe III, c'est-à-dire des appareils qui impliquent des risques considérables, et qui doivent donc respecter un protocole de certification très exigeant.