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Influenceurs : selon la DGCCRF, près de la moitié d’entre eux était « en anomalie »

En deux ans, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a contrôlé 310 influenceurs sur les réseaux sociaux.

Le Monde avec AFP

Publié le 03 avril 2024 à 14h54, modifié le 17 avril 2024 à 12h20

Temps de Lecture 1 min.

Candidats de télé-réalité, influenceurs de mode, créateurs de contenus humoristiques, streameurs de jeux vidéo…, 98 influenceurs en 2022 et 212 en 2023 ont été contrôlés, annonce la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans un communiqué, mercredi 3 avril.

« Près de la moitié d’entre eux était en anomalie. La DGCCRF a majoritairement constaté la mise en œuvre de pratiques commerciales trompeuses consistant à ne pas indiquer le caractère commercial de leurs publications, ou à ne pas identifier clairement la personne pour le compte de laquelle elles sont diffusées », est-il détaillé.

« Pour certains, il a également été constaté, à l’issue des enquêtes, des faits plus graves consistant à déclarer ou à donner l’impression que la vente d’un produit ou la fourniture d’un service est licite alors qu’elle ne l’est pas », précise la répression des fraudes.

La DGCCRF cite le cas d’injections d’acide hyaluronique par une esthéticienne ne disposant pas de la qualité de médecin, ou encore la vente de produits contrefaits ou de produits dangereux interdits à la vente.

Certains influenceurs affirmaient « faussement qu’un produit est de nature à guérir des maladies », par exemple « des compléments alimentaires qui soigneraient certains cancers » ou qu’un produit ou un service « augmente les chances de gagner aux jeux d’argent et de hasard », comme « la promotion d’un abonnement pour des conseils en paris sportifs, en alléguant des gains importants et faciles », poursuit la DGCCRF. « Ces enquêtes peuvent se poursuivre auprès des annonceurs dont la responsabilité peut également être retenue », selon le communiqué.

Avertissements, injonctions

A l’issue de ces deux ans d’enquête, « trente-cinq avertissements ont été adressés aux influenceurs pour lesquels les manquements étaient ponctuels. Pour les pratiques les plus graves et délibérées, 81 injonctions de mise en conformité ont été adressées ainsi que trente-cinq suites pénales », selon le bilan communiqué.

La DGCCRF « constate qu’une majorité des influenceurs contrôlés se mettent en conformité, néanmoins, les investigations se poursuivent auprès de ceux qui ne satisferaient pas à leur injonction », prévient-elle, avertissant également qu’en 2024 elle renforcera ses contrôles.

Le Monde avec AFP

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