JO Paris 2024 : "Orléans n’a pas vocation à accueillir la colline du crack de Paris", le maire de la ville dénonce le transfert de 500 migrants

  • Le maire d’Orléans déplore la situation.
    Le maire d’Orléans déplore la situation. MAXPPP - Alexis Sciard
Publié le
MIDI LIBRE avec AFP

Le maire d’Orléans Serge Grouard (ex-LR) a dénoncé lundi l’arrivée de migrants dans sa ville qui seraient, selon lui, "déplacés" en province "en catimini" pour faire "place nette" à Paris avant les Jeux olympiques cet été.

Orléans n’a pas vocation à accueillir la colline du crack de Paris", a prévenu M. Grouard, selon lequel quelque 500 migrants SDF ont été transférés de la capitale vers sa ville depuis près d’un an sans en avoir été informé par les services de l’Etat.

"Faute de renseignements officiels, j’ai donc croisé quelques chiffres recueillis auprès d’associations et du Centre communal d’action sociale de la ville d’Orléans", a-t-il expliqué lors d’un point-presse. "Il est ainsi avéré que, toutes les trois semaines, un car arrive à Orléans depuis Paris, avec à son bord entre 35 et 50 personnes. Ce dispositif semble fonctionner depuis mai 2023", souligne l’élu.

"Tout cela se fait en catimini", a-t-il déploré. D’après M. Grouard, faute d’hébergements d’urgence disponibles, ces personnes "sont installées pendant environ trois semaines dans des hôtels" et il est ensuite difficile "de savoir ce qu’elles deviennent".

Des "sas d’accueil temporaire régionaux"

D’autres villes sont concernées selon lui, notamment Strasbourg et Angers, dit-il, citant la presse et certaines associations. Contactée, la préfecture du Loiret n’avait pas réagi en fin d’après-midi. Depuis plusieurs mois, des associations dénoncent un "nettoyage social" de la région francilienne, progressivement vidée selon elles de ses populations les plus précaires vivant à la rue en vue des JO.

Dans l’objectif de désengorger l’Ile-de-France, le gouvernement a demandé aux préfets en mars 2023 de créer de nouveaux "sas d’accueil temporaire régionaux".

L’idée est de créer environ 500 places dans ces nouvelles structures dans toutes les régions, à l’exception des Hauts-de-France, de l’Ile-de-France et de la Corse, pour y "orienter des personnes prises en charge lors des opérations de mise à l’abri conduites en Ile-de-France".

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Les commentaires (25)
GRroGlan34 Il y a 1 mois Le 26/03/2024 à 11:10

nouvelle bavure à Pontarlier, que la justice soit intransigeante..

RamonTadaetInesZorabledeLusap Il y a 1 mois Le 26/03/2024 à 07:18

Il faut les installer à Perpignan. Leur arrivée ne changera rien. Il n'y a jamais eu autant d'insécurité et de trafics de drogue dans la ville où le nouveau maire, le FNRN Aliot, n'a rien su régler, à part d'augmenter sa rémunération de 60 mille euros, selon son propre aveu..

HarryCover. Il y a 1 mois Le 26/03/2024 à 07:34

Sur le littoral à quelques kilomètres c'est bien pire et pourtant ce sont des LR chassés de Perpignan.

Orianthi Il y a 1 mois Le 26/03/2024 à 08:02

Juste un peu de "désinformation", comme d'habitude...
La même "patte" que le grr, les mêmes "arguments", la même façon d'accumuler les fakes...
(sans parler de la même veine de "construction" de pseudos).

Filip Martinaise Il y a 1 mois Le 26/03/2024 à 06:45

A Millau, ils seraient très bien accueillis. C'est une ville solidaire avec le GRr en tête...