Publicité

Livret A, électricité, Covid-19... Ce qui change à partir du 1er février 2023

Ce changement de mois s'accompagne de l'entrée en vigueur de nombreuses mesures. Le Figaro fait le point sur les nouveautés attendues.

Bouclier tarifaire, hausse des taux des livrets ou encore hausse du prix des péages… De nombreuses mesures entrent en vigueur en février. Le Figaro fait le point sur les principaux changements attendus.

Électricité : le bouclier tarifaire évolue

Reconduit en 2023, le bouclier tarifaire va permettre de limiter la hausse attendue des prix de l'électricité en février mais il ne l'annulera pas pour autant. Les tarifs vont ainsi augmenter de 15% ce mois-ci, comme annoncé par le gouvernement. Le même traitement a été fait en janvier pour le gaz. Selon l'exécutif, la hausse représente «une augmentation moyenne de l'ordre de 20 euros par mois pour les ménages se chauffant à l'électricité, au lieu de 180 euros sans bouclier tarifaire».

Livret A et LEP : nouvelles hausse des taux

Tiré par l'inflation, le placement le plus connu des Français va atteindre son taux le plus élevé depuis 15 ans. Le taux du livret A va ainsi passer à 3% ce 1er février 2023. Même constat pour le livret d'épargne populaire (LEP), réservé pour les foyers modestes, et qui va passer en ce début février de 4,6% à 6,1%. L'exécutif espère par ailleurs que les ménages modestes vont davantage utiliser ce produit d'épargne, alors qu'il reste sous-utilisé.

Covid-19 : fin de l'isolement systématique pour les personnes testées positives

À partir du 1er février, l'isolement systématique pour les personnes testées positives au Covid-19 ne sera plus requis. Jusqu'à présent, elles étaient tenues de s'isoler pendant au moins 5 jours. Les personnes cas contact asymptomatiques n'auront également plus à réaliser un test de dépistage au deuxième jour de la notification de leur statut.

À VOIR AUSSI - Covid-19: fin de l'isolement obligatoire pour les personnes positives et des tests pour les cas contacts

Autre changement, l'usage du système SI-DEP, qui permet d'enregistrer les résultats des tests de dépistage, «sera conditionné au recueil préalable du consentement des personnes concernées au partage de leurs données personnelles ». La plateforme est maintenue jusqu'au 30 juin 2023.

Enfin, le suivi des «cas contacts», via le téléservice «contact Covid» géré par l'Assurance maladie, va cesser définitivement dès mercredi 1er février, même si ses effectifs avaient été déjà fortement réduits, de 6500 équivalents temps plein en 2021 à 350 en septembre selon la Cour des comptes. Ce service permettait l'identification et la prise en charge des personnes testées positives au Covid-19 et les cas contact. Cela induit la suspension des possibilités de traçage par l'Assurance Maladie qui permettait de rechercher les cas contacts dans l'entourage des personnes atteintes du Covid-19.

Covid-19 : les arrêts de travail sans jour de carence supprimés

Les arrêts de travail dérogatoires, sans jour de carence pour les personnes testées positives au Covid-19, ne seront plus possibles à compter du 1er février, selon un décret publié samedi au Journal officiel. Ce texte «met un terme» à «la délivrance d'arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l'impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance».

Créé au début de la crise sanitaire en 2020 «afin de limiter la propagation de l'épidémie», ce dispositif avait été prolongé à plusieurs reprises, dernièrement par le budget de la Sécurité sociale pour 2023, qui prévoyait toutefois la fin de cette mesure «au plus tard» à la fin de l'année.

Le gouvernement a donc décidé d'avancer l'échéance, alors que la situation sanitaire est en nette amélioration depuis le début de l'année, avec moins de 16.000 malades hospitalisés actuellement, contre près de 25.000 fin décembre. Le nombre de contaminations a également chuté en un mois, de plus de 20.000 à moins de 5000 par jour en moyenne, selon le site Covid Tracker.

Assurance chômage : la durée d'indemnisation réduite

La réforme de l'assurance chômage, qui entre en vigueur mercredi, prévoit une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi qui ouvrent des droits à partir du 1er février. Un chômeur qui aurait eu droit par exemple à 12 mois d'indemnisation dans le système actuel n'aura plus droit qu'à neuf mois. Un plancher minimal de six mois sera toutefois préservé.

Pour les demandeurs d'emploi qui verront leur durée d'indemnisation réduite, un «complément de fin de droits» (un allongement de la durée) est prévu en cas de dégradation du marché du travail, si le taux de chômage dépasse 9% ou s'il augmente de 0,8 point ou plus sur un trimestre.

Prix des péages : vers une hausse moyenne de 4,75%

Les conducteurs peuvent se préparer : la révision des tarifs de péages entrera en vigueur ce 1er février avec une hausse moyenne de 4,75% sur le territoire. Annoncée par le ministère des Transports depuis le 2 décembre 2022, cette montée du prix reste inférieure à l'inflation.

Taxis : les nouveaux tarifs bientôt applicables

Les taxis vont voir leurs tarifs augmenter «d'au plus 4%», portant le prix maximum au kilomètre parcouru à 1,21 euro. La mesure découle d'un arrêté du 16 janvier 2023 portant sur la «revalorisation des tarifs des courses de taxi en 2023». Les tarifs de taxis sont plafonnés de la manière suivante :

  • 4,18 euros pour la prise en charge
  • 1,21 euro pour celui du kilomètre parcouru
  • 38,96 euros pour le prix maximum horaire.

Le tarif minimum d'une course est maintenu à 7,30 euros pour tous les taxis qu'ils soient parisiens ou non parisiens.

Ajustements exceptionnels des taux d'usures par la Banque de France

La Banque de France va, en ce mois de février, commencer la révision mensuelle des taux d'usures. Une mesure qui vise à s'adapter à la remontée rapide des taux d'intérêt. «La publication se fera en fréquence mensuelle et non plus trimestrielle pour les taux d'usure de toutes les catégories, et ce dès le 1er février, pour les taux applicables du 1er février au 1er juillet», explique l'institution dans un communiqué. Les taux d'usure resteront établis sur la base de la moyenne des taux pratiqués lors des trois mois précédents.

SNCF : vers de nouvelles modalités d'échange pour les billets

Les voyageurs en train qui souhaiteront changer leur billet au dernier moment devront mettre la main à la poche. Comme annoncé en novembre dernier, à partir du 1er février, la SNCF mettra à jour ses modalités d'échange et de remboursement des billets. Échanger son billet moins d'une semaine avant le départ coûtera ainsi 19 euros, contre zéro aujourd'hui.

Les nouvelles évolutions de MaPrimeRénov'

L'aide pour la rénovation des logements évolue comme chaque année. Le forfait «rénovation globale» est revalorisé pour les ménages les plus aisés. De fait la prime passe donc :

  • À 10.000 euros pour les ménages aux ressources intermédiaires;
  • À 5000 euros pour les ménages aux hauts revenus.

En outre, les plafonds de travaux pour le dispositif MaPrimeRenov' copropriétés vont passer de 15.000 euros à 25.000 euros.

Fin des soldes d'hiver

En cours depuis le 11 janvier dans la majeure partie des départements, les soldes d'hiver vont bientôt se terminer. Pour la métropole et certains départements d'Outre-Mer (Martinique, Guyane et Mayotte) l'arrêt est prévu le 7 février tandis que pour la Meurthe-et-Moselle (54), la Moselle (57), la Meuse (55) et les Vosges (88), on prévoit la fin des soldes dès le 29 janvier. D'autres dates sont annoncées pour les autres départements d'Outre-mer, dont la Réunion.

Grippe saisonnière : campagne prolongée

La campagne 2022/2023 contre la grippe saisonnière sera prolongée jusqu'au 28 février. Réservée dans un premier temps pour les personnes à risque de faire une forme grave de la maladie, la vaccination est ouverte à tous depuis le 16 novembre. Le vaccin est entièrement remboursé par la sécurité sociale seulement pour les personnes à risque.

Encore temps de demander l'indemnité carburant

Remplaçant les ristournes octroyées par l'État et TotalEnergies, l'indemnité carburant de 100 euros peut encore être réclamée par les ménages modestes. Mais plus pour très longtemps. Elle doit être demandée sur le site impots.gouv.fr, depuis un formulaire dédié, avant le 28 février. L'indemnité est ensuite directement versée par la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) sur le compte bancaire des réclamants, s'ils répondent aux conditions d'obtention.

À VOIR AUSSI - Immobilier, Livret A : où placer son épargne ?

Livret A, électricité, Covid-19... Ce qui change à partir du 1er février 2023

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
57 commentaires
  • winchboat

    le

    Donc une personne ayant le covid peut aller travailler, le personnel de santé multi vacciné peut transmettre le covid…..et les personnels sont toujours suspendus depuis plus d’un an ! Sans salaire, sans indemnités, sans aides.
    Cherchez l’erreur et l’absurde.
    La macronie l’a fait et persiste.

  • jc1955fr

    le

    Il eut mieux valu titrer : « Ce changement de mois s'accompagne de l'entrée en rigueur de nombreuses mesures. »…

  • airlib

    le

    Le personnel médical non-vacciné toujours au ban de la société ? Le gouvernement devrait être aussi ferme ne serait-ce qu à l'égard des OQTF.

À lire aussi