Polémique Oudéa-Castéra : malgré les critiques, la ministre de l'Education nationale "ne songe pas à démissionner" et reconnaît un début qui n'a "pas été bon"

Depuis les révélations de nos confrères de Médiapart sur la scolarisation des enfants de la ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra, au sein de l'école privée Stanislas et sur toutes les affaires qui entourent cet établissement scolaire, la ministre tente, tant bien que mal, d'éteindre les braises. Mais les propos polémiques qu'elle avait également pu tenir sur l'école publique n'ont rien arrangé. 

Présente sur le plateau de TF1, ce vendredi 2 février, dans la matinée, cette dernière a reconnu un "début qui n'a pas été bon". Un sentiment qui s'est directement traduit dans les cortèges, la veille, où les enseignants ont manifesté pour évoquer leurs revendications et tenir des propos forts contre leur ministre évoquant une "ministre hors-sol", "incompétente" ou encore "méprisante"

Si lors de l'interview, Amélie Oudéa-Castéra a réaffirmé sa volonté d'avancer avec l'école publique après avoir rencontré "l'intégralité des organisations syndicales, en intervenant devant le conseil supérieur de l'éducation, en exposant toute ma feuille de route et allant sur le terrain".

Enfin, si la question de son maintien au sein du gouvernement a souvent été évoquée, la ministre de l'Education nationale et des Sports a tenu à assurer qu'elle ne "songe pas à démissionner". "Je suis dans l'action, au service de l'Education nationale et pour faire réussir tous les élèves de ce pays", a-t-elle ajouté.