“La Commission exécutive du Comité international olympique (CIO) s’est penchée sur la participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, et celle-ci sera strictement réglementée”, observe Le Soir.

Le CIO a annoncé, mardi 19 mars, avoir interdit aux athlètes de Russie et de Biélorussie présents sous bannière neutre de participer à la cérémonie d’ouverture des JO sur la Seine, le 26 juillet.

“Les athlètes individuels neutres (AIN) ne participeront pas au défilé des délégations lors de la cérémonie d’ouverture, puisqu’il s’agit d’athlètes individuels, mais une solution pour vivre l’événement leur sera proposée”, a déclaré James Macleod, directeur de la solidarité olympique.

Les athlètes russes et biélorusses, bien que n’ayant pas d’équipe, seront autorisés à participer à des épreuves individuelles en tant qu’“athlètes individuels neutres” ou “AIN”, précise NBC News.

Candidatures passées “au peigne fin”

Les organisateurs ciblent les pays “responsables de la guerre” en Ukraine, explique la chaîne américaine. La Russie a envahi l’Ukraine le 24 février 2022, et la Biélorussie, alliée de Moscou et voisine de l’Ukraine, a joué un rôle de soutien essentiel dans cette agression.

Jusqu’à présent, 12 AIN avec un passeport russe et 7 avec un passeport biélorusse se sont qualifiés pour les Jeux. Les experts de l’instance olympique projettent, “selon le scénario le plus probable”, que 36 Russes et 22 Biélorusses se qualifieront, et qu’“au maximum” ils seront respectivement 55 et 28, a poursuivi le responsable lors d’un point presse.

Le Soir relève “un contraste saisissant avec leur nombre lors des JO de Tokyo, en 2021, quelques mois avant l’invasion russe en Ukraine, où ils étaient respectivement 330 et 104”.

“Leur faire le moins de publicité possible…”

Une fois qualifiés, les athlètes verront, avant de recevoir leur invitation du CIO, “leur candidature passée au peigne fin par un ‘comité d’examen’”, note le journal belge. Ils devront n’avoir pas activement soutenu l’invasion russe de l’Ukraine et s’être pliés à toutes les obligations antidopage.

Les Jeux olympiques de Paris 2024 vus par la presse étrangère

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Ensuite, “les célébrations seront limitées si ces athlètes remportent l’or”, écrit NBC News. “Les drapeaux et hymnes nationaux russes et biélorusses ne seront ni vus ni entendus.” Si l’un d’eux monte sur la plus haute marche du podium, le drapeau des AIN sera hissé et un hymne sera joué.

Par ailleurs, “leurs breloques ne seront pas comptabilisées dans le tableau des médailles. Histoire de leur faire le moins de publicité possible…”, analyse Le Soir.

S’agissant de leur participation à la cérémonie de clôture, il faudra “surveiller” la décision du CIO, prévient Forbes. Celle-ci sera prise “à un stade ultérieur”, a fait savoir l’instance.