Nouvelle aide financière des États-Unis à l’Ukraine. La ministre des Finances américaine, Janet Yellen, a effectué une visite surprise à Kiev, au cours de laquelle elle a annoncé le versement de 1,25 milliard de dollars (1,18 milliard d’euros) à l’État ukrainien pour maintenir ses services publics – écoles, hôpitaux ou pompiers. Il s’agit de la première tranche d’un nouveau paquet de 9,9 milliards de dollars d’aide civile. Le mois dernier, le gouvernement ukrainien a déclaré qu’il faisait face à un déficit budgétaire de près de 25 milliards de dollars, dû notamment à la difficulté à collecter l’impôt sur le revenu, rendu facultatif en temps de guerre. Le pays vit ainsi sous assistance respiratoire occidentale. “Tout comme l’aide à la sécurité renforce les lignes de front, je pense que cette aide économique renforce le front intérieur, et ainsi la résistance de l’Ukraine”, a déclaré Janet Yellen, citée par la radio publique NPR. En tout, les États-Unis ont donné environ 50 milliards de dollars à l’Ukraine sous forme d’aide militaire, économique et humanitaire au cours de l’année écoulée.

Disney n’est plus maître en son royaume de Floride. Ron DeSantis a signé lundi la loi lui donnant le contrôle du district jadis autonome de Walt Disney World à Orlando. Il punit ainsi le géant du divertissement, coupable à ses yeux de s’être opposé en 2022 à la loi dite “Don’t Say Gay”, qui interdit l’enseignement de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre dans les écoles primaires du Sunshine State. La nouvelle loi exige que le gouverneur nomme un conseil de cinq membres pour superviser les services gouvernementaux du district, marquant la fin d’un état d’exception qui existait depuis la construction du premier parc d’attractions Disney en Floride dans les années 1960. “En affrontant Disney, DeSantis renforce sa réputation de guerrier de la culture prêt à combattre des ennemis politiques […], une stratégie qui devrait se poursuivre jusqu’à sa candidature potentielle à la Maison-Blanche”, analyse la télévision publique PBS.

Les États-Unis et le Canada interdisent à leurs fonctionnaires d’utiliser TikTok. La Maison-Blanche a donné à ses agences fédérales trente jours pour s’assurer qu’aucun de leurs employés n’avait l’application chinoise de partage de vidéos installée sur leurs appareils mobiles. Le Canada a quant à lui immédiatement supprimé l’application des téléphones de ses fonctionnaires, par peur que Pékin puisse ainsi accéder aux données d’utilisateurs. TikTok a déclaré que ces inquiétudes étaient alimentées par la désinformation. Ces actions n’affectent pas les plus de cent millions d’Américains qui utilisent le réseau social sur des appareils privés ou d’entreprise, précise la chaîne CNBC.