EN DIRECT - Ukraine : Washington et Paris dénoncent les propos "irresponsables" de Poutine sur une "menace réelle" de guerre nucléaire

Publié le 29 février 2024 à 6h45, mis à jour le 29 février 2024 à 22h56

Source : TF1 Info

Conforté par les avancées russes en Ukraine, Vladimir Poutine prononce ce jeudi son discours à la nation, à deux semaines d'une élection présidentielle sans opposition.
De son côté, Washington juge "irresponsables" les propos du président russe sur la "menace réelle" de guerre nucléaire.
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2000 DRONES KAMIKAZES COMMANDÉS PAR LA FRANCE

Le ministère des Armées va commander 2000 munitions télé-opérées (MTO) de conception française dans les prochaines semaines, dont 100 premières en urgence sont destinées à être livrées à l'Ukraine d'ici cet été, a annoncé le ministre Sébastien Lecornu.


"J'ai pris la décision de commander 2000 munitions télé-opérées, autant pour les besoins de l'armée française que pour l'Ukraine", a déclaré le ministre à l'occasion d'une visite de l'usine du fabricant de drones Delair à Labège, en banlieue de Toulouse. "Les drones kamikazes sont absolument fondamentaux dans la conduite des opérations" et vont pouvoir constituer un "complément du canon Caesar en matière d'artillerie", a-t-il plaidé.

DES PROPOS "IRRESPONSABLES", SELON WASHINGTON

Les États-Unis ont jugé "irresponsables" les propos du président russe Vladimir Poutine, qui a averti les Occidentaux contre une "menace réelle" de guerre nucléaire en cas d'escalade du conflit en Ukraine. "Ce n'est pas la première fois que nous assistons à une rhétorique irresponsable de la part de Vladimir Poutine. Ce n'est pas une façon de parler pour le dirigeant d'un Etat doté de l'arme nucléaire", a déclaré à la presse Matthew Miller, porte-parole du département d'Etat.

"NE PAS JOUER L'ESCALADE"

Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a sommé Vladimir Poutine de "ne pas être irresponsable", après que le président russe a une nouvelle fois agité la menace nucléaire dans son discours annuel à la Nation. "J’ai écouté attentivement ce que le président de la fédération de Russie a dit ce matin. Quand on représente une puissance nucléaire dotée, on n’a pas le droit d’être irresponsable et de jouer l’escalade", a déclaré Sébastien Lecornu à des journalistes à l'issue d'une visite de l'entreprise de drones Delair, près de Toulouse.

DES INGÉRENCES RUSSES "TOUS LES JOURS"

"Ça ne date pas d'aujourd'hui les ingérences dans notre démocratie", a reconnu Thierry Breton, ajoutant que "les connivences avec certains partis politiques, on les voit tous les jours, tous les jours, et ça ne cesse pas."


"Nous ne sommes pas les belligérants, ni les cobelligérants. En revanche, nous soutenons comme il le faut, et jusqu'à ce qu'il faudra le faire, ceux que nous estimons qui ont besoin de nous et qui mènent un combat légitime", a poursuivi Thierry Breton. "L'Europe n'a pas baissé les bras, l'Europe relève le défi, l'Europe tient ses engagements", a martelé le commissaire européen.

DES ARMES EN PRIORITÉ POUR L'UKRAINE

"Il faut évidemment faire un peu de pression, discuter avec les industries d'armement, sous la responsabilité des États membres, de bien leur préciser que pendant quelques mois, si on peut différer un contrat, même si ça coute un peu d'argent, qu'ils le fassent", a-t-il certifié Thierry Breton, demandant ainsi que les industriels reportent certaines livraisons destinées à des pays tiers pour prioriser les livraisons à l'Ukraine. "C'est notre intérêt, c'est l'intérêt général", a-t-il assuré.

UNE CAPACITÉ DE PRODUCTION EUROPÉENNE EN HAUSSE

Invité sur LCI, le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton a affirmé que l'Europe avait atteint une capacité de production de 80.000 obus par mois pour l'Ukraine. "La capacité de production en Europe pour les obus de 155 était de 950.000 obus par an fin janvier, donc aujourd'hui, oui, on a atteint cette capacité", a-t-il déclaré.


Cette capacité de production devrait néanmoins encore augmenter, assure Thierry Breton. "On sera à 1,5-1,6 million de capacités de production à la fin de l'année 2024 et on dépassera les 2 millions en 2025", a-t-il précisé. Alors que la capacité de production est estimée "un peu en dessous des 2 millions, 3 millions si on met les obus 120", Thierry Breton souligne que l'Union européenne devrait donc être "en capacité identique à la Russie." "Et on va continuer", a-t-il promis. "Il faut que Vladimir Poutine comprenne une chose, c'est que nous sommes extrêmement sérieux en matière d'industrie de défense", a encore ajouté Thierry Breton. 


Selon lui, depuis le début de la guerre, l'Europe a fourni "28 milliards d'euros d'équipements militaires à l'Ukraine."

SUBVENTIONS SUPPRIMÉES POUR L'ÉGLISE ORTHODOXE RUSSE EN SUÈDE

L'agence suédoise octroyant des aides aux cultes a annoncé qu'elle supprimait sa subvention à l'Église russe orthodoxe, soupçonnée de servir de relais pour les services de renseignement de la Russie. "Selon les remarques des services de renseignement suédois, il apparaît que des représentants de la communauté religieuse ont eu des contacts avec des personnes travaillant pour les services de sécurité et de renseignement russes", a fait savoir l'Agence suédoise de soutien aux communautés religieuses, dans un communiqué.


L'Église orthodoxe russe en Suède a reçu des financements importants de l'État russe et ses représentants ont agi de telle manière qu'ils paraissent encourager "le soutien de l'invasion de l'Ukraine par la Russie", poursuit le communiqué, qui précise que l'Église a démenti ces allégations.

SUSPENSION DES EXPORTATIONS D'ESSENCE RUSSES

La Russie a annoncé qu'à partir de ce vendredi 1er mars, elle suspendrait ses exportations d'essence pour six mois, afin de "stabiliser" les prix à la pompe sur le marché intérieur. Le gouvernement a rendu public cette information dans un communiqué, et alors que la présidentielle russe, prévue mi-mars, approche.

DES "TENTATIVES DE DÉSTABILISATION (...) VRAISEMBLABLEMENT PILOTÉES" PAR MOSCOU

La Russie est "très vraisemblablement" derrière les "tentatives de déstabilisation" en Moldavie, où des séparatistes pro-russes de la région de Transnistrie ont demandé l'aide de Moscou, a affirmé la diplomatie française. "La Moldavie fait face à des tentatives de déstabilisation de plus en plus agressives, très vraisemblablement pilotées par la Russie", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, assurant que "l'appel à la soi-disant protection par Moscou de séparatistes dénués de toute autonomie est un scénario connu".

UNE VINGTAINE D'INDIENS, ENRÔLÉE DANS L'ARMÉE RUSSE

L'Inde a indiqué qu'elle cherchait à obtenir qu'une vingtaine de ses citoyens "coincés" dans l'armée russe soient libérés de leurs obligations. Plusieurs Indiens recrutés pour un travail qui devait n'être que "de soutien" à l'armée russe ont raconté qu'ils avaient, une fois enrôlés, été entraînés au maniement des armes avant d'être envoyés sur le front en Ukraine.

MOLDAVIE

La Russie "vraisemblablement" derrière les "tentatives de déstabilisation" de la Moldavie, selon Paris. 

Mercredi, la diplomatie ukrainienne avait mis en garde contre toute "interférence extérieure destructrice" en Transdniestrie, région séparatiste prorusse de Moldavie voisine de l'Ukraine qui vient de demander la "protection" de Moscou.

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères avait appelé dans un communiqué "à une résolution pacifique des questions économiques, sociales et humanitaires entre (la Moldavie) et (la Transdniestrie), sans aucune ingérence extérieure destructrice", allusion à peine voilée à la Russie.

"Nous faisons et continuerons à faire tout notre possible pour (...) empêcher toute tentative de la Russie de déstabiliser la Moldavie ou d'autres pays de notre région", avait ajouté le ministère, qui a dit "suivre de près les derniers développements".

La diplomatie ukrainienne avait également appelé "au retrait rapide des troupes russes" de la Transdniestrie.

MACRON AFFIRME QUE SES MOTS SONT "PESÉS" ET MESURÉS"

Emmanuel Macron a affirmé jeudi que chacun de ses mots sur l'Ukraine était "pesé" et "mesuré" après ses propos sur l'envoi potentiel de troupes au sol dans le pays, qui lui ont valu une fin de non-recevoir de ses principaux alliés et une riposte cinglante de Vladimir Poutine.

"Ce sont des sujets suffisamment graves. Chacun des mots que je prononce sur cette matière est pesé, pensé et mesuré", a-t-il déclaré lors de l'inauguration du Village olympique des Jeux de Paris à Saint-Denis.

Le président français a appelé lundi les alliés de l'Ukraine à un "sursaut" pour assurer la "défaite" de la Russie, en procédant à des livraisons plus rapides et plus massives d'armes et munitions. 

Il a aussi brisé un tabou en n'excluant pas l'envoi de militaires occidentaux en Ukraine, tout en soulignant qu'il n'y avait pas de consensus sur le sujet.

Le président russe, réagissant à ces déclarations, a averti jeudi les Occidentaux d'une "menace réelle" de guerre nucléaire en cas d'escalade du conflit en Ukraine.

TROIS CHASSEURS-BOMBARDIERS RUSSES ABATTUS ?

L'armée de l'air ukrainienne a affirmé avoir abattu jeudi trois chasseurs-bombardiers russes, portant à 13 le nombre d'avions militaires russes que Kiev assure avoir détruit en deux semaines.

Un premier avion bombardier Sukhoï Su-34 a été abattu peu après minuit, puis deux autres jeudi matin, près d'Avdiïvka (est) et près de Marioupol, plus au sud, a indiqué sur Telegram le général Oleksandre Syrsky, commandant en chef des armées de Kiev.

L'AFP n'était pas en mesure dans l'immédiat de vérifier ces informations. 

Les annonces par Kiev de destruction de ces avions se sont multipliées ces derniers jours. 

MENACE NUCLEAIRE

Vladimir Poutine a averti jeudi les Occidentaux contre une "menace réelle" de guerre nucléaire en cas d'escalade du conflit en Ukraine.

LES SOLDATS RUSSES "NE RECULERONT PAS"

Le président russe Vladimir Poutine a juré jeudi que ses soldats engagés sur le front en Ukraine remporteront la victoire et ne reculeront pas, après plus de deux ans d'offensive militaire.


"Les membres des forces armées ne reculeront pas, n'échoueront pas, ne trahiront pas", a promis le président russe dans la conclusion de son discours annuel à la nation.

DES INTERVENTIONS AUX "CONSÉQUENCES VRAIMENT PLUS TRAGIQUES"

Vladimir Poutine a averti jeudi les Occidentaux contre une "menace réelle" de guerre nucléaire en cas d'escalade du conflit en Ukraine, dans son discours annuel à la Nation, grand-messe annuelle lors de laquelle il définit les priorités de la Russie.

D'un ton calme, sous les applaudissements très réguliers du public, il est revenu sur les propos polémiques de son homologue français Emmanuel Macron, qui a évoqué cette semaine l'éventualité de l'envoi de troupes occidentales en Ukraine.

"Ils (les Occidentaux) ont parlé de la possibilité d'envoyer en Ukraine des contingents militaires occidentaux (...) Mais les conséquences de ces interventions seraient vraiment plus tragiques", a-t-il déclaré, depuis le Gostiny Dvor, un palais des Congrès situé près de la place Rouge à Moscou.

"Ils doivent comprendre que nous aussi avons des armes capables d'atteindre des cibles sur leur territoire. Tout ce qu'ils inventent en ce moment, en plus d'effrayer le monde entier, est une menace réelle de conflit avec utilisation de l'arme nucléaire et donc de destruction de la civilisation", a poursuivi le président russe.

"Ils ne comprennent donc pas cela ?", s'est-il interrogé à haute voix.

MINUTE DE SILENCE

Le président russe répète penser à ceux qui "combattent vaillamment sur le front". Il lance une minute de silence pour ceux qui sont tombés pendant la guerre. 

RISQUE DE CONFLIT NUCLÉAIRE

Vladimir Poutine estime que les menaces occidentales créaient un "réel" risque de conflit nucléaire, disant également que la Russie disposait d'armes "capables" d'atteindre les territoires de ces pays.

Les pays occidentaux "doivent comprendre que, nous aussi, avons des armes capables d'atteindre des cibles sur votre territoire", a averti le président russe lors d'un discours à la Nation. "Tout ce qu'ils inventent en ce moment, ce avec quoi ils effraient le monde, tout cela constitue une réelle menace d'un conflit avec une utilisation d'armes nucléaires, ce qui signifie la destruction de la civilisation", assure-t-il.

"UNE FORCE INVINCIBLE"

"Cet occident soi-disant a des habitudes coloniales. L'habitude d'instiguer des conflits dans le monde entier. Il essaie nons seulement de ralentir notre développement mais ils veulent avoir à la place de la Russie un espace en déclin, qui ne développerait plus. Ils voudraient faire de la Russie la même chose que ce qu'ils ont fait dans d'autres régions du monde comme l'Ukraine, ils veulent semer dans notre maison la discorde et nous affaiblir de l'intérieur. Mais ils se sont trompés dans leur calcul, c'est évident. Ils se sont heurtés à notre décision ferme et décidé de notre peuple (...) Notre unité est une force invincible", souligne le président russe. 

Vladimir Poutine juge également que les menaces occidentales créent un "réel risque" de conflit nucléaire. 

"NOS HÉROS SUR LE FRONT"

"Les héros de la Crimée, de Sébastopol et du Donbass qui se sont soulevés sont notre fierté", poursuit Vladimir Poutine. "Tout ceci nous inspire et nous rend plus forts et nous sommes certains de pouvoir surmonter tous les obstacles ensemble. Tous ensemble, non seulement nous avons repoussé la menace mortelle de l'épidémie mondiale mais nous avons prouvé les valeurs de notre société : la miséricorde, le soutien, la solidarité. Aujourd'hui notre patrie défend sa souveraineté et sa sécurité et défend les vies de nos compatriotes", souligne-t-il. 

"Nos héros, sur le front, dans les tranchées, là où c'est difficile savent que le pays tout entier les soutient", poursuit Vladimir Poutine qui soutient "toutes les familles des militaires.

"NOUS AVONS REPOUSSÉ L'AGRESSION DU TERRORISME INTERNATIONAL

Vladimir Poutine commence : "Aujourd'hui, je vais vous parler de l'avenir et de nos objectifs stratégiques." 

"Nous avons prouvé que nous pouvons relever les défis les plus complexes. Par exemple, nous avons repoussé l'agression du terrorisme internationale. Nous avons gardé l'unité du pays. Nous n'avons pas laissé déchirer notre pays." 

DÉBUT DU DISCOURS DE VLADIMIR POUTINE

Le président russe Vladimir Poutine commence son discours devant l'Assemblée fédérale. 

UN UKRAINIEN CONDAMNÉ POUR ESPIONNAGE

Un tribunal de la région russe de Briansk, frontalière de l'Ukraine, a condamné un Ukrainien à 12 ans de camp à régime sévère pour "espionnage", ont indiqué jeudi les autorités russes.

Cet homme de nationalité ukrainienne, dont le nom n'a pas été cité, a été reconnu coupable la veille d'avoir "transmis" des informations classées secret d'Etat aux services spéciaux ukrainiens, a précisé le service de presse des tribunaux de la région de Briansk, sur sa chaîne Telegram.

Ces informations concernaient "la présence des forces armées" russes dans la région de Briansk, selon la même source.

L'accusé "a plaidé coupable et s'est repenti" lors d'un procès à huis clos, selon le tribunal. Il peut encore toutefois faire appel du verdict.

La justice russe condamne régulièrement des Russes ou des citoyens étrangers accusés d'avoir fourni des informations à l'Ukraine, où Moscou mène un assaut militaire depuis maintenant plus de deux ans.

COMPTE À REBOURS

Vladimir Poutine a déclaré que sa prise de parole prendrait "bien sûr" en compte la présidentielle organisée du 15 au 17 mars et permettrait de fixer "des objectifs pour les six prochaines années au moins": la durée du mandat du chef de l'Etat en Russie.

Un compte à rebours a été lancé à la télévision publique russe dans l'attente de son allocution qui aura lieu à partir de 12 H 00 (09H00 GMT) au Gostiny Dvor, un palais des congrès situé près de la place Rouge à Moscou.

Les mesures de sécurité ont été renforcées dans le centre de Moscou et d'importants dispositifs de la police ont été mis en place dans les rues avoisinant le lieu du discours.

UN DISCOURS TRÈS ATTENDU

 Vladimir Poutine doit prononcer jeudi son discours à l'Assemblée fédérale en direction des Russes avant tout. Toutes les élites politiques et militaires du pays seront présents dans la salle. Il va donner les grands axes stratégiques pour les six prochaines années alors que les Russes votent dans deux semaines dans une élection sans suspense... 

LCI à Moscou : un discours de Vladimir Poutine très attenduSource : TF1 Info

POUTINE DOIT S'ADRESSER À LA NATION CE JEUDI

Conforté par les avancées russes en Ukraine, Vladimir Poutine doit prononcer jeudi son discours à la nation, grand-messe annuelle lors de laquelle il définit les priorités de la Russie, à deux semaines d'une élection présidentielle sans opposition.

Le président russe apparaît en meilleure posture qu'il y a un an, quand son armée était sous le coup de retraites humiliantes dans le sud et le nord-est de l'Ukraine, après une tentative avortée de s'emparer de Kiev au printemps 2022.

Depuis, l'armée ukrainienne a échoué dans sa contre-offensive déclenchée à l'été 2023 et se retrouve sur la défensive, manquant de munitions faute d'accord à Washington, face à des soldats russes plus nombreux et mieux armés.

Mi-février, ces derniers ont ainsi réussi à s'emparer de la ville forteresse d'Avdiïvka, sur le front Est, et continuent leur poussée dans ce secteur, suscitant le satisfecit de Vladimir Poutine.

Le président français, Emmanuel Macron, se rendra mardi en République tchèque pour renforcer la coopération bilatérale, notamment dans le nucléaire civil et l'industrie de défense, et discuter du soutien à l'Ukraine, a annoncé mercredi 28 février l'Élysée.

Les funérailles de l'opposant russe Alexeï Navalny, mort le 16 février dans une colonie pénitentiaire du Grand Nord, auront lieu vendredi après-midi à Moscou, ont annoncé sa femme et son équipe mercredi.

Les autorités de la Transnistrie, une région séparatiste prorusse de Moldavie, ont demandé mercredi à la Russie des "mesures de protection" face à la "pression accrue" qu'exerce selon elles Chisinau, sur fond de tensions exacerbées par le conflit en Ukraine voisine.

Londres a démenti mercredi toute participation directe au ciblage par l'armée ukrainienne des objectifs visés par les missiles de longue portée Storm Shadow fournis à Kiev dans sa guerre contre la Russie, comme l'a laissé entendre le chancelier allemand, Olaf Scholz.


La rédaction de TF1info

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