Le blocage est levé. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a donné son accord pour soutenir l’adhésion de la Suède à l’Otan, qu’il bloquait depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a annoncé lundi le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, saluant « une journée historique ». C'est «un bon jour pour la Suède», a, de son côté, salué le Premier ministre suédois.

« Je suis heureux d’annoncer que le président Erdogan a accepté de transmettre le protocole d’adhésion de la Suède » au Parlement turc « dès que possible et de travailler avec l’assemblée pour garantir une ratification », a déclaré le responsable à l’issue d’une rencontre avec le dirigeant turc et le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, à la veille d’un sommet de l’Otan à Vilnius.

Biden « impatient »

«Je suis prêt à travailler avec le président Erdogan et la Turquie au renforcement de la défense et de la dissuasion dans la zone euro-atlantique», a affirmé Joe Biden dans un communiqué, en se disant «impatient» d'accueillir la Suède comme 32e Etat membre de l'Otan.

Erdogan bloquait cette candidature suédoise en accusant Stockholm d’abriter des personnalités de l’opposition turque et des militants kurdes de mouvements considérés comme « terroristes » par Ankara. La Finlande, elle, est formellement devenue le 31e membre de l’Alliance le 4 avril.