Temps de lecture : 1 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Lecture audio réservée aux abonnés
Les Russes « attaquent depuis plusieurs directions » pour « avancer vers les quartiers centraux » de Bakhmout, a indiqué lundi 13 mars le commandant des troupes terrestres ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, cité par le centre de presse de l'armée, racontant de « violents combats » pour le contrôle de cette ville de l'est de l'Ukraine. « Plus nous sommes proches du centre-ville, plus durs sont les combats », a confirmé Evgueni Prigojine, patron du groupe paramilitaire russe Wagner.
Oleksandr Syrsky a toutefois assuré que les troupes ukrainiennes « infligeaient des pertes significatives à l'ennemi ». « Avec le feu d'artillerie, de chars [...], toutes les tentatives pour s'emparer de la ville sont repoussées », a-t-il fait valoir.
De lourdes pertes
La ville Bakhmout, qui comptait 70 000 habitants avant l'invasion russe lancée en février 2022, est depuis des mois l'épicentre des combats sur le front est en Ukraine. Si cette cité en grande partie rasée par les bombardements est devenue un des symboles de la farouche résistance ukrainienne à l'invasion, son importance stratégique est cependant contestée par des experts.
Dans ce contexte, certains en Ukraine s'interrogent sur la nécessité pour les forces de Kiev de se battre pour cette ville dont la défense implique de lourdes pertes également pour l'armée ukrainienne. Des pertes qui risquent de s'alourdir encore si les troupes russes parviennent à encercler Bakhmout alors qu'elles ont déjà réussi à couper plusieurs routes importantes pour le ravitaillement des soldats ukrainiens.
Bakhmout pourrait tomber « dans les prochains jours », a averti la semaine passée le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. Pour le commandement ukrainien, il s'agit de tenir Bakhmout le plus longtemps possible, afin que la Russie y use un maximum d'hommes, d'armements et de munitions et qu'elle se retrouve affaiblie lorsque l'Ukraine lancera sa contre-offensive.
À LIRE AUSSIGuerre en Ukraine : le macabre calcul de Bakhmout
Il n y a rien de commun dans les sentiments entre un dictateur qui veux écraser un peuple et un peuple qui se défend. En plus le dictateur et des armées d écrasement viennent de l est. Un peuple qui résiste est le fait du peule pas de son président
On vient d'envoyer une copie du film "à l'ouest rien de nouveau"... Oscarisé à Poutine et Zèlensky
(Disponible sur Netflix)
Aveltan,
"Actuellement, la Russie EST chinoise de la Biélorussie à la Sibérie. "
Je confirme. Pas pour la Biélorussie mais pour la Sibérie bien "grignotée" par les "camarades" aux yeux bridés. Et je tiens ça d'une Russe de Rostov sur le Don qui ne les porte pas dans son coeur.
Et je pense que, dans quelques années, la FdR (si elle existe encore) connaîtra peut être quelques problèmes du même genre que ceux qu'elle a provoqué dans le Donbass. Avec une armée "tricolore" lessivée et une armée chinoise au top.