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En Israël, la tragédie de la famille Bibas assombrit la libération de six nouveaux otages

Le corps de Shiri Bibas a finalement été restitué. Le Hamas a par ailleurs relâché six hommes samedi, dont deux étaient détenus à Gaza depuis plus de dix ans. Mais Israël a suspendu l’élargissement de 620 prisonniers palestiniens, dénonçant les « cérémonies humiliantes » du mouvement islamiste lors des libérations d’otages.

Par  (Tel-Aviv envoyée spéciale)

Publié le 22 février 2025 à 19h11, modifié le 23 février 2025 à 08h59

Temps de Lecture 5 min.

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L’arrivée des otages Eliya Cohen et Omer Shem Tov, remis par la Croix-Rouge aux autorités israéliennes, à l’hôpital de Petah Tikva, samedi 22 février 2025.

Cruelle succession d’images. Les familles de six otages israéliens ont accueilli avec des larmes de joie, samedi 22 février, le retour de leurs proches libérés par le Hamas, tandis que la famille Bibas pleure la fin de tous ses espoirs. Plus tôt dans la matinée, celle-ci avait confirmé la mort de Shiri Bibas, identifiée par les légistes de Tel-Aviv après la restitution de sa dépouille par le mouvement islamiste, au terme d’un scénario cauchemardesque.

Jeudi, seuls les corps des deux jeunes enfants Bibas, Ariel et Kfir, âgés de 4 ans et 8 mois et demi lors de leur enlèvement, le 7 octobre 2023, par des commandos armés dans le kibboutz de Nir Oz, tout près de l’enclave palestinienne, avaient été restitués lors du premier retour d’otages décédés. Les analyses effectuées à l’intérieur d’un troisième cercueil, censé contenir les restes de leur mère, Shiri, avaient révélé qu’il ne s’agissait pas d’elle, mais d’une « femme inconnue » de Gaza. « Une erreur », selon le Hamas, qui a renvoyé, vendredi soir, un autre cercueil.

Selon l’armée israélienne, qui a dit avoir transmis ces informations aux services de renseignement américains, la mère et les deux enfants Bibas auraient été tués par leurs ravisseurs « à mains nues » et ne seraient pas morts des suites de bombardements israéliens sur Gaza, comme l’avaient affirmé, dès novembre 2023, les Brigades des moudjahidine, qui les détenaient.

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