Dans un climat géopolitique inédit, marqué par la guerre en Ukraine et la montée en puissance de la Chine, le sommet du G7 s’ouvre ce vendredi 19 mai à Hiroshima, dans le sud du Japon. Un moment qui restera probablement dans l’histoire diplomatique du pays, qui assume la présidence tournante du groupe.

Conscient de l’importance particulière du sommet, le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, qui a fait la couverture du prestigieux magazine américain Time le 9 mai, a accordé une interview aux principaux quotidiens de son pays le 15 mai. “Nous faisons face à un tournant historique”, depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui “ébranle les fondements de l’ordre international”, a-t-il lancé, selon des propos rapportés par le journal Asahi Shimbun.

“Toute menace de recours à l’arme nucléaire que fait miroiter Moscou et l’utilisation de celle-ci sont absolument inacceptables. [Lors du sommet] nous allons afficher notre détermination à défendre l’ordre international libre et ouvert fondé sur l’état de droit”, a-t-il poursuivi.

Le sommet est le point culminant de la récente et riche activité diplomatique du Premier ministre, marquée notamment par le dégel avec Séoul et ses visites en Inde et en Ukraine, sans oublier le tête-à-tête avec le président américain Joe Biden qui a eu lieu le jeudi 18 mai. Selon le quotidien économique du Japon Nihon Keizai Shimbun, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol et le Premier ministre indien Narendra Modi sont invités au sommet, tandis que le président ukrainien Volodymyr Zelensky prendra part à distance aux réunions concernant son pays.

L’Ukraine et la Chine en plat de résistance

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