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Artemis 2: voici les quatre astronautes sélectionnés par la Nasa pour s'envoler vers la Lune

La Nasa a dévoilé ce lundi depuis Houston, au Texas, le nom des quatre astronautes qui s'envoleront en novembre 2024 en direction de la Lune, sans toutefois s'y poser. Une première depuis 1972.

Ils seront les premiers êtres humains à s'envoler en direction de la Lune depuis 1972. La Nasa a dévoilé ce lundi le nom des quatre astronautes qui vont s'envoler en novembre 2024 vers notre unique satellite naturel, sans toutefois s'y poser, une première depuis la mission Apollo 17 en 1972.

3 Américains et 1 Canadien sont les quatre astronautes sélectionnés pour prendre part à la mission Artemis 2:

Gregory Reid Wiseman. Âgé de 47 ans, cet Américain, ancien pilote de chasse, a déjà passé six mois à bord de la station spatiale internationale. Il occupait auparavant le poste de directeur du bureau des astronautes à la Nasa.

Christina Koch. Âgée de 44 ans, c'est une ingénieure américaine qui a déjà fait 328 jours de vol spatial, dont six sorties extravéhiculaires.

Jeremy Hansen. Âgé de 47 ans, il est pilote de chasse et membre de l'Agence spatiale canadienne.

Victor Jerome Glover. Âgé de 46 ans, il est le premier homme de couleur noire à être envoyé dans l'espace dans le cadre des mission Apollo.

L'annonce, faite depuis Houston au Texas, vient clore un processus de recrutement gardé secret, opéré parmi les 41 astronautes "actifs" du programme spatial américain.

Une sélection historique

Les précédentes missions Apollo avaient toutes envoyé dans l'espace des hommes blancs.

Cette nouvelle sélection est donc historique à plus d'un titre, puisqu'elle va marquer l'envoi vers la Lune de la première femme et de la première personne de couleur.

Selon le calendrier de la mission, les quatre astronautes sélectionnés s'envoleront en direction de la Lune en novembre 2024, à bord de la fusée SLS de la Nasa - la plus puissante au monde à l'heure actuelle -, pour une dizaine de jours.

Sur BFMTV, Philippe Henarejos, rédacteur en chef de la revue Ciel et Espace, a indiqué que la puissance de la fusée est due à "ses longues flammes des deux boosters latéraux", lui donnant 75% de sa poussée au décollage.

À un millier de kilomètres de la surface de la Lune

Une fois dans l'espace, la capsule où se trouveront les quatre astronnautes se détachera, pour les amener autour de la Lune sans s'y poser, à environ un millier de kilomètres de sa surface.

La mission Artemis 2, qui décollera dans 20 mois, n'a pas "d'enjeu scientifique fondamental", selon Gilles Dawidowicz, vice-président de la société astronomique de France, mais permet pour les États-Unis de rappeler leur "domination technologique et quelque part militaire". Une troisième mission Artemis, avec cette fois un atterrissage sur la Lune, est prévue pour 2025.

Jules Fresard