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Au Canada, le gouvernement veut rendre les contraceptifs féminins gratuits

La vice-première ministre a détaillé, samedi, la première partie du régime national de prise en charge des médicaments, qui comprend également la gratuité de traitements contre le diabète.

Le Monde avec AFP

Publié le 31 mars 2024 à 03h58, modifié le 31 mars 2024 à 08h03

Temps de Lecture 1 min.

La vice-première ministre canadienne, Chrystia Freeland, à Vancouver (Colombie-Britannique), le 27 mars 2024.

Le gouvernement canadien a annoncé, samedi 30 mars, sa volonté de rendre les contraceptifs sur ordonnance complètement gratuits.

Les contraceptifs « les plus répandus », comme le stérilet (hormonal ou en cuivre), l’implant hormonal, la pilule contraceptive, ou encore la pilule du lendemain, seront pris en charge pour neuf millions de Canadiennes, a précisé la vice-première ministre et ministre des finances, Chrystia Freeland, lors d’une conférence de presse dans une pharmacie de Toronto (Ontario).

« Les femmes devraient être libres de choisir la contraception dont elles ont besoin sans que le coût soit un obstacle. Donc, nous les rendons gratuits », a ajouté le premier ministre, Justin Trudeau, sur la plate-forme X. Au Canada, la pilule contraceptive coûte jusqu’à 300 dollars canadiens (205 euros) par an, tandis que le stérilet hormonal peut monter jusqu’à 500 dollars canadiens l’unité, précise le gouvernement.

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Certaines provinces ne souhaitent pas participer au programme

Cette annonce vient détailler la première partie du projet de loi présenté à la fin de février, qui, une fois mis en œuvre, marquera la plus grande expansion du système de santé public depuis des décennies. Le régime inclura notamment la prise en charge des médicaments contre le diabète, comme l’insuline, pour « plus de 3,7 millions de Canadiens ». Le coût et les délais associés n’ont toutefois pas été dévoilés.

Le gouvernement fédéral doit maintenant obtenir l’accord des provinces, chargées de la santé, pour la mise en œuvre de ce programme. Cependant, certaines − notamment l’Alberta et le Québec − ont déjà annoncé qu’elles ne souhaitaient pas participer au plan.

Ce régime d’« assurance-médicaments » fait suite à de longues négociations entre le gouvernement libéral minoritaire de Justin Trudeau et son allié de gauche au Parlement. Le Nouveau Parti démocratique (NPD) avait conditionné son soutien à la mise en place de ce programme.

Le Monde avec AFP

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