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Dans le nord de la Grèce, «le plus grand incendie jamais enregistré dans l’UE» toujours en cours

Depuis plus de dix jours, la région d’Alexandroupoli, dans le nord de la Grèce, est confrontée à un incendie, qui a déjà dévasté plus de 80 000 hectares de végétation. Plus de 400 pompiers sont actuellement mobilisés sur place. À propos de ce feu, un porte-parole de la Commission européenne a évoqué le « plus grand incendie jamais enregistré dans l’Union européenne ». De son côté, le gouvernement grec a annoncé mardi une série de mesures, dont des dédommagements et des travaux de lutte contre les inondations que les différents feux de cet été risquent de favoriser. 

Un gigantesque feu a carbonisé des dizaines de milliers d'hectares dans la région d'Evros, au nord de la Grèce, ici le 29 août 2023.
Un gigantesque feu a carbonisé des dizaines de milliers d'hectares dans la région d'Evros, au nord de la Grèce, ici le 29 août 2023. REUTERS - ALEXANDROS AVRAMIDIS
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Avec notre correspondant à Athènes, Joël Bronner

Pas encore maîtrisé, l’incendie qui sévit dans le nord de la Grèce, dans la région de l’Évros, près de la frontière terrestre avec la Turquie, a démarré le 19 août. Selon Copernicus, un programme spatial de l'Union européenne, cet incendie particulier a détruit une zone de végétation supérieure à la taille de la ville de New York. 

Attisé par le vent et la chaleur, ce feu qui a débuté non loin de la ville d’Alexandroupoli - et que les pompiers ont attribué à la foudre - s’est ensuite rapidement propagé à travers la région de l’Évros, en particulier la forêt de Dadia, un parc national connu pour abriter de nombreux rapaces, notamment des vautours, et qui appartient au réseau européen Natura 2000. 

Après une réunion du gouvernement grec mardi, le ministre de l’Environnement, Theodoros Skylakakis, a notamment assuré que les vastes zones brûlées près d’Athènes et d’Alexandroupoli devraient être reboisées.

« Comme dans les cas d'incendies précédents, nous lançons à présent dans les zones brûlées des procédures de contrôle concernant l'érosion et les risques d’inondation. En d'autres termes, nous allons mettre en place des barrages et effectuer d'autres types de travaux techniques, voilà la priorité. »

Pour les plus de 400 pompiers qui œuvrent encore dans la région de l’Évros, la priorité, elle, reste d’éteindre les flammes.

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