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Retraites: la CGT annonce 2,8 millions de manifestants en France, 1,272 million selon la police

Nouvelle démonstration de force des syndicats contre la réforme des retraites à l'occasion de cette deuxième journée de mobilisation. Au niveau national, la CGT annonce 2,8 millions de manifestants dans toute la France contre 1,272 million de manifestants selon le ministère de l'Intérieur.

L'ESSENTIEL

  • La CGT annonce 2,8 millions de manifestants dans toute la France ce mardi 31 janvier. Lire l'article
  • À Paris, la CGT annonce 500.000 manifestants pour le cortège tandis que la préfecture de police de Paris recense 87.000 manifestants. Lire la brève
  • L'intersyndicale, qui s'est réunie ce mardi soir, a prévu deux nouvelles journées de mobilisation les 7 et 11 février. Lire notre article
  • Pendant ce temps, les députés continuent d'examiner le projet de réforme en commission des Affaires sociales, dans une ambiance tendue. Lire la brève

Ce direct est terminé

Ce live est désormais terminé. La journée de mobilisation qui s'achève confirme le mouvement de contestation des syndicats contre la réforme des retraites.

Avec 2,8 millions de manifestants en France selon la CGT et 1,272 million pour le ministère de l'Intérieur, c'est une démonstration sociale qui se confirme face au texte du gouvernement. D'autant que deux nouvelles journées sont d'ores et déjà prévues les 7 et 11 février.

Celui-i sera toutefois encore examiné mercredi en commission des Affaires sociales avant d'être débattu dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Nous nous retrouverons demain pour suivre la suite des travaux parlementairses.

"Cela ne nous fera pas reculer": l'exécutif croit encore en sa réforme

"Il y a plus de monde, c'est vrai, mais ce n'est pas exponentiel". Alors qu'une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites prend, le gouvernement a conscience de la démonstration de force des syndicats face à son texte.

Mais pas question pour lui de paniquer. L'état d'esprit de l'exécutif à la suite de cette journée de grève est à lire dans notre article dédié.

"64 ans, c'est inconcevable": pourquoi ils ont manifesté contre la réforme des retraites

Ouvriers, infirmières, cadres, fonctionnaires... Plusieurs milliers de Français ont défilé dans les rues de Paris ce mardi contre la réforme des retraites. Des manifestants du cortège parisien ont confié à BFMTV.com leur colère, leur agacement et les craintes. Retrouvez leurs témoignages dans notre article dédié.

Olivier Véran affirme qu'"on n'équilibre pas le système" avec un recul de l'âge légal de départ à la retraite à 63 ans

"À 63 ans on n’équilibre pas le système, à 63 ans on y revient dans cinq ans", a répondu Olivier Véran à l'un des intervenants de Face à Baba sur C8.

Le porte-parole du gouvernement a estimé que le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans est nécessaire pour sauvegarder le système actuel par répartitions, ajoutant que "l'âge moyen de départ à la retraite est de 63,3 ans".

Recul de l'âge de départ à la retraite: "le texte a déjà bougé" pour le ministre de la Fonction publique

"Ce projet de loi n'est pas celui qu'on a imaginé au début", avance Stanislas Guérini ce soir sur BFMTV. "Le texte a déjà bougé", estime encore le ministre de la Transformation et de la fonction publiques.

Olivier Véran reconnaît qu'"il y avait beaucoup de gens dans les rues de France"

Le ministre délégué en charge du renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement Olivier Véran a réagi sur C8 au mouvement de contestation contre la réforme des retraites.

"Ce qui s'est passé aujourd'hui c'est une vraie manifestation avec beaucoup de gens [...] il y avait beaucoup de gens dans les rues de France", a déclaré Olivier Véran sur le plateau de Face à Baba.

"Ce n'était pas un esprit révolutionnaire qui régnait mais un esprit de contestation", a ajouté le porte-parole du gouvernement

Réforme des retraites: pour Stanislas Guérini, "elle nécessite des efforts aux Français"

"Cette réforme nécessite des efforts aux Français", insiste ce mardi soir Stanislas Guérini, le ministre de la Transformation et de la fonction publiques sur BFMTV.

Retraites: François Ruffin dénonce "le sentiment d'injustice" des manifestants "qui ont tenu le pays pendant la crise" du Covid-19

"Il y a un grand sentiment d’injustice envers les gens qui ont tenu le pays pendant la crise Covid", analyse François Ruffin, après une journée de mobilisation historique sur notre antenne ce soir.

Recul de l'âge de départ à 64 ans: François Ruffin dénonce "un pouvoir en état de surdité"

"On a affaire à un pouvoir en état de surdité", dénonce François Ruffin sur BFMTV ce soir. "Un message clair est passé à Emmanuel Macron", juge encore le député La France insoumise.

Après une journée de mobilisation importante, Ruffin appelle Macron à "faire preuve de responsabilité"

Avec la présence de 1,27 million de manifestants en France ce mardi selon la police, François Ruffin hausse le ton.

"Je pense que Monsieur Macron doit faire preuve de responsabilité. Si on ne veut pas déchirer le pays, en prendre soin, il doit retirer son texte", juge le député insoumis sur BFMTV ce soir.

Édouard Philippe sera l'invité exceptionnel de BFMTV jeudi à 18h50

En plein débat sur la réforme des retraites, l'ancien Premier ministre Édouard Philippe viendra s'exprimer sur le texte du gouvernement d'Élisabeth Borne au micro de Bruce Toussaint jeudi 2 février à 18h50.

Gabriel Attal aux syndicats: "si vous continuez à vous mobiliser, continuez à le faire en respectant les Français qui travaillent"

Il a reconnu une mobilisation "importante". Le ministre délégué chargé des Comptes publics Gabriel Attal, invité ce soir du 20 heures de TF1, a réagi à la nouvelle journée de grève nationale contre la réforme des retraites.

Alors que l'intersyndicale prévoit deux nouvelles journées de mobilisation les 7 et 11 février, le ministre a affirmé qu"il n'est jamais trop tard pour se parler".

"Si vous continuez à vous mobiliser, continuez à le faire en respectant les Français qui travaillent", a-t-il lancé aux syndicats.

Élisabeth Borne reconnaît que la réforme "suscite des interrogations et des doutes"

La Première ministre Élisabeth Borne a tweeté ce soir à l'issue de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Une démonstration de force des syndicats qui annoncent 2,8 millions de manifestants dans toute la France contre 1,272 million pour le ministère de l'Intérieur.

"La réforme des retraites suscite des interrogations et des doutes. Nous les entendons", a tweeté Élisabeth Borne.

La Première ministre a également salué l'ouverture du débat parlementaire qui "permettra dans la transparence, d’enrichir notre projet avec un cap : assurer l’avenir de notre système par répartition".

Les syndicats annoncent deux nouvelles journées de mobilisation les 7 et 11 février

Les huit principaux syndicats français ont appelé mardi à deux nouvelles journées de grèves et de manifestations, mardi 7 et samedi 11 février, au soir d'une mobilisation historique contre la réforme des retraites.

"Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer", a déclaré Patricia Drevon, secrétaire confédérale de Force ouvrière, lisant un communiqué de l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) lors d'une conférence de presse au siège de Force ouvrière.

L'intersyndicale appelle d'ici mardi prochain "à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d'étude, y compris par la grève". Elle annonce une nouvelle intersyndicale le 7 février au soir.

1,272 million de manifestants en France, selon la police

Selon les chiffres communiqués par la police à BFMTV, 1,272 million de manifestants ont été recensés aujourd'hui en France. Quelques minutes plus tôt, la CGT a annoncé avoir dénombré 2,8 millions de personnes dans les rues.

Darmanin indique que les manifestations se sont "globalement" déroulées "dans de bonnes conditions"

Gérald Darmanin a remercié les forces de l'ordre pour les dispositifs de sécurité déployés à l'occasion des manifestations contre la réforme des retraites.

"Merci aux policiers et gendarmes qui une fois encore, partout en France, ont permis aux manifestations de se dérouler globalement dans de bonnes conditions", a tweeté le ministre de l'Intérieur.

Grève: la SNCF a supprimé 423 TGV et 6706 TER

La SNCF a supprimé 7199 trains sur 9633 prévus hors d'Ile-de-France, mardi lors de la deuxième journée de grève contre la réforme des retraites, selon des données ouvertes du groupe public analysées par l'AFP.

Dans le détail, la compagnie a supprimé 423 TGV sur 650 (65%), 6706 TER sur 8901 (75%) et 68 Intercités sur 74 (92%), ainsi que 2 Ouigo Train Classique sur 8 (25%), soit un taux d'annulation global de presque 75%. Ces chiffres correspondent aux prévisions de la SNCF 48 heures avant la grève.

30 interpellations en marge de la manifestation à Paris

30 personnes ont été interpellées en marge de la mobilisation à Paris contre la réforme des retraites à 19h30, a appris BFMTV auprès de la préfecture de police.

87.000 manifestants recensés par la préfecture à Paris

La préfecture de police de Paris a indiqué que 87.000 personnes ont manifesté ce mardi dans la capitale contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. De son côté, la CGT a dénombré 500.000 manifestants.

A titre de comparaison, la centrale de Montreuil avait recensé 400.000 personnes lors de la première journée de mobilisation le 19 janvier, contre 80.000 pour la préfecture de police.

2,8 millions de manifestants en France, selon la CGT

Selon le leader de la CGT, Philippe Maritinez, 2,8 millions de personnes ont manifesté contre la réforme des retraites ce mardi en France.

55.000 manifestants recensés à Paris selon le cabinet Occurence pour plusieurs médias dont BFMTV

Selon le cabinet Occurence pour plusieurs médias dont BFMTV, 55.000 manifestants ont été recensés à Paris.

23 interpellations en marge de la manifestation à Paris

23 personnes ont été interpellées en marge de la mobilisation à Paris contre la réforme des retraites à 18h15, a appris BFMTV auprès de la préfecture de police.

Les manifestants commencent à se disperser à Paris, des tensions avec les forces de l'ordre

La dispersion a commencé autour de la place Vauban à Paris, a appris BFMTV auprès de la préfecture de police. Toujours selon la préfecture de police, certains individus cherchent l'affrontement avec les forces de l'ordre.

18 interpellations en marge de la manifestation à Paris

18 personnes ont été interpellées en marge de la mobilisation à Paris contre la réforme des retraites, a appris BFMTV auprès de la préfecture de police.

Adrien Quatennens a manifesté dans le Nord contre la réforme des retraites

Discret depuis son retour au Palais-Bourbon, il retourne dans la rue pour s'opposer à la réforme des retraites. Le député Adrien Quatennens, temporairement exclu du groupe LFI à l'Assemblée, a manifesté aujourd'hui contre le texte du gouvernement qui prévoit notamment de fixer l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans en 2030.

"Depuis 1975, la richesse produite a été multipliée par 9! Ce n'est pas aux travailleurs de payer en sacrifiant les plus riches et aux actionnaires", a tweeté le député de la 1ère circonscription du Nord.

"64 ans, c'est non!", a ajouté Adrien Quatennens.

Retraites: Olivier Dussopt affirme que "le scénario du retrait" de la réforme entraînerait le recul de la pension des retraités de 20%

Olivier Dussopt a répondu au député communiste Pierre Dharéville qui a imaginé cette après-midi la possibilité que l'exécutif retire la réforme des retraites.

"Si nous retirions cette réforme, le système s’écroulerait et la pension des retraités s’écroulerait de 20% comme c’est écrit dans le rapport du COR", lui a répondu le ministre du Travail lor des questions au gouvernement.

"Vous êtes seuls et nous sommes des millions": une députée insoumise accuse le gouvernement de "produire le chaos"

La députée Aurélie Trouvé a sévèrement tancé Olivier Dussopt pendant les questions d'acutalité au gouvernement cette après-midi.

"Par votre acharnement, vous produisez le chaos. C’est vous et vous seuls qui est responsable du blocage.Vous êtes seuls et nous sommes des millions", a assuré l'insoumise dans l'hémicycle.

Quelques tensions dans le cortège parisien

Des tensions ont éclaté à Paris, à mi-parcours de la manifestation contre la réforme des retraites partie de la place d'Italie.

Quelques dizaines de personnes cagoulées et vêtues de noir ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, qui ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène, selon la préfecture de police.

Le pré-cortège a ensuite repris sa marche, les incidents ont été limités. La vitrine d'une agence bancaire a été cassée, alors qu'une devanture de La Poste a été endommagée.

Retraites : interpellée par Sandrine Rousseau, Olivier Dussopt l'accuse "de se faire l'écho des fake news"

Sandrine Rousseau a cité cette après-midi plusieurs questions qu’elle a pu entendre dans la manifestation, des plus de 50 ans qui touchent le RSA à d’autres qui se demandent s'ils vont "mourir à la retraite" sous les huées d’une partie des députés macronistes.

Réponse d'Olivier Dussopt: "vous ne vous faites que l’écho de la désinformation et des fake news sur le système des retraites".

"Je sais que Madame Rousseau va prendre plaisir à écouter la fin de ma question. Elle ne tient quand un mot : 'responsabilité'", l'a encore tancé le ministre du Travail.

Marine Le Pen accuse la Nupes de compromettre "les chances de rejeter ce texte"

Alors que les partis de gauche sont présents dans les cortèges, Marine Le Pen a estimé depuis l'Assemblée nationale que "le RN est là où il doit être comme parti d’opposition".

Elle a dénoncé le "comportement puéril" des députés de la Nupes. "Plus la Nupes va déposer des milliers d’amendements d'obstruction pure et simple, moins nous aurons de chances de rejeter ce texte", a-t-elle déploré.

"Je suis pessimiste et c'est la Nupes qui en portera la responsabilité", a ajouté la députée.

Pour Marine Le Pen, la mobilisation "plus importante" ce mardi est "logique" face à une réforme "inutile et brutale"

Marine Le Pen juge "logique que la mobilisation soit plus importante car la réforme des retraites est "inutile et brutale" cette après-midi au micro de BFMTV.

Rennes: 31.000 manifestants selon les syndicats, 23.000 selon la police

Selon les syndicats, 31.000 personnes ont manifesté aujourd'hui à Rennes contre la réforme des retraites, soit 6000 de plus que lors de la première journée de mobilisation le 19 janvier.

La police affirme pour sa part que 23.000 manifestants ont battu le pavé ce mardi, contre 17.000 le 19 janvier.

Retraites: pour Olivier Dussopt, sa "responsabilité" est de "sauver le système par répartition"

Interpellé par la députée insoumise Charlotte Leduc, Olivier Dussopt, le ministre du Travail, a rappelé sa détermination à réformer les retraites.

"Notre responsabilité, c’est celle que nous allons tenir, sauver le système par répartition", a lancé Olivier Dussopt dans l'hémicycle.

32 lycées bloqués ou perturbés en France selon le ministère de l'Éducation nationale

Les lycées se sont également mobilisés en cette journée de mobilisation. Selon le ministère de l'Éducation nationale, 11 ont été bloqués en France.

Il y a également eu quatre tentatives de blocage et 17 rassemblements devant des lycées. Au total, 1330 lycéens ont participé à ces diverses actions.

500.000 manifestants à Paris, selon la CGT

Selon la CGT, 500.000 personnes ont été recensées dans le cortège parisien ce mardi, contre 400.000 manifestants lors de la première journée de mobilisation le 19 janvier.

Moins de grévistes dans la fonction publique à la mi-journée

Près de deux fonctionnaires sur dix (19,4%) étaient en grève aujourd'hui en milieu de journée dans la fonction publique d'Etat, contre 28% lors de la première journée de mobilisation contre le projet gouvernemental de réforme des retraites, selon le ministère de la Fonction publique.

Comme dans la fonction publique d'Etat, qui compte 2,5 millions d'agents, la mobilisation était en baisse dans les deux autres grandes branches. Dans la fonction publique territoriale (près de deux millions d'agents), le taux de grévistes atteignait 7,9% à la mi-journée, contre 11,3% le 19 janvier, a détaillé le ministère. Dans la fonction publique hospitalière (1,2 million d'agents), il s'élevait à 8,5%, contre 9,9% douze jours plus tôt.

Six personnes interpellées à Paris en marge de la manifestation

Selon un bilan provisoire de la préfecture de police à 15h30 et communiqué à BFMTV, six personnes ont été interpelées à Paris en marge de la manifestation.

Il s'agit d'une "intervention immédiate des forces de l'ordre pour mettre un terme à une tentative de dégradations d'une agence bancaire", explique la préfecture.

Plusieurs milliers de contrôles préventifs ont également été réalisés depuis ce matin.

Une mobilisation importante et des profils divers parmi les manifestants

Nos journalistes sont à la rencontre des manifestants au sein du cortège parisien ce mardi après-midi. La mobilisation est importante et les profils divers.

"À 45 ans, je n'ai pas encore fait la moitié de ma carrière". Parmi la foule, Blandine, 45 ans. Missions en intérim, deux congés maternité, reprise d'étude... Elle ne devrait pas partir à la retraite avant 67 ans.

Manifestation: une mobilisation en hausse à Nantes

La manifestation contre la réforme des retraites a rassemblé mardi entre 28.000 personnes, selon la police, et 65.000, selon les syndicats, davantage que la dernière mobilisation du 19 janvier dans la cité des Ducs de Bretagne.

Lors du rassemblement du 19 janvier, les manifestants étaient entre 25.000, selon la police, et 50.000, selon les syndicats.

Panot, Le Pen et Rousseau vont interpeller Borne pendant les questions au gouvernement

Les questions au gouvernement vont être très agitées cette après-midi, en pleine journée de grève contre la réforme des retraites.

Mathilde Panot (LFI), Olivier Marleix (LR), Marine Le Pen (RN) et Sandrine Rousseau (EELV) interpelleront l'exécutif sur le recul de l'âge de départ à 64 ans.

Élisabeth Borne assure aux députés macronistes que "la majorité sera unie" sur la réforme

"La majorité sera unie" sur la réforme contestée des retraites, a assuré Elisabeth Borne devant les députés macronistes, au moment où s'élançait la manifestation parisienne.

"Avec cette réforme, on se bat pour sauver le système par répartition. On se bat pour notre modèle social. Alors, je ne doute pas une seconde que la majorité sera unie. Elle a toujours fait bloc derrière le président de la République et son projet", a déclaré la Première ministre, selon un participant à l'intergroupe de la majorité.

Élisabeth Borne fustige les oppositions qui "n'ont rien à proposer" et sont dans "le déni"

Durant la réunion intergroupe de la majorité à l'Assemblée nationale, Élisabeth Borne a affirmé que "les oppositions n’ont rien à proposer, sauf: une baisse des pensions, une hausse des impôts ou de casser la dynamique de l’emploi", racontent des participants à BFMTV.

"Certains voudraient alimenter une querelle de chiffres sur l’équilibre du régime, cela a un nom: le déni", a-t-elle dénoncé.

La Première ministre a également évoqué la journée de mobilisation et a rappelé qu’il fallait "respecter les opinions de ceux qui manifestent".

"Si ce n'est plus négociable, qu'ils retirent", lance Alexis Corbière à l'exécutif

"Si ce n'est plus négociable, qu'ils retirent" la réforme, a lancé à notre micro le député insoumis Alexis Corbière à l'exécutif.

"Qui est-ce qui décide: le peuple ou un président minoritaire dans le pays?", s'est-il interrogé.

"D'où vient cette idée qu'on peut imposer à un grand peuple ce qu'il ne veut pas? Il faut entendre une démocratie sociale", a-t-il ajouté.

40,3% de grévistes chez EDF selon la direction

En cette deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la direction d'EDF a compté 40,3% de grévistes.

Ils étaient 44,5% le 19 janvier.

Le mouvement social entraîne des baisses de charge (de production) qui atteignaient à 11H00, 3210 MW, soit l'équivalent de trois réacteurs nucléaires.

Le 19 janvier, lors de la première journée d'actions, la baisse de production avait été de 7000 MW selon la CGT et de l'ordre de 5000 MW selon RTE, le gestionnaire du réseau électrique.

Entre 70 et 75.000 manifestants à Bordeaux, selon la CGT

Il y avait plus de manifestants dans les rues à Bordeaux ce 31 janvier, selon la CGT. Le syndicat a dénombré entre 70 et 75.000 manifestants ce mardi, contre 60.000 le 19 janvier.

La police en dénombre quant à elle 16.500, à peine plus que lors de la première journée de mobilisation (16.000).

La manifestation contre les retraites le 31 janvier à Bordeaux (Gironde).
La manifestation contre les retraites le 31 janvier à Bordeaux (Gironde). © Philippe LOPEZ / AFP

La CFDT revendique 7.000 adhésions en une semaine

Le secrétaire général de l'organisation salue l'unité de l'intersyndicale: "On décide et se mobilise ensemble, on a un mot d’ordre commun qui est « non aux 64 ans » et on s’y tiendra. J’entends bien la petite musique « ils vont se séparer, ils vont se diviser ». On n’est pas en train de créer une seule organisation syndicale, on connaît le pluralisme syndical français."

"On dit simplement « ensemble, on est contre les 64 ans » et là-dessus il y a une unité."

Laurent Berger indique également que la CFDT a enregistré 7.000 adhésions supplémentaires depuis la semaine dernière, signe selon lui "d'une envie des travailleurs de mener un combat contre ces 64 ans."

36,5% de grévistes à la SNCF selon les syndicats

Le taux de grévistes atteint 36,5% à la SNCF mardi pour la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a appris l'AFP de source syndicale.

Il était de 46,3% lors de la première, le 19 janvier.

La direction de la SNCF n'a pas souhaité confirmer ces chiffres, présentés comme provisoires et qui ne comportent pas de ventilation par métiers.

Sandrine Rousseau répond à Élisabeth Borne: "C'est non négociable, on ne peut pas aller à 64 ans"

La Première ministre a affirmé la semaine dernière que le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans était "non négociable". Présente dans la manifestation parisienne, Sandrine Rousseau a affirmé: "C'est non négociable, on ne peut pas aller à 64 ans".

"Il n’y pas d'argument qui pourrait nous faire penser le contraire", assure à notre micro la députée écologiste.

Répondant également à Gérald Darmanin qui accuse la Nupes de "bordéliser le pays", Sandrine Rousseau se revendique d'une "gauche qui refuse de se faire imposer notre temps de travail par les employeurs et les intérêts financiers".

Le secteur privé s'est particulièrement mobilisé

Au micro de BFMTV, Laurent Berger met en avant la forte mobilisation de travailleurs du secteur privé contre la réforme des retraites.

"C’est très mobilisé dans le privé et dans plein de secteurs, comme la métallurgie, le bâtiment et les travaux publics, dans des métiers de service à la personne, la santé, le social parce que ces travailleurs-là savent que travailler deux ans de plus est très difficile et donc on a une mobilisation multiforme."

Laurent Berger estime que "les manifestations suffiront"

Le secrétaire général de la CFDT espère qu'Elisabeth Borne déclarera ce soir revenir sur l'âge légal de départ à 64 ans pour le remettre à 62 ans afin de reprendre les discussions.

"Les manifestations suffiront, on va continuer de se mobiliser. On va décider ensemble ce soir d’autres modes de mobilisation et de manifestation et c’est par ce biais-là, d’un exercice démocratique, qu’on essaiera de convaincre l’opinion et j’espère le gouvernement et les Parlementaires qu’il ne faut pas voter ce report de l’âge légal à 64 ans."

Le cortège parisien s'élance

Top départ pour le cortège parisien de cette journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Les manifestants commencent leur parcours depuis la Place d'Italie direction la place Vauban.

Élisabeth Borne participe à une réunion intergroupe de la majorité à l'Assemblée nationale

Élisabeth Borne est arrivée à l'Assemblée nationale pour présider une réunion intergroupe de la majorité (Renaissance, Horizons et Modem).

La Première ministre est arrivée à 14 heures, heure de départ prévue de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites.

Mobilisation en hausse dans le Pas-de-Calais

Après une nouvelle matinée de manifestation, les premiers chiffres de mobilisation commencent à tomber. Et dans le Pas-de-Calais, la mobilisation est en hausse par rapport à la journée du 19 janvier.

Ainsi, à Boulogne-sur-Mer, 6000 personnes ont défilé selon la police, 8500 selon les syndicats. La police n'avait comptabilisé que 5200 personnes le 19 janvier.

Selon les représentants syndicaux, 5600 personnes ont défilé ce mardi à Arras (Pas-de-Calais). Un chiffre en hausse toujours à en croire les syndicats qui annonçaient 4000 manifestants le 19 janvier. La police a elle comptabilisé 4000 manifestants ce 31 janvier.

A Saint-Omer, les chiffres ont été presque multiplié par 3, avec 4000 manifestants selon la police contre 1500 le 19 janvier. La CGT en annonce 5000.

Enfin à Calais, 5000 personnes ont défilé selon la police, un chiffre assez similaire au 19 janvier.

Fabien Roussel estime que poursuivre la réforme des retraites "c'est prendre le risque de fracturer profondément le pays"

"Plus ça avance, plus les Français rejettent cette réforme et ne pas l'entendre, c'est prendre le risque de fracturer profondément le pays", a lancé Fabien Roussel en marge de la mobilisation parisienne.

"C'est un risque que ne voulons pas prendre, c'est la démocratie qui est en jeu", a-t-il affirmé.

"Le président et la Première ministre n'écoutent pas le peuple", a-t-il dénonce, les appelant à "ne pas s'obstiner".

Laurent Berger recense "plus de manifestants que le 19 janvier"

Présent dans le cortège de la manifestation parisienne, le secrétaire général de la CFDT dresse un premier bilan de la mobilisation à la mi-journée. "Ce qui nous remonte des différents lieux de manifestations qui ont lieu ce matin, c’est mieux que le 19 janvier et on a plus de manifestants, ce qui envoie un vrai signal au gouvernement en disant « on ne veut pas de la retraite à 64 ans »", explique-t-il au micro de BFMTV.

"Et ceux qui sont mobilisés aujourd’hui, ceux qui l’étaient ce matin et ceux qui le seront cet après-midi dans les cortèges, c’est le monde du travail."

"Vous avez déjà fait le ménage?": la colère de Rachel Kéké lors du débat sur la réforme des retraites

En commission des Affaires sociales ce mardi, la députée LFI Rachel Kéké a fustigé le "mépris" de certains parlementaires, lors d'un débat sur l'emploi des seniors.

"Vous avez déjà fait le ménage?", a lancé Rachel Kéké.

"Vous avez déjà fait 40 lits?", a-t-elle interrogé. "Vous savez ce qu’on appelle dresser un lit? Vous avez déjà poussé un chariot?", a-t-elle poursuivit.

"Non, vous ne l’avez jamais fait, c’est pour ça que vous méprisez les gens. (…) Vous n’avez jamais travaillé dans un hôtel, ni dans le bâtiment, ni en tant qu’agent de sécurité."

>> Tous les détails dans cet article.

Yannick Jadot juge que "la position d'Emmanuel Macron est une posture d'orgueil"

L'ancien candidat EELV à la présidentielle est présent dans le cortège parisien ce mardi pour dénoncer une réforme "injuste et abjecte humainement".

"Aujourd'hui, probablement 2 millions de personnes vont demander à Macron de ne pas bloquer le pays et de ne pas le casser socialement et démocratiquement", a-t-il affirmé.

"La position d'Emmanuel Macron est une posture d'orgueil", a-t-il ajouté.

"Plus le débat sur les retraites s'organise moins les Français en veulent car ils voient bien l'enfumage et les mensonges... Les Français n'en veulent pas: on arrête", a conclut Yannick Jadot.

Les partis de la Nupes unis dans le cortège parisien

Une volonté de s'afficher unis. Les représentants des partis de gauche sont présents dans le cortège parisien de la manifestation contre la réforme des retraites. 

Yannick Jadot, Arash Saeidi, Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Marine Tondelier, Olivier Faure ou encore François Ruffin se sont affichés ensemble, dans une volonté de se montrer unis dans ce mouvement de contestation.

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Retraites: 36,5% de grévistes à la SNCF, contre 46,3% le 19 janvier, selon les syndicats

Le taux de gréviste atteint 36,5% à la SNCF mardi pour la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, contre 46,3% lors de la première le 19 janvier, a appris l'AFP de source syndicale.

La direction de la SNCF n'a pas souhaité confirmer ces chiffres. Le mouvement entraîne de nombreuses annulations de trains, en particulier régionaux et dans la banlieue parisienne.

Philippe Martinez (CGT): les manifestants "au moins aussi nombreux, voire plus nombreux que le 19"

"C’est une bonne journée de manifestation c’est ce que laisse transparaitre les premiers chiffres de ce matin: on est au moins aussi nombreux que le 19, et des premiers chiffres que j’ai c’est même plus nombreux que le 19", constate Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT juste avant la manifestation parisienne qui doit s'élancer à 14h.

La CGT annonce 205.000 manifestants à Marseille

Selon la CGT, 205.000 personnes manifestent ce mardi dans les rues de Marseille, contre 145.000 personnes lors de la précédente mobilisation du 19 janvier. 

De son côté, la police a recensé 40.000 personnes aujourd'hui, contre 26.000 le 19 janvier.

Une "bataille" pour "une meilleure redistribution des richesses"

"Sous prétexte qu'il y a des dispositifs qui sont favorables aux salariés en France, on ne va pas tout niveler par le bas", a déclaré Laurent Escure, secrétaire national de l'Unsa, au sujet des âges de départ à la retraite plus élevés ailleurs en Europe. "Ce n'est pas pour ça qu'on se bat en Europe", a-t-il affirmé depuis la manifestation parisienne.

La confédération européenne des syndicats, c'est-à-dire "l'ensemble des syndicalistes européens", "apporte son plein soutien à notre mobilisation", a avancé Laurent Escure. "Ils savent bien qu'il y a une bataille qui se joue derrière la bataille des retraites, autour d'une meilleure redistribution des richesses".

25.000 manifestants à Nice, selon FO

A Nice, la manifestation contre la réforme des retraites bat son plein. Selon Force Ouvrière (FO), le cortège rassemble 25.000 manifestants, un chiffre encore difficile à vérifier. La préfecture n'a encore donné aucune information sur ce point.

Le 19 janvier, lors de la première mobilisation, le nombre de manifestants aurait atteint entre 7500 et 20.000 personnes selon les sources.

Boulogne-sur-Mer: entre 6000 et 8500 manifestants

Selon les syndicats, 8500 personnes ont manifesté ce mardi dans les rues de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), contre 7000 personnes lors de la précédente mobilisation du 19 janvier.

La police, elle, a décompté 6000 manifestants, contre 5000 personnes le 19 janvier dernier.

55% de grévistes dans les raffineries et dépôts de TotalEnergies selon la direction

Selon la direction de TotalEnergies, sur les 326 postes du quart du matin de l’ensemble des sites de rafffinage et dépôt, 55% (soit 179 personnes) étaient en grève. Le 19 janvier, le chiffre était de 65%.

Selon la CGT, le taux de grévistes serait entre 75% et 100%. Le syndicat décompte 75% de grévistes à la raffinerie de Normandie, 80% à Feyzin (Rhône), 90% à Donges (Loire-Atlantique) et 90% à la bio-raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône). Le dépôt de carburants de Flandres (Nord) est en grève à 100%.

Toulouse: les syndicats annoncent 80.000 manifestants, 40.000 selon la police

Selon les syndicats, 80.000 personnes ont manifesté ce mardi dans les rues de Toulouse, soit 30.000 personnes de plus que lors de la précédente mobilisation du 19 janvier.

La police annonce elle deux fois moins de manifestants: 40.000, soit le même nombre que le 19 janvier.

"Une mobilisation large et populaire", notamment dans les petites villes

"C'est une mobilisation très large et très populaire" et c'est "encore plus flagrant" dans les petites et moyennes villes, a assuré ce mardi Céline Verzeletti, secrétairee confédérale de la CGT, sur BFMTV.

"Quand vous voyez qu'il peut y avoir 8000, 10.000 manifestants ou plus dans une ville de 30.000 ou 40.000 habitants", citant Tarbes ou Foix, "c'est énorme", a avancé Céline Verzeletti.

La mobilisation va au-delà "du corps militant, des syndiqués", elle est "beaucoup plus large", a-t-elle poursuivi. "C'est bien normal" car cette réforme "va pénaliser tout le monde".

Le ministère de l'Éducation nationale annonce 26,65% d'enseignants grévistes dans le primaire et 25,22% dans le secondaire

Le ministère de l'Éducation nationale annonce 26,65% d'enseignants grévistes dans le primaire et 25,22% dans le secondaire dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites.

Plus tôt dans la matinée, ee SNES-FSU, premier syndicat des enseignements de second degré, avait annoncé que 55% des professeurs de collège et lycée étaient grévistes ce mardi.

EDF: nouvel appel à la grève pour les 6, 7 et 8 février

Un nouvel appel à la grève chez EDF et dans les autres entreprises des industries électriques et gazières en France a été lancé pour les 6, 7 et 8 février, a déclaré Fabrice Coudour, secrétaire national à la FNME-CGT (Fédération nationale des Mines et de l'Energie-CGT).

Un appel à la grève reconductible a été également déposé pour le 6 février dans les raffineries.

Mélenchon répond à Darmanin : "C'est eux qui désorganisent tout"

Jean-Luc Mélenchon répond à Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur a accusé la Nupes de checher à "bordéliser le pays".

"Je ne crois pas que ça soit une bonne façon de parler pour un ministre de l'Intérieur que d'afficher de la vulgarité pour se donner un air populiste", rétorque le tribun

"Nous avons une issue pacifique et démocratique", a-t-il expliqué en évoquant la motion référendaire défendue par la Nupes sur la réforme des retraites.

Le SNES-FSU annonce 55% de grévistes parmi les professeurs de collège et lycée ce mardi

Le SNES-FSU, premier syndicat des enseignements de second degré, annonce que 55% des professeurs de collège et lycée sont grévistes ce mardi.

Un chiffre en baisse par rapport à la dernière journée de mobilisation, le 19 janvier dernier (65%).

Mélenchon soutient l'organisation d'un référendum

Jean-Luc Mélenchon soutient l'organisation d'un référendum sur la réforme de sretraites, alors que les insoumis défendront une motion référendaire lundi 6 février pour l'ouverture des débats dans l'hémicycle sur la réforme des retraites.

"Demandez lui démocratiquement ce qu'il faut faire", déclare-t-il à l'adresse des Français, au sujet du président de la République.

"Le seul obstacle porte un nom, c'est Monsieur Macron", dit-il alors que le chef de l'Etat a le dernier mot sur ce sujet.

Selon Mélenchon, "Macron est certain de perdre"

"Monsieur Macron est certain de perdre", déclare Jean-Luc Mélenchon.

"Sa réforme personne n'en veut, plus les jours passent, plus l'opposition augmente", argumente-t-il.

Pour Mélenchon, "il y aura un avant et un après cette date du 31 janvier"

"Ce n'est pas souvent qu'on voit une telle mobilisation de masse", salue Jean-Luc Mélenchon depuis Marseille où il est présent pour manifester contre la réforme des retraites.

Selon le leader de La France insoumise (LFI), "il y aura un avant et un après cette date du 31 janvier"

Notre lexique pour tout comprendre aux retraites

De "âge légal" à "valeur du point" en passant par "liquidation" ou encore "minimum garanti", le vocabulaire de l'univers des retraites est parfois hermétique. Retrouvez ici notre lexique dédié à la réforme des retraites pour tout comprendre.

Des cortèges s'élancent dans plusieurs villes de France

Différentes manifestations contre la réforme des retraites ont commencé en France. C'est le cas, par exemple, à Arras, Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais), Nice (Alpes-Maritimes) ou encore Toulouse (Haute-Garonne).

Simon Duteil (Solidaires): "Il est hors de question de travailler jusqu'à la mort

Sur BFMTV, Simon Duteil, co-délégué général de l’union syndicale Solidaires, rejette fermement la réforme des retraites que veut mettre en place le gouvernement.

"Il est hors de question de travailler jusqu'à la mort", lance Simon Duteil en proposant de poser des actes sur le partage des richesses.

Il estime que "de l'argent on en a énormément, ce qu'il faut c'est un partage différent."

Philippe Martinez: "si le gouvernement ne change pas, il y aura des suites"

L'intersyndicale se réunira dès 18h ce mardi soir, à l'issue de la journée de grèves et de manifestations. "Si le gouvernement ne change pas, ce soir, il y aura des suites", a promis le secrétaire général de la CGT.

Les prochaines actions, comme de possibles grèves généralisées, "se discutent en ce moment dans les assemblées générales parce qu'on ne peut pas décider tous seul des modalités d'action".

"Le ton employé par la Première ministre et le président de la République, même quelques-uns de ses ministres, est plutôt dans la provocation. Ça ne risque pas de calmer le jeu", a estimé le leader syndical.

Philippe Martinez estime que l'exécutif "ne connaît pas le travail"

"Je pense qu'on est clair au niveau de l'intersyndicale: les deux marqueurs qui doivent être retirés dans cette réforme, c'est l'allongement de l’âge de la retraite et l'allongement de la durée de cotisation", a déclaré Philippe Martinez.

"On est clair, on le dit depuis des mois et des mois, ensemble et séparément. Si la Première ministre n'a pas compris le message, aujourd'hui on va lui redire plus haut, plus fort et plus nombreux", a assuré le secrétaire général de la CFDT.

Le leader de la CGT s'est néanmoins dit prêt à discuter sur l'emploi des seniors. "On a des exemples concrets d'entreprises qui licencient des gens à partir de 58, 59 ans", a précisé Philippe Martinez, évoquant également les discriminations envers les femmes.

Mais "je le redis", le report de l'âge légal de départ à 64 ans "ce n'est pas possible", a-t-il rappelé. "Il faut ne pas connaître le travail pour pouvoir penser" ça.

Alexis Corbière fustige la "thématique qui consiste à dire que la gauche instaure une culture de la paresse"

Alexis Corbière a répondu au micro de franceinfo au ministre de l'Intérieur qui a accusé les partis de gauche opposés à la réforme des retraites de "bordéliser le pays" avec l'idée "d'une société sans travail"

"Il y a une thématique qui monte qui consiste à dire que la gauche instaure une culture de la paresse. Il y a des permanences de l’Histoire. Ils reprennent des thématiques de l’extrême droite des années 30, voire même du maréchal Pétain en 40", a dénoncé Alexis Corbière.

Alexis Corbière estime que "la grève n'est pas là pour faciliter la vie"

Invité de franceinfo ce mardi, Alexis Corbière a appelé au "soutien des actions proposées par l’intersyndicale". Interrogé sur les blocage, le député insoumis a jugé que "si les salariés le décident, ça fait partie de la lutte".

"La grève n’est pas là pour faciliter la vie. Elle est l’expression que ceux qui travaillent sont tout", a-t-il lancé.

"Et quand il cessent de travailler, on s'aperçoit que tout s'arrête: la grève c'est une longue suite de petits tracas qui démontrent que sans les travailleurs, rien n’est possible", affirme Alexis Corbière.

Philippe Martinez (CGT) dénonce le soutien d'Elon Musk à la réforme des retraites

"Cette réforme a contre elle une très grande majorité des Français", a affirmé le leader de la CGT sur BFMTV-RMC. Mais "j'ai constaté que les soutiens de M. Macron c'était Elon Musk, l'un des hommes les plus riches du monde, et le Fonds monétaire international", a-t-il poursuivi.

"En termes de milliardaires ça fait beaucoup d'argent, mais en termes de population, c'est-à-dire ceux qui vont subir cette réforme, ça fait peu de soutien", a déclaré Philippe Martinez.

Philippe Martinez (CGT): "Toutes les propositions ont été balayées d'un revers de la main"

Le report de l'âge de départ "n'a jamais été négociable", a regretté Philippe Martinez sur BFMTV-RMC, évoquant les discussions avec le gouvernement.

"On a fait des propositions", comme les autres syndicats, mais "toutes les propositions ont été balayées d'un revers de la main", a déclaré le secrétaire général de la CGT sur BFMTV-RMC.

Selon Clémentine Autain, "c'est le gouvernement qui bordélise le pays"

Clémentine Autain estime sur LCI que "c'est le gouvernement aujourd'hui qui bordélise le pays". Une réponse à Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur a tancé la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) ce week-end, l'accusant de chercher à "bordéliser le pays". 

Si l'exécutif "n'avait pas fait ce projet de loi, s'il n'avait pas eu cette idée complétement folle d'imposer une immense régression à la majorité des Français [...] vous n'auriez pas 2 millions de Français dans les rues", déclare la députée La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis.

Clémentine Autain rejoint François Ruffin qui a qualifié le gouvernement "d'extrémiste", sur RTL un peu plus tôt.

"Je trouve que l'extrême centre est une idée assez juste. C'est-à-dire qu'il radicalise (l'exécutif ndlr) des politiques néo-libérales", a-t-elle expliqué.

Clémentine Autain dénonce notamment le "grand dogmatisme" du gouvernement "qui se montre inflexible et incapable d'aller chercher les recettes là où il faut aller les chercher".

Raymond Soubie: "Il faudra une nouvelle réforme des retraites en 2028 2029"

Sur BFM Business, Raymond Soubie, président d’Alixio et ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, estime que cette réforme devra être revue avant 2030.

"L'objectif de la réforme était d'équilibrer les comptes en 2030. Ces comptes sont estimés en déficit de 13 milliards".

Pour Raymond Soubie, "déjà aujourd'hui, on est sûr qu'il faura une nouvelle réforme en 2028/2029."

Philippe Martinez (CGT) anticipe "au moins autant, voire plus" de manifestants que le 19 janvier

"On espère au moins autant" de manifestants que le 19 janvier, "voire plus", a déclaré ce mardi matin le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, sur BFMTV-RMC.

"Tous les indicateurs montrent que, par exemple sur le nombre de bus commandés pour aller aux différents lieux de manifestations, on est largement au-dessus" de la précédente journée de mobilisation, a assuré Philippe Martinez.

Aurélien Pradié: "Si Emmanuel Macron veut engager le bras de fer, il ne le gagnera pas"

"Si Emmanuel Macron veut engager le bras de fer, il ne le gagnera pas", déclare Aurélien Pradié sur Europe 1.

"Je peux lui faire le pari, il le perdra, parce-qu'on ne gagne jamais contre les Français", ajoute-t-il.

Le député Les Républicains (LR) répond ainsi aux récentes déclarations du président de la République. Lequel s'est montré ferme depuis La Haye aux Pays-Bas lundi, affirmant que la réforme des retraites est "indispensable".

Le co-numéro deux de LR considère, lui, qu'elle est "injuste". Pourquoi? Parce qu'elle "pénalise ceux qui ont commencé à travailler tôt".

Aurélien Pradié avait fait campagne durant le congrès LR en décembre contre un report de l'âge légal de départ à la retraite. Il souhaite que la durée de cotisation ait la primeur. Autrement dit, si une personne à cotisé 43 annuités, elle peut partir à la retraites, même s'il n'a pas atteint les 64 ans.

Depuis que le gouvernement a présenté son projet le 10 janvier dernier, le député fait valoir "ses lignes rouges", même si le chef de son parti, Éric Ciotti, se montre favorable à la réforme des retraites. Le parlementaire pointe notamment les dispositifs de carrières longues. Son vote, ainsi que celui de la quinzaine de députés LR qui sont sur la même ligne que lui, sera décisif pour la majorité relative.

Pour Fabien Roussel, "le gouvernement et le président de la République sont irresponsables"

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste Français (PCF), estime que l'exécutif, "en faisant le choix de refuser de bouger sur l'allongement de l'âge de départ" à la retraite, prend "le risque de fracturer durement le pays".

"Je considère que le gouvernement et le président de la République sont irresponsables. Ils sous-estiment la détermination des Français qui, très majoritairement, rejettent cette réforme", déclare-t-il sur Public Sénat.

Ruffin répond à Darmanin: "On a un gouvernement d'extremistes"

François Ruffin répond à Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur a tancé la Nupes ce week-end, l'accusant de chercher à "bordéliser le pays".

"Les millions de Français qui descendent dans la rue aujourd'hui ne souhaitent pas bordéliser le pays mais pouvoir faire leur travail [...] ils n'ont aucun plaisir à perdre une journée de salaire", rétorque l'insoumis sur RTL.

Il fustige un "gouvernement d'extremistes", et ajoute: "les radicalisés, ce sont eux".

Près de 3000 MW de baisse de production d'électricité

Les grévistes d'EDF ont occasionné dans la nuit de lundi à mardi des baisses de charges dans les centrales électriques de "près de 3000 MW", soit l'équivalent de trois réacteurs nucléaires, mais sans provoquer de coupures, selon l'AFP, citant la CGT et EDF.

Plusieurs centrales nucléaires, mais également la centrale à charbon de Cordemais (Loire-atlantique) ou la centrale thermique de Martigues (Bouches-du-Rhône) étaient touchées par ce mouvement qui n'avait "aucun impact" pour les usagers mais affectait "les échanges commerciaux" d'énergie, selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.

Pour François Ruffin, "les Français ont besoin de tendresse"

François Ruffin s'exprime sur la réforme des retraites au micro de RTL. Le député de la Somme invite "Madame Borne et Monsieur Macron à la responsabilité".

Il cite les "1, 2, 3 millions de Français" qui pourraient manifester ce mardi, "les sondages" largement défavorables à ce texte du gouvernement, "les syndicats unis", ou encore ces "trois années où on a encaissé la crise Covid", pour dénoncer la mise en oeuvre de cette réforme.

L'élu picard souhaite un "adoucissement du pouvoir".

"Les Français ont besoin de tendresse, de douceur, qu'on les reconcilie avec quelque chose de moins autoritaire", selon lui.

75 à 100% de grévistes dans les raffineries et dépôts de TotalEnergies

Les principales raffineries et dépôts de carburants du géant pétrolier TotalEnergies comptent 75 à 100% de grévistes mobilisés contre le projet de réforme des retraites, selon la CGT.

Le syndicat décompte 75% de grévistes à la raffinerie de Normandie, 80% à Feyzin (Rhône), 90% à Donges (Loire-Atlantique) et 90% à la bio-raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône). Le dépôt de carburants de Flandres (Nord) est en grève à 100%.

Élisabeth Borne demande aux élus Renaissance de "montrer de l'empathie et de l'écoute"

"On peut être fier de défendre ce pilier de notre modèle social", a déclaré ce lundi la Première ministre, présente au bureau exécutif du parti présidentiel, à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation contre le projet du gouvernement.

>>Plus d'informations dans notre article

Salle comble, invectives... Les débats sur la réforme des retraites déjà brûlants en commission

Une salle comble. Ce lundi, la commission des Affaires sociales a fait le plein. Et pour cause, elle examine un texte majeur jusqu'à mercredi: celui du projet de réforme des retraites. Sans surprise, les échanges se sont rapidemment tendus entre les partisans et les opposants du projet de l'exécutif.

>>Plus d'informations dans notre article

La FIDL appelle les lycéens à bloquer les lycées

"Il est 6h33, on espère que vous êtes réveillé.e pour bloquer vos lycées". C'est pas ce message posté sur Twitter que la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) a appelé à bloquer les lycées.

Le mouvement devrait être également très suivi dans les établissements scolaires. Avec les syndicats de lycéens, ceux de l'Éducation nationale et des lycéens ont appelé à la grève dans un communiqué commun, espérant mobiliser plus fortement que la journée de mobilisation du 19 janvier.

Partir plus tôt à la retraite: comment racheter des trimestres ?

Payer pour partir plus tôt à la retraite: c'est l'une des solutions offertes aux salariés s'ils veulent échapper à la réforme des retraites. Il est en effet possible de racheter jusqu'à 12 trimestres, soit trois années de cotisation. Selon l'âge et le revenu, le coût d'un trimestre varie de 1000 euros à plus de 6000 euros. Pour 12 trimestres, la facture peut donc dépasser les 70.000 euros.

Critères de pénibilité: que va changer la réforme ?

Exposition au bruit, travail de nuit, équipes successives ou encore températures extrêmes: certains critères de pénibilité permettent à un salarié de cumuler des points sur son compte professionnel de formation (C2P) et de partir plus tôt à la retraite. Mais le projet de réforme des retraites veut faire évoluer certains paramètres.

La grève votée à 83% dans la raffinerie de Feyzin

La grève a été votée par les quarts du matin à 83% dans la raffinerie Totalenergie de Feyzin. Ce taux porte à 70% le vote pour la grève dans les raffineries de Normandie.

La grève votée à 90% à la raffinerie de Donges

Les travailleurs de la raffinerie de Donges ont voté la grève à 90%, a indiqué à BFMTV Fabien Privé Saint-Lanne, Secrétaire général CGT du site.

"Le personnel d'exploitation se positionnera à 13 heures et 21 heures, à chaque relève pour vérifier que nous sommes à plus de 50% de grévistes", explique-t-il au micro de BFMTV.

Les syndicats espèrent faire au moins aussi bien que le 19 janvier

Après la mobilisation du 19 janvier, qui a vu de 1 à 2 millions de personnes manifester contre la réforme, les syndicats espèrent faire au moins aussi bien. Un espoir conforté par des sondages attestant d'un rejet croissant dans l'opinion, à l'image de notre récente étude Elabe pour BFMTV: 72% des Français se prononçaient contre la réforme, selon notre dernier sondage publié mercredi.

La grève s'annonce très suivie à l'école et dans les transports. Les syndicats enseignant prévoient 50% de grévistes parmi les professeurs, de la maternelle au lycée. En région parisienne, la circulation des métros et RER sera "très perturbée", selon la RATP. Même chose dans le reste de la France pour le trafic SNCF.

Une source dans les services de renseignement s'attend à 1,2 million de manifestants au niveau national "en fourchette haute dont 100.000 à Paris, avec 240 cortèges ou rassemblements prévus".

Ecoles, transports publics, raffineries... Des grèves multiples

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la mobilisation contre la réforme des retraites. Ecoles, transports publics, centrales électriques, raffineries... De nombreux secteurs s'annoncent perturbés ou bloqués par le deuxième appel intersyndical à la grève contre le projet du gouvernement, après celui du 19 janvier.

BFM Business/BFMTV