perturbationsGrève des enseignants ce jeudi 1er février, à quoi faut-il s’attendre ?

Grève des enseignants : A quoi faut-il s’attendre ce jeudi 1er février dans les écoles ?

perturbationsLes propos de la nouvelle ministre de l’Education nationale Amélie Oudéa-Castéra ont été clairement pointés du doigt par les syndicats
De nombreux enseignants pourraient être absents le 1er février dans les établissements scolaires. (illustration)
De nombreux enseignants pourraient être absents le 1er février dans les établissements scolaires. (illustration) - Syspeo / Sipa / Sipa
20 Minutes avec agence

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Les principaux syndicats d’enseignants ont appelé à la grève et à la manifestation le jeudi 1er février. L’objectif de cette mobilisation est de défendre l’école publique, à la suite des déclarations polémiques de la nouvelle ministre de l’Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra. Mais aussi, plus généralement, pour demander de meilleurs salaires et conditions de travail. Voici à quelles perturbations il faut s’attendre pour le jeudi 1er février.

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Selon les informations du FSU-SNUipp, le principal syndicat des enseignants du primaire (écoles maternelles et élémentaires), il pourrait y avoir 40 % de grévistes en moyenne partout en France, dont 65 % à Paris et plus de 50 % dans le Val-de-Marne, la Drôme, l’Ardèche ou encore dans les Pyrénées-Atlantiques. Ce qui devrait engendrer des perturbations dans de nombreux établissements.

Plusieurs manifestations

Les enseignants du second degré n’étant pas tenus de se déclarer grévistes, les modifications d’emploi du temps des élèves pourraient se faire à la dernière minute. L’accompagnement des enfants en situation de handicap pourrait également être impacté si les AESH rejoignent le mouvement.

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Pour l’heure, on sait qu’une manifestation parisienne partira à 14 heures du Luxembourg (VIe arrondissement) vers le ministère de l’Education nationale (VIIe). Les principaux syndicats (FSU, CGT, FO, SUD-Education, UNSA-Education, SGEN-CFDT) seront présents. De nombreuses manifestations vont être organisées dans d’autres grandes villes.

Une ministre dans la tourmente

Avec cette journée de mobilisation, les syndicats d’enseignants entendent lancer « un avertissement au gouvernement » qui « reste sourd ». Depuis sa nomination comme ministre de l’Education, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques à la mi-janvier, la pensionnaire de la rue de Grenelle est dans la tourmente. Elle avait notamment expliqué avoir inscrit ses enfants à l’école privée Stanislas en raison du « paquet d’heures pas sérieusement remplacées » dans l’école maternelle publique où son fils n’a été que pendant quelques mois.

« La situation s’est aggravée avec la nomination d’une ministre à temps partiel qui s’est discréditée dès ses premières prises de parole en attaquant l’école publique, laïque et gratuite », a ainsi estimé la FSU-SNUipp dans son communiqué. Plus généralement, le syndicat évoque une « école en crise » depuis plusieurs années, avec des professeurs qui ne sont plus remplacés et « la suppression de 650 postes dans le premier degré » à la rentrée 2024.

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