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Par un arrêt de 213 pages, la Cour suprême des États-Unis a mis fin à la jurisprudence Roe vs Wade de 1973, vendredi 24 juin. Votée par les juges à six voix contre trois, la révocation du droit à l'avortement est une décision aussi historique que controversée. Le Missouri, l'Oklahoma, l'Arkansas… Plusieurs États américains n'ont pas perdu de temps pour inscrire dans la loi de nouveaux textes restreignant l'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Dès le lendemain de cette abolition, le prix de la pilule du lendemain a considérablement augmenté dans l'ensemble du pays. Par prévention et crainte, les femmes américaines se ruent dans les pharmacies et les supermarchés, ou sur les sites de vente en ligne, pour acquérir ce contraceptif d'urgence. Efficace jusqu'à trois jours après un rapport non protégé ou mal protégé, cette solution médicamenteuse y est disponible sans ordonnance.
Comme le rapporte le Wall Street Journal, relayé par Elle dimanche 26 juin, de nombreux points de vente outre-Atlantique annoncent d'ores et déjà des ruptures de stock. Les premières mentions d'un épuisement des stocks ont été signalées seulement quelques heures après la révocation du droit à l'avortement.
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Explosion des prix et délais d'envoi à rallonge
Dès vendredi soir, Amazon, également revendeur, ne proposait plus qu'une seule option au coût onéreux de 47 dollars (44,5 euros). En temps normal, le site commercial propose plusieurs offres à partir de 9,99 dollars, soit un peu plus de 9 euros. Même son de cloche du côté des grandes surfaces et pharmacies, où la pilule du lendemain se vend habituellement entre 10 et 50 dollars. Sur Internet, certains sites en disposent encore, mais les délais d'envoi sont allongés à plusieurs semaines. Une énième pénalité pour les Américaines.
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Il fallait oser quand même, profiter ainsi de la détresse de ces femmes.
Quel pays évolué… Enfin, je parle plutôt d’une évolution négative…
Pour éviter une IVG je ne trouve pas ça scandaleux. De plus ce montant est en principe partagé en 2. Enfin on peut accepter de participer aux coûts engendrés par son mode de vie c'est ça le prix de la liberté et