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Les thérapies de conversion dénoncées
Au total, plus de 600 représentants LGBTQ participent à la conférence mondiale organisée par ILGA World à Long Beach, près de Los Angeles, avec un accent particulier mis sur la jeunesse.
«Nous nous battons pour les droits des queers dans le monde entier mais les droits des jeunes queers ont été particulièrement attaqués», déclare à l’AFP Martin Karadzhov, qui préside le comité d’ILGA World pour la jeunesse.
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«Cette conférence nous offre pour la première fois un espace où nous pouvons vraiment mener ces conversations», notamment sur «les pratiques néfastes comme les 'thérapies de conversion' qui sont immorales, pseudo-scientifiques et brutales et malgré tout légales dans près de 180 pays», dit-il.
«Des conditions extrêmes d’oppression, d’isolement et de violence»
Le retour de cette conférence après deux ans de pandémie est une bouffée d’air frais pour les participants. «De nombreux militants LGBTQI travaillent dans des conditions extrêmes d’oppression, d’isolement et de violence», souligne Jessica Stern, envoyée spéciale du Département d’Etat américain pour la défense des droits de la communauté LGBTQI.
La conférence donnait sur sa page d’inscription le choix parmi une quarantaine de genres et d’identités différents, dont beaucoup issus de cultures traditionnelles de différents pays. Pour Martin Karadzhov, c’est l’occasion de «démentir le mythe selon lequel les divers genres et identités trans n’existaient pas avant, que c’est quelque chose de nouveau».