Accueil France

Jeux olympiques : des primes de 1 000 à 1 900 euros pour les policiers et gendarmes

Aucun policier ou gendarme ne pourra prendre de congés cette année pendant les Jeux olympiques. En compensation, Gérald Darmanin propose des primes. Avec l’espoir d’éviter un mouvement social.
Par F.P.
Temps de lecture: 2 min

À moins de six mois des Jeux olympiques de Paris, Gérald Darmanin semble redoubler d’effort pour éviter un mouvement social au sein de la police nationale. Le ministre de l’Intérieur avait annoncé fin décembre que la totalité des forces de police et de gendarmerie seraient mobilisées pour assurer la sécurité autour de cet événement planétaire, avec une moyenne de 30 000 agents sur le pont chaque jour entre le 26 juillet et le 11 août. Aucun policier ou gendarme ne pourra donc prendre ses congés pendant cette période estivale.

« Malgré l’empilement des défis déjà énormes, on exige désormais (des policiers) des efforts supplémentaires pour les J.O. de Paris 2024, sans aucune contrepartie sérieuse et avec un manque de considération criant, s’est insurgé en décembre David Leyraud, secrétaire de la zone sud du syndicat de police Alliance. Cette annonce des 100 % de présents dans la Police nationale, en nous expliquant que c’est exceptionnel, ne passe pas car pour nous, l’exceptionnel est devenu notre quotidien ! »

Les policiers avaient organisé une « journée noire » de protestation le 18 janvier. Le risque d’un mouvement social d’ampleur dans les rangs des forces de l’ordre est donc bien présent.

Primes et garde d’enfants

Pour désamorcer cette crise à venir, Gérald Darmanin a annoncé début janvier le versement d’une prime allant de 500 à 1500 euros aux agents, selon leur niveau d’engagement pendant les Jeux. Selon Le Figaro, le ministre propose désormais des primes allant de 1 000 à 1 900 euros par agent.

Dans le détail, selon RMC, la prime sera de 1 600 euros pour un agent qui travaillera dans un département accueillant une épreuve des Jeux. Et cette prime sera majorée de 300 euros pour les agents affectés dans les services d’Île-de-France, de la police aux frontières des aéroports parisiens et des transports internationaux au vu de leur « très haut niveau d’engagement et de contraintes qui pèseront sur eux ».

Des dispositions seront aussi prises pour faciliter la garde des enfants des agents et le plafond du compte épargne temps (CET) des agents sera augmenté de dix jours pour cumuler les congés non pris.

Lire aussi

A lire aussi

Voir plus d'articles