TempêteDu vent, de fortes pluies… L’état d’urgence décrété en Nouvelle-Zélande

Nouvelle-Zélande : 140 km/h de vent, 20 cm de pluie en vingt-quatre heures… L’état d’urgence décrété

TempêteLe Premier ministre Chris Hipkins a qualifié cette tempête d' « événement météorologique le plus important survenu en Nouvelle-Zélande durant ce siècle »
La Nouvelle-Zélande a déclaré l'état d'urgence national le 14 février, alors que la violente tempête tropicale Gabrielle balayait les routes, inondait les maisons et laissait des dizaines de milliers de résidents sans électricité.
La Nouvelle-Zélande a déclaré l'état d'urgence national le 14 février, alors que la violente tempête tropicale Gabrielle balayait les routes, inondait les maisons et laissait des dizaines de milliers de résidents sans électricité. - Handout / New Zealand Defence Force / AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«La gravité et les dégâts que nous constatons n’ont pas été observés depuis une génération. » Mardi, le Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins a décrété l’état d’urgence pour une semaine sur l’archipel, frappé par un violent cyclone, privant plus de 225.000 personnes d’électricité et entraînant des inondations et des glissements de terrain.

Des vents violents et d’abondantes précipitations se sont abattus dans la nuit de lundi à mardi sur l’île du Nord, où vivent plus des trois quarts des cinq millions d’habitants du pays lors de ce que le Premier ministre Chris Hipkins a qualifié d'« événement météorologique le plus important survenu en Nouvelle-Zélande durant ce siècle ». « Les conséquences sont importantes et sont généralisées », a ajouté le responsable de l’exécutif néo-zélandais.

Au moins 2.500 personnes ont dû évacuer leur domicile

Des maisons ont été endommagées par des chutes d’arbres ou envahies par la boue et des détritus. Certains habitants se sont ainsi retrouvés totalement isolés, les routes étant coupées à la suite de glissements de terrain ou d’inondations. Selon des médias locaux, des personnes ont dû fuir leur domicile à la nage. Certaines ont dû traverser à pied des rues inondées, d’autres ont été contraintes de s’abriter sur place.



Ce cyclone a entraîné des rafales de vent allant jusqu’à 140 km/h, un cumul de précipitations pouvant atteindre 20 cm en vingt-quatre heures et des vagues de onze mètres. « Au moins 2.500 personnes ont dû évacuer leur domicile », a rapporté le ministre de la Gestion des urgences, Kieran McAnulty.

Plusieurs zones sont inaccessibles par la route et privées d’électricité ou de télécommunications. 225.000 personnes n’ont pas accès au courant électrique, selon les fournisseurs d’énergie et le gouvernement. La route principale qui relie la capitale Wellington à Auckland, la plus grande ville du pays, est fermée. Des soldats ont été déployés pour aider aux évacuations.

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