En 2023, la santé mentale des Français se dégrade "de façon marquée", particulièrement chez les jeunes
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La santé mentale des jeunes se dégrade en 2023.
En 2023, la santé mentale des Français est particulièrement "marquée" par une dégradation, notamment chez les jeunes, selon les révélations de Santé publique France.
Même si le Covid-19 semble loin pour certains, la pandémie a laissé des séquelles. La santé mentale des Français, et particulièrement celle des jeunes, reste toujours dégradée en 2023, selon une étude de Santé publique France révélée ce lundi 9 octobre. L'agence sanitaire souhaite sensibiliser durant cette Journée mondiale de la santé mentale, précise l'AFP relayée par Le Parisien.
Une dégradation "marquée"
Depuis la pandémie qui a frappé le monde entier en 2020, la dégradation de la santé mentale des Français est une tendance constante. Le recours aux soins d'urgence pour des troubles de l'humeur, idées ou encore les gestes suicidaires "ont fortement augmenté en 2021 puis en 2022, pour rester depuis, à un niveau élevé", explique l'agence. C'est une hausse qui "s'est même poursuivie de façon marquée en 2023", un constat visible chez les jeunes âgés de 18 à 24 ans, ajoute-t-elle.
La sollicitation des secours et le passage aux urgences pour les mêmes problèmes ainsi que les troubles anxieux et les angoisses chez les moins de 18 ans (11-17 ans) a considérablement augmenté, détaille nos confrères de BFMTFV. Cette tranche d'âge présenterait davantage des idées suicidaires par rapport aux années précédentes.
Actions et sensibilisation
Santé publique France a également révélé les résultats des enquêtes Coviprev, qui étaient destinées à suivre l'évolution de la santé mentale de la population. Cette dernière livre des résultats surprenants : plus de 7 personnes sur 10 (soit 74 %) ont indiqué faire attention à leur santé mentale entre mai et septembre 2022. Tandis que les jeunes âgés de 18 à 24 ans, se sentiraient moins concernés par leur bien-être.
Chez ces jeunes, les consultations chez un psychologue ne sont pas monnaie courante. Le prix, la difficulté à se confier, la peur que l'entourage soit au courant ou encore la crainte de ce qui pourrait être découvert en eux sont des freins aux visites chez les "psys", avance Santé publique France.
"Les données recueillies depuis 2020 témoignent d’une dégradation de la santé mentale chez les adolescents et jeunes adultes et d’une perception encore taboue de ces problématiques", a indiqué Caroline Semaille, directrice générale de l’agence sanitaire.
Santé publique France a pour objectif de "sensibiliser les jeunes sur les activités et les comportements bénéfiques à leur santé mentale" mais aussi mettre en place des "actions ciblées pour libérer la parole autour du mal-être ".
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