Un élève de 14 ans a poignardé trois professeurs et deux élèves dans une école de Jérez de la Frontera (Andalousie), ce jeudi 28 septembre.Armé de deux couteaux, il les a attaqués peu après le début des cours.Il a été arrêté par la police mais n'a pas expliqué son geste.
Stupeur dans un lycée de Jerez de la Frontera. Peu avant le début des cours, un élève de 14 ans s'en est pris à cinq personnes dans un établissement scolaire de cette ville d'Andalousie. Armé de deux couteaux, l'adolescent, scolarisé au sein de l'établissement, a poignardé trois professeurs et deux élèves, avant d'être arrêté par la police et conduit au commissariat.
Un motif encore inexpliqué
Selon la police, les cinq personnes attaquées ont subi des blessures de "gravité variable". L’agence de presse EFE a rapporté qu'une enseignante a été blessée par arme blanche à l’œil et a dû être hospitalisée en vue d'une opération. Les quatre autres victimes ont été prises en charge par les secours, a par ailleurs précisé Antena 3.
Auprès d'El Pais, un camarade du jeune de 14 ans a fait le récit de l'attaque. Selon lui, l'accusé est arrivé en classe avec cinq minutes de retard. Il s'est assis à son bureau avant de sortir deux couteaux de cuisine de son sac à dos et a commencé à attaquer par-derrière l'un de ses camarades de classe, en criant "je vais te tuer". Le reste de la classe s'est alors mis à courir tandis que la professeure a tenté de s'interposer, recevant un coup au niveau du globe oculaire. Le mineur aurait alors quitté la classe pour reproduire son attaque, blessant à nouveau un enseignant dans une autre classe.
Actuellement en garde à vue, le jeune homme n'a pas donné de raison qui expliquerait son geste. Le suspect n'était pas connu comme ayant des problèmes de comportements. Dans les médias espagnols, une partie de ses camarades parlent néanmoins d'un jeune "souvent seul". Suite à l'attaque, l’établissement a été temporairement évacué tandis que les cours ont été suspendus pour la journée, a précisé El Pais.
"C'était dévastateur et dramatique parce que tous les parents se trouvaient à l'extérieur de l'école et souhaitaient pouvoir serrer leurs enfants dans leurs bras", a déclaré à la presse la maire de Jerez de la Frontera, Maria José Garcia-Pelayo. Elle a déclaré que l'élève avait été maîtrisé par des enseignants.