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« Marseillisation » : c'est le terme employé par certains syndicats de police pour décrire le phénomène, qui se propage dans la région de Marseille et autres grandes et moyennes villes françaises. Les chiffres publiés ce jeudi 21 mars par France Info font froid dans le dos.
Dans la seule cité phocéenne, 49 règlements de comptes parmi les têtes des réseaux de drogue et les assassinats de subalternes, comme les guetteurs, ont eu lieu en 2023. Désormais, Nantes, Grenoble, Amiens, Dijon, Valence, Besançon ou encore Lyon sont concernés par les « narchomicides ».
À LIRE AUSSI Contre la drogue : l'addiction à l'échecLes données font le distinguo entre les meurtres et les tentatives de meurtre entre délinquants, et les règlements de comptes à proprement parler. Ceux-ci se définissent par des assassinats entre groupes criminels bien identifiés, au mode opératoire professionnel, dans le but d'affaiblir l'adversaire. De 67 en 2022, leur occurrence a bondi à 85 l'an passé, soit une augmentation de 27 %.
8 000 armes saisies en 2023
Outre la hausse de ces violences, c'est l'évolution de leur nature qui interroge. Ces assassinats ne sont plus uniquement commis par des criminels de haute volée, et les délinquants s'approprient désormais leurs pratiques, toujours selon le média public.
Parmi les 8 000 armes saisies en 2023, près de 300 étaient ainsi des armes de guerre. Mardi 19 mars, plusieurs centaines de membres des forces de l'ordre, accompagnées du chef de l'État, étaient déployées à Marseille pour une opération « place nette », qui vise à neutraliser le trafic de stupéfiants.
Les délinquants et autres trafiquants de drogue sont victimes eux aussi du "sentiment d’insécurité" ! Quelque part, c’est plutôt rassurant, il ne faudrait pas que ce soit toujours les mêmes qui soient concernés.
Voilà une augmentation qui ne me choque pas...
Quand les loups se battent entre eux, le bon citoyen dort plus tranquille.